Oui, ce blog existe toujours, et pour vous le prouver je vais vous parler du dernier drama que j’ai terminé : Soratobu Kouhoushitsu (空飛ぶ広報室 - Public Affairs Office In The Sky). Il s’agit d’une série très récente de 11 épisodes diffusés entre avril et juin 2013 au Japon. J’ai découvert cette série totalement au hasard en tombant sur une vidéo du générique qui m’a laissé une très bonne impression et qui a suscité ma curiosité.
C’est un nouveau petit coup-de-cœur drama, mais celui-ci est un peu particulier. Il met en scène l’histoire de deux personnages – un ancien pilote de chasse et une journaliste ayant perdu son poste – qui se recherche et qui, à travers leur rencontre, vont découvrir progressivement un nouveau chemin.
Tout d’abord, Sorai Daisuke (Ayano Gou). Tourmenté par un accident qui a brisé son rêve de devenir un pilote d’élite de l’armée de l’air, un de ceux capables de voler dans les Blue Impulses, la patrouille de France version japonaise. Totalement perdu, tourmenté, à la recherche de lui-même, il a rejoint, à la suite de son accident, l’unité de relation publique de son armée : une office en charge des relations avec la population civile, des médias, mais aussi de valoriser l’image de leur institution militaire. C’est dans ce contexte qu’il fait la rencontre d’Inaba, une journaliste de Teito Television en charge d’un reportage sur les uniformes des membres de l’armée de l’air.
Inaba Rika (Aragaki Yui) est une journaliste en charge d’émissions pour le grand public, des reportages de cuisine par exemple. Un drame personnel pour elle. Elle faisait en fait partie auparavant du département des news, celui des journalistes tout terrain couvrant les événements majeurs dans tout le pays, les meilleurs. À la suite d’un incident, elle s’est vue reléguée dans ce nouveau département ; un rêve brisé. Dotée d’une certaine fierté, sûre de ses capacités et de ses méthodes, elle rencontre donc les membres du département de relation publique de la JASDF (« armée » de l’air). La rencontre entre Sorai et Inaba va changer beaucoup de choses chez eux.
Une jolie relation commence à se construire lentement. Soratobu Kouhoushitsu est avant tout une romance, et une très belle romance. Certes souvent prévisible, mais elle est efficace – même si je reconnais être très bon public avec de telles histoires. Ah, il y a eu quelques frustrations dues aux fluctuations, aux détours, aux difficultés dans leur histoire. C’est depuis devenu une habitude, et ils savent bien faire ça en général et c’est sans doute ce qui rend ces histoires absorbantes.
Ce drama nous offre une belle histoire pleine d’innocence avec deux individus recherchant leur propre sentiment l’un vers l’autre mais aussi vis-à-vis de leur rêve disparu. Peut-être trop d’innocence parfois dirons sûrement certains, chez Sorai notamment, mais elle fait plaisir à voir et elle apporte beaucoup de fraîcheur dans cette relation.
Je ne peux pas m’empêcher de poster une jolie petite scène de la série (qui ne spoil pas vraiment) – qui me permet en plus de présenter le superbe générique « Contrail » (Amuro Namie) :
Je dois dire que j’ai été séduit par les performances particulièrement réussies d’Aragaki Yui (Inaba), actrice qui m’avait déjà convaincue (avec Smile par exemple) – je trouve que depuis ses plus anciens rôles, elle a gagné beaucoup en maturité et en force dans ses interprétations –, mais aussi d’Ayano Gou (Sorai), acteur que j’ai découvert récemment avec le très bon Saikou no Rikon. Il m’étonne vraiment comme acteur ; puis son air « dans les nuages » lui va bien je trouve.
Parallèlement, l’ensemble des personnages de la série ont aussi été bien développé ce qui enrichit l’histoire, notamment Sagisaka Masashi (interprété par Shibata Kyouhei), le chef de la section relation publique, un sacré personnage ce colonel. L’ensemble de son équipe est elle-même assez décalée ; elle apporte beaucoup de sourires au cours de la série.
Les derniers épisodes offrent quelques rebondissements dont un assez surprenant, le dernier. En fait, j’aurais dû m’y attendre en faisant un peu plus attention aux dates. Mais une fois devant l’événement, je suis resté figé derrière mon écran…
Parallèlement à cette histoire, Soratobu Kouhoushitsu offre une double présentation des forces d’auto-défense japonaises, plus exactement des forces aériennes. La série est une série sur la JASDF mais, en plus, le speech tourne autour d’une équipe de cette derrière essayant de faire la promotion de leur institution auprès du public. C’est quand même assez surprenant. C’est comme si en France, on voyait demain sur nos télévisions une série mettant en lumière l’une de nos armées en train de faire sa propre promotion ; assez inimaginable, je pense. Après, il faut prendre en compte l’image particulière de l’armée japonaise ; officiellement, on ne peut même pas parler d’armée, mais de « forces d’auto-défense ». Ce n’est que de la sémantique, mais ça souligne de fait quelques réalités qui nous sont totalement étrangères. Mais ce pari osé est réussi je trouve. J’aimerais bien savoir comment le public japonais a réagit sur ce point.
De fait, cette série permet d’apprendre beaucoup de choses sur cette institution militaire, son action dans le pays, son image aussi – qui n’est pas forcement positive – les problématiques qu’elle rencontre. On nous offre un tableau vu de l’intérieur, édulcoré peut-être, sans doute, mais intéressant.
J’ai aimé Soratobu Kouhoushitsu, un peu plus même. J’ai adoré. Avant tout parce que je suis un grand amateur de ce genre d’histoire mettant en scène si joliment deux individus se cherchant mutuellement. Mais j’ai été également surpris par cette histoire somme toute assez originale. Un bien bon drama, qui ne fera sans doute jamais parti des classiques mais qui mérite d’être connu, voir reconnu. En tout cas, je vous le conseille.
Ah ben... welcome back, donc! ;)
RépondreSupprimerCe drama m'est totalement inconnu! Ou alors, je ne l'ai pas "imprimé", mais c'est donc une découverte... et quelle découverte! J'adore les acteurs principaux - Go Ayano en premier, qui ne m'a jamais déçue jusqu'à présent - et j'aime aussi ce genre d'histoires où les personnages jouent un peu à cache-cache (à condition que cela ne devienne pas trop lourdingue). Pour couronner le tout, l'intrigue a pour toile de fond un univers que je ne connais pas bien mais que j'ai toujours trouvé intéressant. Je note donc le titre de ce p'tit drama dans un coin de liste pour un de ces jours. Merci pour cette découverte!
Ahah, merci de continuer à me lire Iza. :)
SupprimerJe vais essayer de retrouver une meilleure présence sur mon blog mais aussi sur la blogosphère en général.
Yep, Ayano Gou est un acteur avec plein de potentiel. Je l'ai suivi aussi dans "Yae no Sakura", là aussi il interprète vraiment bien son rôle de daimyō.
Avec Sakai Masato, c'est un de mes deux derniers gros coup-de-cœur côté acteurs ! :)
J'espère en tout cas que tu apprécieras aussi "Soratobu Kouhoushitsu".
Merci pour ton commentaire.
Ah... il joue aussi dans "Yae no Sakura"? Ce drama est déjà sur ma liste (Haruka Ayase oblige, c'est l'une de mes big chouchoutes)! Ohooo... je risque de le regarder plus tôt que prévu, alors!
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