lundi 31 décembre 2018

Bilan J-music 2018 – partie 1 : les découvertes et clips

Aoi Eir - 藍井 エイル - bilan J-music 2018

Une nouvelle année se termine, il est donc temps de faire un peu le point sur ces douze derniers mois. On va débuter côté musique, avec de la musique japonaise bien évidemment.

Une bonne année musicale pour ma part avec pas mal de coups-de-cœur et de découvertes. Certes, ce n’est toujours pas vraiment du côté des concerts que je vais me réjouir, malgré un bon cru 2018 dans nos contrées. N’étant en France que pendant l’été ou alors que ponctuellement, il m’est donc impossible d’aller voir, par exemple dernièrement, Kokia et One Ok Rock, ou encore les Angerme en juin ; même Hatsune Miku était de sortie à Paris cette année. Si les planètes sont correctement alignées et avec un peu d'aide de madame Chance, peut-être que je pourrais être sur Paris début mars pour Man With A Mission... Sait-on jamais. Dans tous les cas, comme les années précédentes, Japan Expo était donc mon gros et seul moment live avec cependant plein de bonnes surprises, essentiellement sous le signe des idols cette fois-ci : en particuliers les =LOVE, kolme (alors appelée callme) et Marina Kojima de miraiskirt.
J'espère d'ici la fin 2019 pouvoir enfin me programmer un voyage au Japon, ce serait alors l'occasion de vivre enfin la j-music sur place ; du moins ce serait l’un des mes objectifs.

C'est surtout côté des achats que ce fut une année prolifique : avec pas moins de 23 albums, 46 singles et 7 DVDs de concert achetés ; j’ai largement battu le record de 2017. Ces derniers DVDs sont la nouveauté de cette année, et j’avoue que c'est quelque chose que j’apprécie beaucoup (et de plus en plus). L’essentiel concerne des sorties 2018, à l’exception notamment de quelques rattrapages avec par exemple d’anciens titres de  Kana Adachi, de Inoue Sonoko, de Ohara Sakurako ou encore de miraiskirt. La quasi intégralité a été commandée sur CDJapan qui offre un service toujours aussi impeccable. À noter quand même quelques sorties en France avec les derniers albums de Perfume, Tokyo Pop, et celui de Kokia, Tokyo Mermaid, qui sont désormais disponibles chez nous à des prix en plus très raisonnables. En bonus, quelques achats goodies de Ohara Sakurako (pour qui j’ai par ailleurs lancé un nouveau blog) avec un beau photobook et le coffret pour son 5e anniversaire.
Ma principale innovation cette année a donc été le choix de me procurer des coffrets DVD de concert avec des cibles de choix, en priorité Ohara Sakurako (qui est géniale sur scène !) et Leo Ieiri. Mine de rien, j’en ai acheté sept. À défaut de ne pas pouvoir les vivres au Japon, avec un bon casque, visionner ces concerts sont des excellents moments ; je me suis par exemple régalé dernièrement avec le live d’Airi Suzuki au Nippon Budokan.
Ma situation personnelle ayant connu un important et positif changement en cette fin d'année, 2019 ne sera pas synonyme de ralentissement niveau commandes (au contraire).

Trêve de blablas, on va passer aux tops pour résumer cette année 2018.

Top J-Music 2018 : mes découvertes


On va suivre pour cette première partie de ce bilan musical le même plan que l’année dernière. Je vais donc tout d'abord mentionner les artistes que j’ai découverts cette année. Si Ohara Sakurako avait occupait le haut du classement l'année dernière, qui pour cette année ? Je vais déjà spoiler un peu, ce qui ne surprendra sans doute que bien peu les habitués, je ne vais mentionner ici que des chanteuses.

Kojima Marina - JE 2018

5 - miraiskirt / Kojima Marina (ミライスカート / 児島真理奈)


Marina Kojima est une idol solo officiant sous le nom de miraiskirt ; elle fut un réel coup-de-cœur musical et humain lors de la dernière édition de Japan Expo. Elle chantait sur une petite scène, mais une jolie affluence ; ses shows étant vraiment chouettes, le public grossissait. Elle semblait vraiment prendre du plaisir pendant ces quatre jours. J’avais pu échanger en plus un peu avec elle, l’échange étant plus facile du fait qu’elle parle un peu en anglais ; je l’avais trouvé vraiment gentille et chaleureuse.
À la suite de cela, j’ai pris l’habitude de fréquenter Showroom pour la suivre (ainsi que d’autres groupes que j'aime bien comme le suivant dans ce top). J’aime bien le concept d’un salon virtuel permettant d’échanger ainsi entre l’artiste et ses fans. Mari-chan y fait régulièrement des apparitions. Lorsqu’elle m’avait reconnu la première fois sur le chat et même me répondre avec mon prénom, cela fait évidemment  plaisir ; depuis, j’ai toujours un petit bonjour en français. J’ai eu un peu moins de temps pour la suivre ces dernières semaines, mais je continue à surveiller son actualité, au moins via son Twitter.
Son parcours donne envie de continuer à l’encourager. En effet, miraiskirt était à la base un groupe de quatre membres, mais elles se sont séparées et Mari-chan a décidé de continuer seule, ce qui, semble-t-il, n’a pas toujours été évident pour elle. Le public allait-il continuer à la suivre ? Sa venue à Japan Expo s’inscrivait dans ce contexte. J’espère qu’elle pourra revenir en France en 2019 comme elle en a exprimé le désir à plusieurs reprises (elle adore voyager en avion en plus).

4 - ONE CHANCE



ONE CHANCE est un nouveau groupe féminin lancé par avex cet été que j’ai déjà présenté ici. Formé de dix membres (une partie venant du précédent groupe GEM), il s’agit d’une formation orientée danse et chant, un peu comme les E-girls par exemple. Je les surveille depuis les premières annonces, scrutant les news, dernières vidéos, les apparitions sur Showroom.
J’apprécie vraiment ce nouveau groupe qui me donne envie de les suivre ; j’espère la sortie d’un premier single ou album en 2019. Elles ont en tout cas pour l’instant partageaient sur la toile toute une série de titres convaincants dont on peut également profiter aussi chez nous. Un nouveau est déjà annoncé pour 2019 en vidéo. J’attends l’annonce du premier CD.

3 - Harutya (春茶) / Kobasolo


Parmi les chaînes YouTube que j’ai le plus suivies cette année, celle de Kobasolo est clairement en haut de la liste. Ce musicien, auteur et compositeur s’est notamment spécialisé dans la reprise de titres assez connus en collaborant avec différents artistes sur sa chaîne YouTube. C’est ainsi que j’ai découvert Kana Adachi dont je reparlerai plus tard, mais aussi Harutya que j’ai déjà présentée sur ce blog. Cette dernière a une voix magique. C’est d’ailleurs avec elle que j’ai découvert la chanson « Lemon » à la base composée et chantée par Kenshi Yonezu, clairement le plus grand tube 2018 au Japon. Sa reprise orchestrée par Kobasolo est juste magique. En fait, maintenant, je suis incapable de dire quelle version de « Lemon » je préfère...


Et ce n'est pas la seule collaboration réussie. Tous les titres chantés par Harutya sont vraiment beaux dont le tout dernier sorti à l'occasion de Noël.
Je vous conseille vivement d’aller faire un petit tour sur YouTube pour la découvrir, ainsi que plus largement toute la chaîne de Kobasolo qui regorge de petite pépite.

Sonoko Inoue - 井上 苑子
Sonoko Inoue

2 - Sonoko Inoue (井上苑子)


J'ai découvert Inoue Sonoko en tout début dannée, et depuis c'est une chanteuse que je suis énormément. Je l’ai découverte avec une série de ballades et de chansons sentimentales, toujours toutes très agréables. En fait, en parcourant un peu sa discographie en indies (2013-2014), on peut se rendre compte qu’elle avait plutôt débuté dans un genre pop-rock plus pêchu, un genre assez récurrent dans le milieu lycéen. On retrouve de plus en plus ce style dans ses dernières sorties offrant une musique pop des plus appréciable. Sa voix assez aiguës me plait beaucoup ; j’aime l’énergie qui ressort de ses musiques que l’on pourrait peut-être qualifier de classiques mais si plaisantes à écouter.
Elle a sorti notamment en cours d'année le mini-album Mine qui est vraiment très chouette et que j’ai vraiment beaucoup écouté, et dernièrement un dynamique dernier single « Fantastic / ファンタジック ».

1 - Adachi Kana (足立佳奈)


Adachi Kana - 足立佳奈
Adachi Kana

Malgré une bonne fin, cette année 2018 fut assez compliquée pour moi, j'ai de fait été particulièrement réceptif à une musique plus joyeuse afin de garder le sourire. Dans ce registre, c'est clairement celle de la jeune et pétillante Kana Adachi qui m'a plus réjoui. En l'écoutant, on ne peut qu'avoir le sourire ou se sentir mieux. Elle semble aussi rencontrer un réel succès auprès du jeune public au Japon ; une de ses musiques étant par exemple récemment très souvent reprise par de nombreux utilisateurs japonais de Tiktok. Elle s’était fait connaître à ses débuts en réalisant plein de petites vidéos musicales de 15 secondes ensuite postées sur les réseaux sociaux. Depuis, plusieurs de ces chansonnettes sont devenues des titres à part entière de ses déjà quatre single et désormais un premier album. « Fure fure watashi » a été mon ode à la joie de l’année.
Pour le public international, il est malheureusement beaucoup plus difficile de la suivre car son label ne diffuse rien sur YouTube ou sur les différentes plateformes de streaming. Du coup, je vais vous rediriger vers l’une de ses deux collaborations avec Kobasolo pour l’écouter un peu (ou le billet que je lui ai dédié) :


Bonus 1 : les redécouvertes, les Fairies et Sakura Fujiwara


Fairies
À côté des découvertes, il y a aussi des redécouvertes. L’une des plus marquantes pour moi cette années est assurément le groupe d'idols Fairies (フェアリーズ) que je connaissais un peu du fait de la diffusion de quelques clips qui passaient sur feu Nolife. Celles-ci ont sorti cette année un nouvel album nommé JUKEBOX rempli d’une folle énergie. Le déclic est venu avec le clip « Fashionable » qui aurait mérité à mes yeux d'entrer dans le prochain top. Et là tu te demandes pourquoi tu ne leur avais pas prêté plus d’attention auparavant... alors qu’elles avaient déjà sorti des titres énergiques et dansant excellents comme « Bling Bling my Love ». Leur nouvel album fait partie de ceux que j’ai le plus écouté cette année.

Sakura Fujiwara - 藤原さくらSakura Fujiwara (藤原さくら) qui vient de fêter ses 23 ans fait partie de ce trio de chanteuses propulsées dans un même laps de temps par Victor Entertainment, avec Leo Ieiri et bien évidemment Ohara Sakurako. Du fait de mon attention essentiellement focalisée sur ces deux dernières (surtout une en fait, je vous laisse deviner), j’avais moins fait attention à Sakura Fujiwara, erreur réparée cette année. En fait cela vient pour beaucoup de ses deux derniers mini-album green et red sortis cette année et qui sont de très gros coup-de-cœur. Sakura officie dans un genre musical, entre pop, folk et country, qui plaira en effet sans doute plus facilement à un public moins habitué à la J-music. À ce titre, je vous invite à écouter le n°2 du J-pop Social Club, un nouveau podcast lancé en fin d'année. Son premier DVD/blu-ray pour un de ses derniers concerts (regardez un peu cette vidéo !) est annoncé pour le début de 2019, je l’ai évidemment déjà précommandé.

Je veux également mentionner ici Airi Suzuki (鈴木愛理) car il ne s’agit pas en effet d'une découverte. J’y reviendrai plusieurs fois sans doute, mais Airi était une membre de l'ancien groupe d'idols °C-ute. Elle a débuté cette année une nouvelle carrière solo, avec un très bon premier album Do me a favor et une première tournée avec notamment un concert au Nippon Budokan. Je reviendrai donc plus en détail progressivement sur ces points au cours de ce bilan 2018.

Suzuki Airi

Aoi Eir - 藍井 エイル - REBLUE Nippon Budokan
AOI Eir - RE BLUE, Nippon Budokan, 2018

Bonus 2 : le come-back, Aoi Eir


Comment faire un bilan sans mentionner Eir Aoi (藍井エイル) ? En effet, celle-ci avait mis sa carrière en pause fin 2016 à cause de problèmes de santé. Ses fans attendaient depuis des news, quant à sa santé et à son retour sur scène qui serait forcement un bon signe. Ce fut le cas en février : le site officiel était mis à jour, son papillon émettait tel un battement de cœur, et quelques jours plus tard un clip était posté. BLUE IS BACK ! Moment dune intense joie !
Depuis, elle a signée une reprise réussie avec déjà deux nouveaux singles et aussi un concert au Nippon Budokan, en août, pour le plus grand bonheur des fans présents. J’ai également pu visionner ce concert grâce au coffret édité début décembre, un vrai bon et grand moment de musique, riche en émotions.Vivement 2019, je pressens un nouvel album en fin d’année.

Top J-Music 2018 : mes clips préférés


J’ai pris l’habitude cette année de faire des petites sélections mensuelles des clips que j’ai préférés chaque mois. Sans être forcement exhaustif, cela aide bien pour faire ces bilans de fin d’année. Je vais ainsi réunir ici cinq des clips que j’ai le plus aimés. Ce ne sont pas forcement mes musiques préférées, mais ce sont des vidéos musicales qui m’ont marqué du fait de la musique mais aussi de leur réalisation visuelle aidant à provoquer ainsi un réel impact dès la première visualisation.

5 - Maison book girl - « レインコートと首の無い鳥 / Imperméable et Un oiseau sans cou »



Je crois que j’ai encore jamais parlé du groupe d’idols Maison book girl sur ce blog, mais je trouve ce clip particulièrement réussi avec cette ambiance propre au groupe. Visuellement, j’ai été particulièrement agréablement surpris, avec ces tonalités de blanc/bleu parfois coupés. côté musical, c’est vraiment convaincant aussi ; j’aime bien me relancer ce titre pour varier mes playlists.
Rien que pour sa réalisation originale si réussie, je voulais mentionner ici ce clip.

4 - Ieiri Leo - « もし君を許せたら / Moshi Kimiwo Yurusetara »



Leo Ieiri occupait une très bonne place dans mes bilans musicaux de 2017, vous allez continuer à la trouver ici cette année ; elle reste assurément dans mon top de top artistes. Elle a notamment signé en milieu d’année un nouveau single « Moshi Kimiwo Yurusetara » particulièrement réussi. J’ai déjà présenté celui-ci sur le blog, avec un clip à l’ambiance oppressante soignée se déroulant dans un lieu clôt alternant entre des plans blancs et rouges. À noter que ce titre qui affichait une belle place dans le RecoChoku arrive également à accéder au top 100 2018 du Billboard Japan.
La short-version disponible sur YouTube ne rend pas pleinement honneur au clip, dommage que certains labels se limitent à des previews.

3 - Suzuki Airi - « Distance »



Je suivais donc un peu Airi Suzuki quand elle était membre du groupe °C-ute, un groupe du Hello! Project très bon qui s'est séparé en 2017. Chacune de ses membres a ensuite suivi une route différente, Airi choisissant d’enchaîner avec une nouvelle carrière musicale en solo. Et que dire d’autre si ce n’est que cette première année est une totale réussite ?
En toute honnêteté, en constatant qu’elle ne changeait pas de label (Up-Front), j’avais un peu peur de retrouver du Tsunku recyclé sous une forme solo (d’autant plus que j’ai trouvé cette 20e année du H!P assez terne sur le plan musical)... mais non, ouf ! Ils ont opté pour un approche différente, sans doute pour capter un autre public (au-delà des seuls fans d’Airi qui allaient évidemment la suivre) en privilégiant de nombreuses collaborations avec de grands noms de la J-music, comme par exemple les SCANDAL ou encore Ryosuke Imai (derrière le grand succès de Namie Amuro, « Hero »).
Ainsi entre mars et avril, les vidéos se multipliaient sur sa chaîne YouTube, en vue de son premier album solo qui devait sortir le 6 juin. Les trailers mettaient déjà en avant un titre qui marqua mes oreilles, « Distance ». Le clip est quant à lui publié le 2 mai, et devint un immense coup-de-cœur : la musique est excellente, la mise en scène dansante dynamique, j'adore. Airi nous offre en plus pour cette fin d’année de nouveaux MVs faits maison tout mignon.
J'aimais bien les °C-ute, j’adore désormais Airi Suzuki !

1er ex aequo - BiSH - « NON TiE-UP »



Dans le milieu des idols non-traditionnelles (dont parle régulièrement Gru sur son blog), après les BiS, les BiSH occupent le devant de la scène avec un style contre-courant volontairement provoquant. Et cette année, elles en ont offert un superbe exemple avec l’exaltant « NON TiE-UP ». J’ai vraiment été stupéfait par le clip et son ambiance futuriste. Il y a aussi ces expressions folles des membres du groupe ; elles sont comme possédées ce qui rend le clip encore plus enivrant à regarder. La vidéo parle d’elle-même.
Et là, tout dernièrement, avex a publié sur sa chaîne une version live de ce titre, les filles opérant dans une immense salle accompagnées par un orchestre... Et elles sont justes fantastiques !

1er ex aequo - E-girls - « Show Time »



Ma seconde grosse claque de l’année : « Show Time » des E-girls. Je ne sais pas vraiment si c'est mon clip préféré de l'année, il m'a cependant clairement fortement marqué jusqu'à le passer en boucle plusieurs jours d'affilé. J’ai ainsi donc préféré les laisser ex aequo avec les BiSH.
Je n’écoutais en fait presque pas les E-girls auparavant, et je suis donc tombé au hasard dessus lors de mes checks réguliers de la chaîne YT d’avex. Et ce clip claque très fort. Puissant visuellement, avec cette chorégraphie rapide et millimétrée, du côté sonore (et visuel aussi) on va plus vers des influences latines chaudes. Comme l’indique son titre, ce clip est un véritable show mettant en scène les qualités scéniques indéniables de ce groupe.
Du coup, désormais, même sans être devenu fan, je suis ce qu’elles font en attendant une nouvelle pépite comme « Show Time ».

Bonus : et quelques autres...


Mine de rien, cinq titres, c’est fort restrictif, cela ne peut pas résumer toute l’année ; je suis obligé de laisser de côté pas mal de clips que j’ai également adorés. Donc pour en mentionner rapidement quelques uns, on va élargir un peu la sélection en quelques lignes.
En 2018, j’ai notamment redécouvert les groupes sœurs des biens connus AKB48 et les cousines numérotées 46. Si j’ai toujours un peu de mal avec le groupe principal (par exemple leur dernier « No Way Man » est sympa mais je le trouve bourré d’artifices pour le faire paraître classe), les NMB48 m’ont enthousiasmé avec l’excellent « Yokubomono / 欲望者 ». À le revisionner aujourd'hui, et en les connaissant un peu mieux depuis, ce clip me donne désormais l'impression qu’un chapitre était sur le point de se terminer avec ce nouveau single ; impression renforcée désormais avec le single suivant qui signait le clap de fin de leur leader Sayaka Yamamoto.
Restons dans la même famille avec le dernier single des NGT48 dont le titre principal « Sekai no Hito e / 世界の人へ » fut tourné en Russie. La musique est joyeuse, sans être excellente elle fonctionne quand même très bien. J’adore surtout le concept : aller à l'étranger pour le tournage et aussi mettre en avant une fan locale (et donc s'adresser plus directement au public en dehors du seul Japon). Puis, visuellement, c’est vraiment charmant. Cette envie de partager avec le public dans leurs clips semblent être une marque de ce groupe.
Comment faire le bilan de 2018 sans mentionner une seule fois les DA PUMP ? Si Kenshi Yonezu a (très logiquement) mis tout le monde d'accord cette année, ils ont quand même frappé très fort avec un clip qui sent bon les boys-bands des années 90 « U.S.A. ». Dansant, avec des paroles et une chorégraphie simples et facile à mémoriser, le titre est efficace et a fait mouche. Je suis déjà revenu sur ce phénomène musical sur le blog. Depuis mai, le clip a été visionné pas moins de 136 millions de fois, ce n'est certes pas « Lemon », mais la performance reste remarquable (et sans doute au-delà des attentes d'avex). Ce titre était repris partout, même lors de concerts d’autres artistes que j’ai regardés cette année.
J’ai enfin créé une petite playlist sur YouTube avec quelques-uns des clips qui m’ont particulièrement marqué cette année avec par exemple Babymetal, Sekai no Owari, =LOVE, suga/es ou encore les Keyakizaka46 (un groupe qui m'a pas mal surpris ces dernières semaines), à cette adresse.

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On va s’arrêter là pour cette première partie. La seconde partie partie sera plus particulièrement dédiée à des tops des CDs que j’ai pu acheter cette année.
Et vous est-ce qu’il y a des artistes ou des clips qui vous ont marqué en 2018 ?

vendredi 14 décembre 2018

Achats J-music : septembre-novembre 2018

La période de septembre à novembre fut assez intense en ce qui concerne les sorties CDs au Japon qui m’intéressent. Cela est sans parler en plus de ce début décembre, je le ferai une prochaine fois. Pour l’instant, je vais donc me focaliser sur les achats des trois mois précédemment, avec une liste déjà bien garnie (voir ci-contre). On va faire comme la dernière fois en lisant tout cela en musique.

Kana Adachi - 足立佳奈Commençons avec Kana Adachi dont je pense tant de bien. Ce n’était pas n’importe quelle sortie puisque paraissant dans les box le 17 octobre dernier son tout premier album Yeah! Yeah! qui, fidèle à cette jeune artiste, est une ode à la bonne humeur et au sourire. Cet album (acheté dans sa version CD + goodies... un bracelet, dommage pour moi), en plus de tous ses premiers singles, réserve quand même quelques surprises avec certaines chansons qui s’approchent plus de la balade, élargissant ainsi avec réussite la palette musicale de Kana.
J’ai profité par ailleurs de cette commande pour me procurer son tout premier single que je ne possédais pas encore (à droite sur la photo : « Egao no Tsukurikata - Kimuchi - / Kokoro Harete / 笑顔の作り方~キムチ~/ココロハレテ »). Kimuchi~ (j’adore tellement quand elle prononce ce mot !)

Je me rends compte que j’ai oublié de préparer une photo pour le dernier et septième single de Inoue Sonoko (ci-contre) « Fantastic / ファンタジック » dont j’ai déjà eu l'occasion de parler un peu ici (acheté dans sa version CD/DVD comme presque tous les CDs mentionnés dans ce billet). Ne pouvant pas patienter, je m’étais déjà en fait acheté sur iTunes la version dématérialisée. 
J’attends également avec impatience son premier coffret DVD/BD pour l’un de ses concerts... Ce serait bien qu’ils en éditent un pour sa nouvelle tournée qu’elle va débuter à partir de ce mois.

« Sekai no Hito e », NGT48« Bokudatte Naichauyo », NMB48
« Sekai no Hito e », NGT48 & « Bokudatte Naichauyo », NMB48

Poursuivons avec des idols et les derniers singles de trois groupes, tout d’abord les NGT48 (« Sekai no Hito e / 世界の人へ »)  et les NMB48 (« Bokudatte Naichauyo / 僕だって泣いちゃうよ »). Si je ne suis suivais pas beaucoup auparavant les groupes de la famille des 48/46, je commence à m'y mettre et surtout à bien apprécier. Que ce soit côté NMB ou NGT leur dernière sortie est vraiment convaincante : une beau finish pour Sayaka Yamamoto, leader des premières avec un titre principal forcement poignant pour les fans du groupe, et un titre en Russie pour les secondes que j’ai adoré dès la première écoute. Dans ce lot, j’aurais même une préférence pour ce dernier vraiment réussi :

« Sekai no Hito e » - NGT48


Want you! Want you!  =LOVEOn retrouve aussi enfin dans ce billet les membres du groupe =LOVE avec leur quatrième single « Want you! Want you! » plutôt réussi et surtout débordant de bonne humeur (pour la face B, voir ci-dessous). C’est un groupe que j’apprécie de plus en plus depuis leur venue à Japan Expo 2018 ; elles nous offrent en plus régulièrement quelques lives sur YouTube.

« Ima Kono Fune ni Nore / 今、この船に乗れ! » - =LOVE

Iris Eir Ao
« Iris » de Eir Aoi
Allons désormais vers l'anison(g), avec une artiste majeure du milieu qui est revenue sur le devant de la scène cette année, je parle évidemment de Eir Aoi : son dernier single « Iris » est sorti le 24 octobre dernier. Son titre principal servait de générique de fin pour la série Sword Art Online: Alicization. Malheureusement, et sans grande surprise, le clip n'est pas disponible sur YouTube chez nous... mais, également sans surprise, c’est évidemment encore un très beau single (certes moins convaincu par le visuel du clip), accompagné dans cette version par un joli petit photobook bienvenu. J’essayerai de présenter plus en détail ce single, Eir Aoi reste quand même une de chanteuses préférées.

JUNNA et Manami Numakura
JUNNA et Manami Numakura
Poursuivons avec JUNNA et son premier album 17 Sai ga Utsukushii Nante, Dare ga Itta / 17才が美しいなんて、誰が言った, ainsi que le dernier single de Manami Numakura « Desires » (opening de l'animé Conception). J'ai déjà mentionné cette dernière dans ma dernière sélection musicale.
JUNNA signe donc son tout premier album, alors qu’elle n'est âgée que de 17 ans, avec l’assurance de sa voix puissante ; une étoile montante de l’anison. J’espère qu’on continuera à lui offrir encore de belles opportunités pour mettre en avant ses capacités vocales.


YOSHIKI feat HYDE et PERFUME
YOSHIKI feat HYDE et PERFUME
Mentionnons désormais des noms bien connus de la musique japonaise : YOSHIKI & HIDE qui collaborent pour signer ensemble « Redswan » qui servit de générique d'ouverture à la dernière saison de la série l'Attaque des Titans. Et également le fameux trio féminin electro-pop PERFUME et leur album Future Pop. Ce dernier est justement disponible en France, oui ; sur des sites comme la Fnac ou Amazon, vous pouvez vous le procurer facilement. Dommage que mon exemplaire soit arrivé avec son boitier cassé... alors que mes commandes CDJapan, avec bien plus de kilomètres à parcourir, n'ont jamais aucun souci.

« Future Pop » - PERFUME

Lemon Kenshi Yonezu / single BiSHPour les CDs, on va finir avec Kenshi Yonezu et deux solos des membres du groupe BiSH. Pour le premier, je me suis en effet enfin acheté son ultra-célèbre (à juste titre) single « Lemon » qui culmine actuellement sur YouTube avec pas moins de 232 millions de vues... Impressionnant.
Pour les BiSH, il s’agit en fait d'un CD avec deux titres solo : celui de Sentochihiro Chicchi « Yoruoji to Tsuki no Hime / 夜王子と月の姫 » et de Aina the End « Kienai De », dont j'avais en fait déjà parlé dans ma dernière playlist mensuelle ; le premier est vraiment prenant.

« Lemon » - Kenshi Yonezu

Ohara Sakurako - 5th Tour 2018 - Enjoy? -Ohara Sakurako - 5th Tour 2018 - Enjoy? -

Terminons enfin avec le meilleur, plus exactement la meilleure... Je parle de Ohara Sakurako. Oui, c’est la meilleure ! Dès que son nom est inscrit sur quelque chose, je deviens un peu comme un acheteur compulsif. Et justement, le 21 novembre dernier sortait le DVD (et le Blu-ray) de son live des 5 ans 5th Tour 2018 - Enjoy? - (accompagné d'un photobook, voir ci-dessus). Ce concert est juste magique (quelques images ci-dessous) !
Pour ces mêmes 5 ans de carrière, était également édité fin octobre une box avec pas mal de petits goodies forcement indispensable quand on est fan (ci-contre). J'en parle avec plus de détail sur mon blog dédié à Ohara Sakurako !

Ohara Sakurako - 5th Tour 2018 - Enjoy? -Ohara Sakurako - 5th Tour 2018 - Enjoy? -
Ohara Sakurako - 5th Tour 2018 - Enjoy? -Ohara Sakurako - 5th Tour 2018 - Enjoy? -
Ohara Sakurako - 5th Tour 2018 - Enjoy? -Ohara Sakurako - 5th Tour 2018 - Enjoy? -

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Ce sera tout pour ce petit bilan achats J-music. J'aimerais, comme à chaque fois, présenter plus en détail plusieurs de ces CDs ; on verra selon le temps disponible. Il me reste une commande pour le mois de décembre afin de clôturer cette année assez prolifique... ce qui signifie également qu'il faudra penser à préparer les bilans de 2018.

samedi 10 novembre 2018

Sélection musicale des mois d’août à octobre 2018


J’ai pris un peu de retard dans ma sélection mensuelle de clips sur YouTube. Alors, du coup, je vais rattraper tout cela en survolant rapidement mes principaux coups-de-cœur d’août, de septembre mais aussi d’octobre de cette année. C’est parti !

On va commencer cette sélection avec des sonorités moins courantes du côté du pays du soleil levant... avec pourtant un girls-band assez emblématiques de sa scène pop que voici :

E-girls - « My Way » (feat. FIRE BALL, MIGHTY CROWN & PKCZ®)

Très jolie surprise donc que ce featuring des E-girls avec des noms important de la scène japonaise reggae-dancehall pour deux titres dont celui-ci que j’ai posté juste au-dessus. Alors ça surprend à la première écoute, d’autant plus que les E-girls ne semblent ne tenir ici qu’un rôle secondaire, mais musicalement ça fonctionne très bien. En tout cas, ça a le mérite d’apporter un peu de la chaleur jamaïcaine à la pop japonaise. Pas d’inquiétude, depuis, les E-girls sont revenues vers un genre plus habituel (sympathique même si après ces titre et surtout l’excellentissime « Show Time », je regrette un peu ce retour au source).

Hoshino Gen - « IDEA »

Plus besoin de présenter Gen Hoshino qui est devenu en quelques années un nom incontournable de la scène pop masculine japonaise. Surtout depuis l’immense succès de « Koi » fin 2016. Il revint donc en août avec ce nouveau titre très efficace. Sans être révolutionnaire, j’aime beaucoup l’ambiance de cette chanson et aussi la réalisation originale du clip avec ces changements de plateaux et de décors en direct. De plus les choix d'instruments collent vraiment bien à son univers et se rapproche un peu de son époque Sakerock.

MIYAVI - « So On It » (feat Seann Bowe & Meron Ryan)

On va continuer avec une autre voix masculine, mais dans un registre différent, avec cette fois-ci le grand MIYAVI, avec « So On It » et Seann Bowe et Meron Ryan en featuring. Miyavi, c’est à mes yeux un petit ovni de la scène japonaise, bourré de talent un instrument en main ; ce guitariste samouraï nous offre toujours des sons assez forts et souvent surprenants, n’hésitant pas à s’imposer des défis. Puis c'est aussi un artiste qui est très ouvert à l'international. À chaque fois qu'il passe en France, comme en avril dernier, je n'y suis pas. Frustration...
À noter que vous pouvez aussi le retrouver depuis peu dans le film live de Bleach qui est disponible sur Netflix ; le rôle que joue Miyavi lui va justement très bien.

Sentochihiro Chicchi (BiSH) - « Yoruoji to Tsuki no Hime / 夜王子と月の姫 »

Quittons le mois d’août pour celui de septembre, un mois synonyme de cette nostalgie de voir l’été s’éloigner progressivement... Et le 5 septembre apparaissait justement sur la chaîne d’avex un long clip signé par Sentochihiro Chicchi du groupe d’idols BiSH : « Yoruoji to Tsuki no Hime / 夜王子と月の姫 »Avec ce titre, on est vraiment en plein dans cette ambiance nostalgie. Long, répétitif avec ses mélodies cycliques, la chanson et le clip sont pourtant hypnotiques. La musique joue à fond sur ces répétitions et le rythme lancinant pour nous absorber, comme prisonnier de cette spirale. Très belle surprise. 
À signaler que ce titre est l’une des deux faces d’un même single, l’autre étant signé par Aina the End du même groupe BiSH « Kienai De » et que j’ai également beaucoup aimé. Cette seconde chanson prend son temps pour s’imposer, mais une fois qu’elle passe un ton plus haut, cela devient vraiment très bon.

DAOKO - « Owaranai Sekai De / 終わらない世界で »

Passons désormais directement et sans transition à DAOKO avec son dernier MV pour la sortie de « Owaranai Sekai de » qui sert en même de chanson thème pour le nouveau jeu mobile de Nintendo Dragalia Lost. J’ai l’impression que les amateurs de DAOKO ont été un peu déçu par ce titre. Pour ma part, je l’ai vraiment apprécié. On reconnait toujours parfaitement le style de la chanteuse, avec sa voix bien reconnaissable ou ses inspirations. Le refrain est en plus vraiment très beau. Pour une oeuvre de commande, c’est vraiment très réussie.
Ah, oui, je sais l’image que j’ai utilisée pour ouvrir ce billet vient de son titre « Bang » sorti en 2017, mais pas grave, je trouvais que ça rendait pas mal~

NGT48 - « Sekai no Hito e / 世界の人へ »

On retourne désormais vers des idols, avec le titre principal du dernier single des NGT48, « Sekai no Hito e / 世界の人へ ». Si « Yokubomono », cette année, m’a permis de redécouvrir les NMB48, cette fois-ci ce sont les NGT48 qui me semblent plus jeunes mais qui débordent d’une belle joie de vivre dans ce clip. Il transpire en effet de générosités. Puis, cette idée d’aller tourner le clip en Russie en compagnie d’une fan locale, Arina (lire le billet de BonjourIdol), je trouve ça super. À noter qu’il existe aussi une version longue avec l’histoire complète.
Du côté des NMB48, je veux signaler aussi la sortie de « Bokudatte Naichauyo / 僕だって泣いちゃうよ » qui fait parti du tout dernier single du groupe avec leur leader Sayaka Yamamoto qui l’a quitté en ce début novembre.

suga/es - « Show no Tell »

Terminons septembre avec « Show no Tell » des suga/es dont je parle régulièrement sur ce blog. Au risque de me répéter, je vous encourage vraiment à suivre ce jeune groupe (qui était venu à Japan Expo en 2017) qui s’affirme de plus en plus avec son style sucré et acidulé. Elles ont aussi sortie ensuite en octobre une autre vidéo avec un titre plus dynamique qui donne un bon exemple de l’énergie qu’elles peuvent exprimer sur scène.

Du coup, passons à octobre... avec un peu d'anison(g) pour continuer à se mettre en jambe.

Manami Numakura - « Desires »

Je ne sais plus si j’ai déjà parlé de Manami Numakura ici, mais si ce n’est pas le cas voici son dernier MV « Desires » qui est vraiment excellent. Dans un style bien plus rock cette fois-ci, elle offre un titre vraiment inspiré et visuellement classe. Sans révolutionner le genre toujours dominé avec style par LiSA, ça fonctionne très bien et ce fut une belle surprise.

La période couvrant fin octobre, début novembre est assez riche en sortie de single, et donc de clips sur la toile, voici celui de Inoue Sonoko  « Fantastic / ファンタジック » qui porte bien son nom :

Inoue Sonoko  - Fantastic / ファンタジック »

Comme je suis quelqu’un qui aime bien se répéter... Ai-je déjà dit que j’aimais beaucoup la musique de la talentueuse Inoue Sonoko ? Il semblerait que oui, mais je vais donc quand même radoter. Avec ce nouveau titre, elle confirme son retour vers un style plus pop-rock bien marqué cette année, après une période plus axé musiques sentimentales (mais très réussies !). En fait, cette facette n’a jamais pleinement disparu, mais ses derniers titres, depuis notamment son dernier mini-album Mine, me font plus penser à sa période indé. Dans tous les cas, Inoue Sonoko : c'est bien et c'est beau !

Kenshi Yonezu - « TEENAGE RIOT »

On va enfin finir cette sélection trimestrielle avec un monstre de la musique japonaise qui se nomme Kenshi Yonezu (et seulement 27 ans) qui a déjà mis cette année une fois encore tout le monde avec son succès monstre « Lemon ». Il faudrait vraiment que je le présente plus longuement sur ce blog. Sans rien à prouver, il revient en cette fin d’année avec un nouveau double single Flamingo/TEENAGE RIOT chacun des titres avec des styles bien différents. Pour ce billet, j’ai choisi le second avec un ambiance groupe de rock qui ne sera peut-être sa meilleure chanson mais qui reste pour autant un excellent titre. 

** ** **

Voilà, pour ne pas noyer ce billet, j’ai essayé de faire une sélection pas trop longue, mais je pense quand même avoir bien fait le tour de mes principaux coups-de-cœur de ces trois derniers mois. À me relire, je crois que c’est la première fois que je mentionne autant d’artistes masculins, comme quoi.
N’hésitez pas à me dire si vous avez aimé des titres parmi ceux que je vous ai proposés ici ou si vous avez eu aussi d'autres coups-de-cœur que vous avez envie de partager.

P.S. : Je vous invite aussi à écouter le nouveau podcast Jpop Social Club qui revient désormais chaque mois sur l'actu, concerts, avec des focus et débats autour de la musique japonaise. Une chouette initiative qui mérite d'être connu par les amateurs de J-music.

vendredi 2 novembre 2018

[J-Drama] « anone », une seconde chance mais à quel prix ?

anone - あのね - j-drama
Retour d’une critique sur le blog avec le drama japonais anone (あのね). Il s’agit d’une série originale assez récente puisqu’elle fut diffusée entre janvier et mars 2018 sur NTV. Elle compte 10 épisodes d’une durée d'environ 55 minutes. Signalons déjà que le scénariste de ce drama est quelqu’un de reconnu dans le milieu puisqu’il s'agit de Yuuji Sakamoto qui a déjà signée d’excellentes œuvres en terme d’écriture. Je lui connais notamment Saikou no rikon, Quartet ou encore Itsuka kono koi wo omoidashite kitto naiteshimau ; ce dernier titre, ItsuKoi pour faire plus court, est même l’un de mes dramas préférés. Ses séries se distinguent par un travail profond sur les personnages, souvent torturés par la vie, avec une ambiance et un rythme posé, voire lent.

On va retrouver ces caractéristiques dans anone. Cette série (voir la bande-annonce ici) raconte l’histoire de Harika Tsujisawa (jouée par Suzu Hirose) qui à 19 ans, seule sans famille, sans logement, ne trouve pas sa place dans la société, survivant tant bien que mal avec des petits boulots que personne ne veut faire. Un jour, elle va découvrir un étrange sac de billets de 10 000 yens qu’une femme plus âgée, Anone Hayashida (jouée par Yuuko Tanaka) essaye à tout prix de récupérer et de détruire. C’est le début d’une rencontre qui va amener ces deux personnes sur un chemin des plus périlleux mais au cours duquel elles vont chacune trouver un espoir qui semblait perdu.

anone - あのね - j-drama -Suzu Hirose

anone, plus qu’une série porté par un scénario, c'est surtout l'histoire de ses personnages. Harika et Anone d'une part, mais aussi Kaji Mochimoto (jouée par Sadao Abe) et Ruiko Aoba (interprétée par Satomi Kobayashi). Je vais éviter de vous dévoiler les ressorts de leur histoire personnage pour ne pas gâcher le plaisir des premiers épisodes, mais quoi qu’il en soit chacun d'entre eux est particulièrement attachant.

anone - あのね - j-drama - Suzu HiroseHarika occupe donc le centre de l'histoire, mais elle n’est pas seule, au contraire, même si l’affiche de la série ne met qu’elle en lumière. L’actrice, la jeune Suzu Hirose (seulement 20 ans, que j’ai vue auparavant dans les excellents films de Chihayafuru), offre dans tous les cas une prestation des plus convaincantes. La vie l’ayant particulièrement maltraitée, elle ne lui accorde plus réellement de crédit ; au cours de ce drama, on la voit progressivement renaître, même peut-être simplement naître, trouver une place, des gens sur qui compter. Harika est un personnage profondément touchant et parfois même bouleversant. Elle va partager en plus avec Anone une relation vraiment forte. Harika échange souvent via une application mobile avec un étrange garçon, Hikoboshi, qu’elle ne voit jamais mais à qui elle se dévoile beaucoup. Encore une fois, je ne veux pas spoiler, mais j’ai trouvé ces moments, ces échanges par messagerie sur smartphone si bien travaillés, parmi les plus beaux de ce drama. 

Anone Hayashida est le second personnage central de cette histoire. Elle va trouver en Harika une jeune fille qu’elle va vouloir protéger et aussi lui permettre de retrouver un rôle duquel elle s’était trouvé dépossédée de nombreuses années auparavant. D’une force incroyable, elle va à chaque fois trouver le courage de faire face aux difficultés, malgré la douleur qu’elle peut ressentir. Comme je le disais auparavant, sa relation avec Harika est vraiment touchante. Son prénom - Anone - fait en plus échos à une habitude d’Harika lorsqu’elle parle : elle introduit en effet souvent ses phrases par あのね "anone...", "tu sais...".

Aoba est peut-être dans le quator le personnage le plus en retrait. Toutefois l’épisode, lorsqu’elle sera amenée à quitter les "siens" est d’une très forte intensité. Et elle est aussi le miroir de Mochimoto. Ce dernier est un personnage très étrange. Dès le début du drama, on apprend qu'il est condamné... touché par un cancer, il sait qu’il va bientôt mourir. C’est inéluctable. Conclusion à venir bien triste pour un pauvre homme qui s’avère avoir toujours été la victime de sa propre gentillesse et ses maladresses dans la vie.

Le scénario va quant à lui se concentrer autour de la contre-façon d’argent, suivre une spirale infernale dont le sombre Riichi Nakaseko (joué par Eita) va être le chef d’orchestre. Étrange scénario en fait. On comprend très bien que cela ne fonctionnera jamais, malgré leur volonté et des raisons honnêtes. Puis contrefaire des billets est un crime très grave ; toutes ces personnes sont loin d’être des criminels nés...

Toutefois, cette histoire n’est peut-être bien qu'un prétexte. Par ailleurs, si vous voulez une série dramatique riche en rebondissements à couper le souffle, essayer autre chose. Car comme je le disais, les personnages d’anone sont véritablement le cœur de l’histoire, et ce sont à chaque fois des individus simples, de simples femmes et hommes avec leurs blessures. Ce qui est le plus intéressant, c’est les suivre, voir leur évolution, les interactions, écouter les dialogues. Et beaucoup observer. anone est en effet une oeuvre très visuelle. Non pour une débauche d’effet spéciaux, d’effet de lumière ou je ne sais de quoi. Au contraire, l’ambiance visuelle de cette série est assez terne, monochrome, avec des dominantes bleues notamment avec les vêtements d’Harika, les couleurs sombres de l'imprimerie ou de la maison d’Anone au style assez daté. L’ensemble est très bien travaillé. Visuellement, la série peut paraître terne, alors qu’au contraire sa réalisation est superbe et participe entièrement à l’ambiance. La musique est elle-même assez discrète, elle accompagne légèrement mais joliment les différentes étapes de l’histoire.
De la chaleur, on en trouvera mais lors des moments d’échange : des regards plus soutenus, même des moments de silence, ou, parmi mes passages préférés, ces repas entre eux et les rires échangés pour des choses toutes banales. Au final, la série parle beaucoup d’argent, comme si celui-ci pouvait être la réponse aux problèmes, mais la réalité est bien différente, l’essentiel est ailleurs.

anone - あのね - j-drama - Suzu Hirose
anone - あのね - j-drama - Suzu Hirose


Je ne veux pas trop spoiler la série, je vais donc m’arrêter là. Même si, probablement, ce n’est pas un drama qui plaira à tout le monde, je vous invite vivement à essayer anone. Plus qu’à regarder, anone est un drama qui se vit. Ce type de dramas pour lesquels les Japonais peuvent exceller. C’est une série dramatique portée par un magnifique travail d’écriture et de réalisation. Les acteurs offrent de très belles prestations, en particulier la jeune et talentueuse Suzu Hirose qui interprété un personnage bien difficile ; mais aussi Sadao Obe et son rôle si touchant. "Tu sais...", sans effervescence, sans feu d'artifice, j'ai été vraiment touché par cette histoire, ces histoires remplies d'humanité.

samedi 27 octobre 2018

Weekend Dramanimique n°6, petit bilan

Alors que la seconde partie du mois  d’octobre aurait être dû plus tranquille pour moi, et donc propice au visionnage de dramas, partage de musique, etc. Ce n’est pas vraiment ça... Pour autant, le weekend dernier, nouvelle édition du désormais célibrissime (ou bientôt) Weekend Dramanimique proposé de nouveau par Bouya ! Et ce fut l’occasion pour moi de regarder un peu de dramas (japonais).
Comme pour les éditions précédentes, le but est simple : regarder autant de fiction asiatique que possible en essayant, en bonus, de respecter quelques options (échec pour ma part cette fois-ci), et partager avec les autres sur réseaux sociaux, surtout Twitter.

Voici la liste des participants (avec Twitter) : Bouya (@Bo0ya_), Titesilve (@SandrineSilve), Kiimiko (@sistersnasai), Minsootae (@MinSooTae), alikdream (@Alikdream629), Angel402 (@Angel402_), Lili (@lililou26150), Luthien (@Luthyx), Isley (@Isley_), Idril Palanen, Yuni (@LelfYuni), Cindy (@cindy127U), verslinfini, drama-addict (@dramaddictblog1), petiteluci3 (@Petiteluci3)

Pour ma part, j’avais visé modestement le palier de 6h mais que j’ai largement dépassé, puisque j’ai regardé environ 8h30 de films et de séries. En voici la liste :

Chihayafuru: Musubi anone - drama

Chihayafuru: Musubi - film japonais, 2018 (~ 2h10)
Il s’agit du dernier film de la trilogie Chihayafuru qui est tiré du manga du même nom de Yuki Suetsugu. Cette série met en scène des lycéens jouant à un jeu de cartes basé sur une compilation de cent poèmes japonais.
Je connais le manga depuis longtemps, de par sa réputation, mais sans jamais vraiment m’y être vraiment intéressé. C’est en entendant reparler récemment du titre avec le dernier film que j’ai eu envie de tester, d’autant plus que le rôle principal est tenu par une étoile montante des petit et grand écrans japonais : Suzu Hirose.
Et franchement, c’est excellent ! Ce troisième film conclue en tout cas vraiment bien cette trilogie. Ce que je retiens surtout, au delà de la découverte de Suzu Hirose, excellente, c’est bien cette mise en scène des parties de karuta. C’est particulièrement réussi et on ressent très fortement la pression ; on transpire avec eux, etc. Le karuta, avec ces films, n’est plus un simple jeu de cartes, mais un véritable sport de haut niveau, avec toute la pression qui l’accompagne.
Une très bonne surprise, avec des personnages attachants - j’aurais bien aimé quand même un choix plus clair à la fin de la part de Chihaya... mais qui sait une suite ? -, et la découverte du karuta.

Chihayafuru: Musubi Chihayafuru: Musubi
Chihayafuru: Musubi Chihayafuru: Musubi
Chihayafuru: Musubi Chihayafuru: Musubi

Anone - drama japonais, 2018, épisode 2-5 (~3h20)
On continue avec Suzu Hirose. Après de tels films, je voulais voir autre chose, et anone a justement pas mal fait parlé de lui. Ce drama raconte l’histoire de Harika Tsujisawa (Suzu Hirose donc), une jeune fille seule, sans plus aucune attache familiale, qui va se trouver dans une drôle d’affaire de faux billets. Elle va alors être amené à faire la rencontre de différentes personnes au passé toujours assez difficile. Pour autant, cette histoire raconte d’une certaine façon la renaissance de Harika qui va retrouver un petit cocon protecteur. Mais c’est loin d’être aussi simple.
Ce drama est scénarisé par Yuuji Sakamoto, un grand nom dans le milieu avec des titres comme Saikou no Rikon, ItsuKoi ou encore Quartet pour des séries que je connais. Il apporte toujours un grand soin dans le développement de ses personnages, des dialogues, etc., donnant ainsi une réelle profondeur à ses séries.
Anone n’est pas une série marrante, au contraire, on plonge ici dans le quotidien difficile, même parfois meurtri de tous ces personnages qui ne vont pas forcement faire les bons choix. Mais ils sont tellement attachants, j’espère que cela ne va pas mal finir...

anone - Suzu Hiroseanone - Suzu Hirose
anone - Suzu Hiroseanone - Suzu Hirose
anone - Suzu Hiroseanone - Suzu Hirose

Je ne veux pas encore en dire trop, j’en suis actuellement à l’épisode 6, et je veux surtout savoir comment cela va avancer. En tout cas, si vous cherchez un bon drama japonais dramatique et prenant, anone s’avère un très bon choix.

Legal High - Sakai Masato - Yui AragakiCode Blue - season 3rd

Legal High - drama japonais, épisode 1 (~50 minutes)
Revisionnage ici, pour montrer la série à une amie. Rien de particulier à redire sur ce drama que j’adore. Qu’importe le nombre de fois que je revisionne la série, elle me plait toujours autant ; cela me plait de retrouver Sakai Masato dans son rôle de Komikado-sensei, un avocat excentrique mais hilarant.
Legal High reste à mes yeux une référence dans les comédies japonaises.

Legal HighLegal High

Code Blue, saison 3 - drama japonais, épisodes 9-10 (~1h40)
Série finie. Étrange sensation avec cette troisième saison de cette saga culte. J’ai aimé retrouvé les personnages de Doctor Heli, retrouver les sensations de ce qui fut l’un de mes premiers dramas. J’ai moins aimé ces nouveaux internes qui manquaient d’intérêt. Puis, malgré l’évolution intéressante de Aizawa, Shiraishi, etc., la série manquait aussi un peu d’ambition. J’ai donc aimé retrouvé Code Blue, tout en étant déçu de ne rien avoir de plus. Quoi qu’il en soit le final était vraiment réussi - si ce n’est les 20 dernières minutes avec un peu trop de blablas.

Code Blue, saison 3Code Blue, saison 3
Code Blue, saison 3Code Blue, saison 3

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Voilà, cela reste un bilan assez modeste. Toutefois, avec ce sixième weekend dramanimique, j’ai pu en profiter pour avancer dans mes dramas, et c’est déjà cool. En tout cas, depuis quelques temps, je ressens vraiment le besoin de revenir vers les dramas japonais. Il y a quelque chose de beaucoup plus authentique dans les séries japonaises qui me manquaient.