dimanche 12 janvier 2014

Le club des bavards

J’ai été tagué ! Du vandalisme ! Et c’est Iza la coupable. Parce qu’il paraîtrait que je suis bavard sur son blog. Accusation sans fondement, je proteste ! Bref, j’ai été tagué, je me dois donc de suivre. 


Les règles sont assez simples. Elles sont résumées ainsi :
Voici les règles auxquelles tu devras te plier :
1. Lorsque tu apprendras que tu as été désigné, te réjouir tu devras. Danser la gigue et arborer le logo de ce Tag sur ton blog tu feras.
2. Pour remercier celui qui t’a désigné, un petit texte tu rédigeras.
3. Puis, les 10 internautes les plus bavards sur ton blog tu nommeras.
5. Les prévenir (sur leur blog) de ton méfait tu devras.
6. Faire ce tag UNE SEULE FOIS tu pourras.
Rien de bien compliqué donc. Sauf pour « danser la gigue », on me croira sur parole que j’ai feinté le mouvement. On aurait demandé de poster une vidéo, j’aurais sans doute boudé le jeu, quand même. 
Sinon, c’était l’occasion pour moi de jeter un œil dans l’historique des commentaires du blog. Ce que je n’avais jamais vraiment fait. Au final, les commentaires sont assez spécialisées selon les personnes : certain(e)s seront plus attirés par des billets parlant d’Aria, d’autres sur des billets j-drama. Les commentateurs les plus nombreux se retrouve sur des billets animés ou mangas, mais de façon plus éparse ; à part quelques exceptions, il n’y a pas de personnes qui en commentent régulièrement. Ces billets sont aussi ceux qui sont lus par un public plus large. Ce qui totalement l’inverse pour les billets J-dramas justement : moins lu mais des commentateurs plus réguliers.

Pour la sélection de qui je vandalise à mon tour, j’ai pris en compte le fait que certains « bavards » n’avaient soit pas de blogs, soit n’en tenaient plus. Allez, voici donc le top 10 des plus bavards sur mon blog :
- Iza. Oui, je te tague même si tu l’as déjà fait, parce que la top place te revient.
- Katzina. Le top 2 est trusté par des commentatrices dramas.
- Normand. Top 3, oui. C’est l’occasion de réveiller ton blog ! Donc, je vandalise !
- Hérolien. Un autre Aria-niste est dans la place.
- Gemini. C’est toujours un honneur de te voir perdre ton temps sur ce blog.
- A-yin. Déjà tagué, mais dans le top 10 ici. Relire tes commentaires m’ont fait penser que j’ai laissé de côté mes « billets littératures »…
- Mackie. Une légende de la blogosphère ici. Un honneur aussi.
- Nanie. Oui, je te tague aussi. Même si t’as camouflée ton identité sous plusieurs pseudo !
- Ivenpast. Même si je ne le commente plus vraiment, c’est vrai, je continue à suivre ton blog.
- Corti a le droit de fermer joliment ce top 10. Que j’avais connu rapidement avant sur Legacy of Suikoden.

Mission accomplie. Ah, non, je vais aller avertir mes victimes.

mercredi 8 janvier 2014

Bilan 2013, partie 1 : les dramas et films japonais

Avant tout, à tous les internautes qui viendraient à se perdre sur ce blog, je tiens à leur souhaiter une bonne année 2014.
Et vu qu’une année s’est terminée pour laisser la place à une nouvelle, et pour faire très original, ou pas, ce billet sera le premier d’une liste de trois bilans 2013. Un sera consacré aux manga et animés, un autre aux jeux-vidéo (même plus exactement un bilan 3DS), et enfin – et ça sera le sujet du billet actuel – un sur les J-drama et films japonais visionnés en 2013.

Ce premier article donne la part belle aux productions télévisées japonaises (et quelques films). Je vais parler de ce que j’ai vu au cours de cette année passée. Il ne sera donc pas question que de séries datant de 2013, d’autres sont plus anciennes, sans pour autant remonter au millénaire dernier (le titre le plus « vieux » c’est Attack No.1 qui date de 2005). Évidemment, tout ce qui est écrit ici est comme d’habitude purement personnel et volontairement subjectif.

Meilleures séries :


Nagareboshi - Going my Home
Nagareboshi - Going my Home

« Meilleures séries », en étant plus exact, je devrais dire : « mes séries préférées » dans ce que j’ai vu. Et si, dans ce top 5, une devait se dégager plus que les autres, ce serait bien le superbe Nagareboshi, une véritable petite perle. Mais je ne reviendrai pas dessus, étant donné que j’en ai déjà longuement parlé sur ce blog. À voir et à revoir.
Going my Home est un également un petit bijou, un très beau bijou ; cette série aurait méritée amplement un billet (je voulais le faire en plus…). C’est surtout côté écriture que cette série étonne et enchante, mais également pour sa palette de personnages vraiment intéressants. J’avais été pourtant assez hésitant avant de commencer ce titre, quelle erreur ! J’ai pour objectif de me le revisionner une nouvelle fois dans quelques temps, j’essayerai, à l’occasion, de vous le présenter.

Soratobu Koukoushitsu - Hanzawa Naoki - Legal High
Soratobu Koukoushitsu - Hanzawa Naoki - Legal High

Soratobu Koukoushitsu serait peut-être moins attendu dans ce top, mais il s'agit d'un véritable coup-de-cœur. Il est assez classique, on a une belle histoire sentimentale entre deux jeunes gens aux métiers bien différents qui vont apprendre à se connaître et à s’apprécier. On retrouve les ficelles scénaristiques habituelles, ce qui en fait un titre très classique, mais diablement efficace. Une série comme je les aime, d’autant plus que, franchement, j’adore ce petit couple si fusionnel et attachant !
Hanzawa Naoki aura été la grosse série buzz de l'année. Celle qui a aussi affolé tous les compteurs avec des audience dépassant les 40% à la télévision, du jamais vu. Elle le mérite, elle est palpitante à suivre, surtout sa première partie. La seconde partie m’a un peu déçu, du fait d’une tension moins forte, mais ça ne m’a pas empêché de continuer à suivre les épisodes avec une envie stressante.
Legal High (et sa suite, que je regarde en ce moment) m’aura fait rire comme rarement. Sakai Masato est un acteur admirable. J’essayerai d’écrire un peu sur cette série, elle vaut le coup.

Meilleurs films :


My So has got Depression - Thermae Romae

Ce top vaut ce qu’il vaut. Je regarde encore assez peu de films. Il y a quand même pas mal de titres disponibles chez nous, du coup, j’aimerais bien essayer de me constituer une petite vidéothèque « cinéma japonais » (à côté de l’étagère « littéraire japonaise », ça ferait sympa), mais les sous manquent. Cruelle loi économique, mais ça ne vous intéresse guère, je m’en doute.
Si je devais citer quelques titres ce serait d’abord My So has got Depression (Tsure ga utsu ni narimashite), sur lequel j’ai écrit un billet ici, qui m’avait réellement séduit avec une belle et touchante histoire humaine d’un couple subissant la dépression de l’époux.
Après, je citerai Thermae Romae, dans un genre bien différent. Une comédie, drôle (je le précise, ça arrive que des comédies ne soient pas vraiment drôles – ce qui est alors problématique) avec un Romain (un gars de la Rome antique quoi) qui voyage dans le temps et qui finit dans les bains publics et salles de bain du Japon du XXIe siècle. C’est décalé, l’humour est efficace. J’ai vraiment bien aimé. Un deuxième film a été annoncé. Pour rappel, quand même, il s’agit de l’adaptation d’un manga, du même nom, signé par Mari Yamazaki (édité chez Casterman, en France).

Acteurs de l’année :


Sakai Masato - Ayano Gou - Fujiki Naohito
Sakai Masato - Ayano Gou - Fujiki Naohito

Si pour Fukiki Naohito (Last Cinderella, Control), c’est une confirmation des années précédentes – je trouve cet acteur classe, mais vraiment classe –, les deux premiers sont plus une découverte 2013.
Ayano Gou déjà, je l’ai découvert avec Saikou no Rikon (faut que je pense à finir ce drama - très bon d’ailleurs niveau écriture des dialogues) où il y offre une très belle et surprenante performance avec un personnage atypique et touchant. J’ai adoré son duo avec Aragaki Yui dans Soratobu Koukoushitsu.
Sakai Masato, enfin (et surtout), c’est le gros coup-de-cœur de l’année, il est juste génial ! Rien qu’avec son Mikado ultra tordu dans Legal High ou dans le costume serré d’un banquier, malmené mais combatif, dans Hanzawa Naoki, ce sont juste deux rôles – totalement opposé – qu’il sublime, je trouve. Par ailleurs, ces deux séries que je viens de citer n’existe presque que grâce à Sakai Masato qui, a lui seul, leur donne beaucoup de saveur.

Actrices de l’année :

Ueto Aya - Aragaki Yui

Ueto Aya - Aragaki Yui


J’ai déjà beaucoup parlé d’Ueto Aya sur ce blog (ou ailleurs), donc je passerai pour ne pas donner l’impression d’être ‘trop’ fan. Même si c’est sans doute trop tard. Juste pour rebondir sur mon classement drama, elle est sublime dans l’excellent – je ne le dirai jamais assez – Nageroboshi. Par contre, faut le reconnaître, dans Hanzawa Naoki, son personnage n’était pas trop valorisant (une de mes rares critiques dans cette série d’ailleurs).
Aragaki Yui est une actrice que j’attendais depuis le début, une sorte de pressentiment (et de faiblesse devant son visage, je le reconnais). Ses rôles ne sont pas toujours géniaux sur le papier, mais elle parvient régulièrement à surprendre (mais pas toujours, voir Koisuru Midori cité plus bas). Par exemple, son personnage dans Legal High ne la mettrait pas spécialement en valeur, pourtant, elle y excelle et parvient, petit à petit, à s’affirmer comme le pendant féminin de Sakai Masato. C’est encore plus visible dans la saison 2. Je reviens, encore une fois, sur son beau duo avec Ayano Gou dans Soratobu Koukoushitsu, un de mes couples préférés niveau J-drama.

Miyazaki Aoi - Nounen Rena
Miyazaki Aoi - Nounen Rena

Miyazaki Aoi, c’est pour sa très convaincante et belle prestation dans Going my Home (et, également, dans le film My So has got Depression) qu’elle trouve sa place ici. J’aime beaucoup la douceur et maturité qu’elle dégage en interprétant ses personnages. J’ai déjà commencé, mais je continuerai dans les mois à venir à éplucher un peu sa filmographie ou autres séries dans lesquelles elle a joué (faudrait que j’avance dans Atsu-hime d’ailleurs). C’est ma grande surprise côté actrice cette année.
Enfin, Nounen Rena, c’est surtout pour marquer son rôle dans Amachan où elle est terriblement attachante. J’espère que, par la suite, elle confirmera cette impression plus que positive.

Meilleures OSTs :


Pour cette catégorie, la musique parlera mieux que moi avec des mots :

Ryômaden
Ou celle-ci, ou encore celle-là.

Nankyoku Tairiku
Ou celle-ci (cette dernière m’a laissé une forte impression lors de l’épisode pilote !)

Sunao ni narenakute 
Ou celle-ci, ou encore celle-là (qui pourrait aller dans le top suivant).

Hanzawa Naoki

Itsuka hi no ataru basho de
(La musique qui sert de fond sonore :)

Mais je vais quand même causer un peu. C’est assez difficile de juger sur les bandes sons de tous ces titres. C’est là une sélection de mes meilleurs souvenirs en fait, donc pas forcement sur les meilleures OSTs (dans certains cas, j’ai décidé de prendre en compte aussi les génériques). Dans cette sélection, Ryômaden rencontrera sans doute vos faveurs, la série est bien connue pour son OST qui a fait unanimité.
Mais, à côté, je vous invite fortement à vous intéresser sur celle de Nankyoku Tairiku qui est particulièrement réussi. Son ambiance musicale est une des meilleurs qualités de cette série.
Les trois autres séries représentent quelques coups-de-cœur plus ponctuels ; par exemple, Itsuka hi no ataru basho de, c’est surtout pour sa piste principale que j’adore (j’ai même investi dans le CD, en démat', qui comprenait cette piste).

Meilleurs génériques :

Attack No. 1
Opening : "Attack No. 1", Saki Fukuda
Ending : "Yume no Chikara", Ueto Aya

Control
Ending : "銀河の星屑", Keisuke Kuwata

Soratobu Koukoushitsu
Ending : "Contrail", Namie Amuro

Quelques belles découvertes en 2013. Je ne les donnerai pas toutes cependant. J'ai beaucoup parlé d’Ueto Aya, et je vais continuer, "Yume no Chikara" est un de ses titres que je préfère. Il sert de générique de fin pour Attack No.1, mais, mine de rien, l’opening, lui aussi, je l’ai vraiment aimé (même si musicalement, il ne mériterait pas de gagner un prix).
J’aurais aussi découvert cette année Namie Amuro. C’est une sacrée star en fait, mais je ne la connaissais pas. J’apprécie bien, mais si je doute que je devienne devenir fan, un jour, "Contrail" est plus que cool, j’adore même !
Du côté des voix masculines, j’ai été séduit par Keisuke Kuwata qui a signé des génériques pour Saikou no Rikon et Control. Une de mes plus grosses surprises.
Bonus pour finir, May’n a signé un générique pour un drama en 2013 ! Real Onigokko the Origin, aucune idée de ce que ça vaut, mais son titre "Run Real Run" donne ça ! May’n ! Vivement sa prochaine tournée internationale.

Déception de l’année :


Attention Please – Australie
Shotenin Michiru no minouebanashi

Il fallait bien des déceptions dans ce bilan. Mais, je ne les mets qu’à la toute fin de ce bilan. *Roulement de tambours* Ce sera donc, d’abord, le deuxième film d’Attention Please, le spécial Australie ; j’attendais une conclusion acceptable, rien, ce qui est bien regrettable. Ueto Aya joue dedans, bien évidemment, donc regardez le quand même.
Shotenin Michiru no minouebanashi est la série de l’année que j’ai le moins apprécié. À mes yeux, elle est plus que dispensable et ne vous manquera pas (sauf si vous êtes fan de Toda Erika), mais j’en ai déjà parlé, ici sur ce blog.

Je pourrai aussi citer d’autres titres que je pourrais qualifier de 'moyens', comme le film Koisuru Midori qui mérite à peine qu’on s’y attarde. Mais, en général, ce ne sont pas vraiment des déceptions, étant donné que je n’avais pas de grandes attentes. Pour ce dernier exemple, c’était juste pour voir un film dans lequel joue Aragaki Yui.
Control n’est pas une série pour laquelle j’ai une grande affection (j’ai un problème récurrent avec ce genre de série policière), mais, mine de rien, je fus positivement surpris par quelques épisodes et quelques détails.
J’espère, par contre, que Yae no Sakura ne se retrouvera pas dans mes déceptions de l’année prochaine. Après une séquence sublime sur la guerre de Boshin, surtout les derniers épisodes en plein cœur d’Aizu, avec Ayase Haruka qui est superbement impressionnante dans son personnage de Yae (vraiment !), on traîne désormais dans une séquence mollassonne, peu intéressante scénaristiquement (mais historiquement, si). Je suis très déçu dernièrement. J’ai mis un peu la série en pause, pour m’y relancer plus tard avec l’espoir qu’elle redécolle.
Assez peu de déception, même très peu, cela tient au fait aussi que je les évite. Une affiche, une bande-annonce, un synopsis en dit souvent assez long pour savoir si on pourra apprécier ou non, pour savoir si la série mérite qu’on s’y attarde ou non.

Conclusion


Voilà, j’arrive au bout de ce premier bilan. J’avais terminé, en 2012, seulement 13 séries TV, pour 16 en 2013. À côté, il y a aussi 10 autres qui sont en cours de visionnage (ou en pause), et enfin 6 films ou téléfims vus (la liste complète ici).C’est sans compter que cette dernière année fut aussi celle durant laquelle j’ai commencé sérieusement des taiga (Yae no Sakura sera sans doute le premier que je finirai) et un asadora (le très chouette Amachan), ce qui chiffre vite en nombre d’épisodes. 2013 a ainsi confirmé une certaine tendance : je regarde de plus en plus de drama japonais. De nombreuses explications pourraient être soulignées (allant de la simple curiosité jusqu’au fait que ces productions répondent peut-être plus à mes attentes actuelles), reste que ce n’est pas vraiment volontaire. J’aime ça, donc je regarde. Rien n’empêche que je pourrais m’en lasser demain, mais 2014 sera, sans doute, encore une année très colorée J-drama. Et la liste des drama que j’ai envie de voir est longue, très longue, puis il y aura de nombreuses nouveautés qui m’attireront aussi à coup sûr. Je ne doute pas que j’aurais encore de nombreux coups-de-cœur !