mardi 31 juillet 2018

Sélection musicale du mois de juillet 2018

Playlist J-music - ONE CHANCE (Avex)

On arrive presque en août, il est donc temps de finaliser ma petite sélection j-musicale avec les différentes sorties sur YouTube. Ce mois induirait logiquement des titres plus estivaux, mais il n’y aura ici pas tant de sable blanc, soleil et maillots de bain que ça.

EDIT : Désolé, une partie des vidéos YT ne peuvent pas se lancer directement ici (en particulier les vidéos d’Avex, thx à eux...), mais pour celles-ci je rajoute un lien pour visionner le clip directement sur YouTube. Désolé pour le confort.

J’ai d’ailleurs envie de commencer en force cette playlist avec les Fairies, un groupe qui est un réel gros coup-de-cœur depuis que je l’ai redécouvert avec leur clip « Fashionable » que j’avais posté le mois dernier. Je connaissais déjà un peu cette formation mais, pour une raison que j’ai aujourd'hui du mal à comprendre, je n’y avais pas tellement montré d’attention. Pourtant, purée, qu’est ce groupe envoie du lourd ! Avec de la classe, une classe de folie ! Je vous laisse donc avec une version live de « Let it go » qu’Avex a posté sur sa chaîne dans le cadre du prochain coffret DVD/BD qui sortira en septembre (évidemment déjà précommandé)... Place aux artistes :


Alors que les nombreux clips vus auparavant m’avait déjà convaincu, cette vidéo m’a quand même mis une jolie claque. Si certaines de leurs musiques sont accompagnés de chouettes chorégraphies - car les Fairies assurent diablement niveau danse - peut-être plus marquantes qu’ici, cette version de « Let it Go » dégage une telle ambiance : les filles affichent un charisme affolant, niveau gestuel, regards, chant, qui donne tellement envie d’être dans cette salle de concert. Purée quoi, certes je suis généralement bon public, mais là, je me suis pris personnellement une belle claque. Assurément, vous entendrez encore parler des Fairies sur ce blog.

Ma playlist pourrait presque se limiter à ce titre, mais il y a quand même quelques autres vidéos qui méritent d'être mis en avant. On va donc enchaîner avec l’une de mes chanteuses préférées, Leo Ieiri, qui va sortir début août son prochain single dont le MV est déjà en ligne. Elle revient cette fois ci avec une superbe musique avec une ambiance forte, une belle mélodie. Le clip est par ailleurs assez classe. C’est toujours frustrant de devoir se contenter de version courte, mais voici quand même « もし君を許せたら / Moshi Kimi o Yurusetara » :


Continuons avec une artiste anison que j’aime aussi beaucoup : May’n. Elle signe cette saison de nouveaux génériques d’animés dont le puissant « 天使よ故郷を聞け / Tenshi yo Furusato o Kike ». Ce titre a la particularité d’être composé par Kent des Salty Dog ce qui se traduit par une ambiance rock plus lourde et bien pêchue qui colle parfaitement au style de May’n (du moins celui que je lui préfère) :


Petite parenthèse désormais. En effet, ce mois de juillet a également été celui du teasing par la puissante et prolifique agence Avex d’un tout nouveau groupe féminin ONE CHANCE formée par dix membres (dont certaines anciennes de GEM) qui ont entre 17 ans pour l’une et 26 ans pour les plus âgées Actuellement, seules quelques vidéos promotionnelles sont disponibles (leur premier titre n’est sur la plateforme AWA, mais elle-même indisponible en dehors du Japon). Elles ont donné leur toute première performance live il y a quelques jours seulement. Cette nouvelle formation me hype vraiment à fond. J’adore la musique utilisée pour les vidéos, ainsi que les visuels :


ONE CHANCE : Twitter || site officiel

On pourrait dire que ce groupe s’inscrit dans la continuité des gros groupes d’Avex, comme les E-girls, avec notamment un très gros travail sur la danse et aussi le côté rythmé, dansant et accrocheur des musiques, le tout pour se garantir un bon succès. C’est d’ailleurs tout un pan de la musique japonaise qui se rapproche sans doute le plus de ce qu’offre régulièrement la Corée du Sud en terme de girls band ; si vous êtes donc plus penché k-pop, c'est possiblement un groupe qui pourrait bien vous plaire.
Quoi qu’il en soit, les ONE CHANCE ont à mes yeux un très gros potentiel, j’attends avec hâte la sortie de leur premier clip. Je conclue ce chapitre avec une vidéo qui met en avant les qualités de danseuses des dix membres du groupe :


C'est l’été quand même ! Alors pour ne pas trop se perdre, je vais revenir vers un clip bien plus de saison avec l’une des dernières sorties des Tsubaki Factory, une très bonne formation du Hello!Project. Voici cette fois-ci « 今夜だけ浮かれたかった / Only for Tonight, I Wanted to be Playful » :


Ce titre au rythme effréné met en avant le (faux) petit côté rebelle de ces jeunes femmes qui ont envie que cette nuit ne s’arrête pas. Kimonos, feu d’artifice, le tout avec une musique joyeuse, le clip fonctionne parfaitement bien.

Changeons d’ambiance pour aller vers la pop-punk assumée d’un groupe que j’affectionne particulièrement, les suga/es, « 噂話 / Uwasabanashi ». Rien à redire sur ce titre qui montre de nouveau toutes les qualités de cette formation conduite par Noah qui a une voix et un charisme assez fou micro en main. Les suga/es mérite vraiment de réussir sur scène, et j’aimerais tellement qu’elles sortent un CD (et les revoir en France...)...


J’ai régulièrement mentionné Kobasolo sur ce blog, un artiste multi-talents qui, sur sa chaîne YouTube, collabore avec nombre d’artiste pour des reprises de musiques bien connues. Celle qui m’a le plus marquée dernièrement est la reprise de la populaire chanson « Secret Base » aux côtés de la jeune Emii du groupe Theme Park Girl (テーマパークガール). Malgré son jeune âge (elle est collégienne me semble-t-il), elle réalise une belle performance en interprétant ce titre avec de belles émotions, portées par son âge et sa naïveté. 


Mon mois de juillet a été en partie marqué par un jeu mobile auquel j’ai beaucoup joué : Bang Dream! Girls Band Party!. C’'est un jeu de musique (où il faut jouer des morceaux en appuyant sur des touches en suivant le rythme des nombreux titres) dans la veine bien populaire de ces jeux portés notamment par la licence Love Live!. Ici, celui-ci met en avant cinq groupes de cinq membres basées sur des formations assez classiques (chanteuse, guitare, basse, batterie, etc.), avec donc autant de personnages à collectionner dans autant de multiples styles différents (et niveau de rareté, le pouvoir du gatcha~). Le système de jeu fonctionne très bien, le tout porté par une belle discographie pour ces groupes, mais aussi des reprises de titres connus, dont « Secret Base » par ailleurs. Particularité, les groupes 2D sont évidemment doublés, mais également sur scène avec les seiyuus/chanteuses s’offrant d’immense scène, dont les filles de Poppin’Party (les héroïnes de l’animé Bang Dream!, disponible chez Wakanim) dont voici le joyeux « Happy Happy Party! » :


On va bientôt clôturer cette sélection tout d’abord avec une chanteuse bien connue du public de dramaland puisqu’il s’agit pas moins de Ai Otsuka, mondialement connue pour son « Planetarium » utilisé dans le drama Hana Yori Dango. Elle va sortir en septembre un nouveau single avec comme titre principal le beau « ドラセナ / Dracaena » :


Et pour finir de façon joyeuse et estivale, je vais vous laisser avec du « Bang!Bang!Bang! » des Silent Siren qui a été posté sur la chaîne taïwanaise de Sony Music :


Je vous dis à bientôt, ou déjà à dans un mois avec la playlist du mois d’août ! N’hésitez pas à me donner votre avis sur tous ces titres et artistes ou à partager vos propres découvertes de juillet.

lundi 30 juillet 2018

Petit bilan dramas du mois de juillet 2018

Le mois de juillet et le fait d’être posé tranquillement quelque part m’a permis de visionner quelques dramas, en finir et en commencer de nouveau.

Je vais commencer du côté des J-dramas. J’ai toutefois actuellement beaucoup de mal à trouver une série qui me fait véritablement envie. En fait, il y en a, mais à côté je me suis tellement habitué à la facilité de regarder des dramas coréens via des plateformes légales de diffusion comme Viki et Netflix. Ces dernières ont une offre abondante niveau séries coréennes et qui plus est parmi les plus récentes et les plus populaires. Par contre, côté Japon, c’est beaucoup plus compliqué. J’ai déjà fait le tour de ce qui m’intéresse chez Crunchyroll ; chez Viki, on retrouve pas mal de titre semblable. Netflix a quelques séries dont leur propre co-production mais en bien petit nombre.


Good Morning Call (en cours)

Good Morning Call - グッドモーニング・コール
Mon dernier J-drama en cours vient toutefois bien de chez Netflix ; il s'agit de Good Morning Call (グッドモーニング・コール). Cette série japonaise a la particularité de compter 17 épisodes (2016), un format peu habituel pour l’archipel, Fuji TV et Netflix cherchant peut-être à s’adapter au standart du voisin coréen. Toutefois, si j’apprécie beaucoup cette série, sa longueur est bien son principal défaut, l’histoire pouvait amplement se conclure correctement en 9-11 épisodes.
Ce drama raconte les aventures amoureuses des lycéens Nao Yoshikawa (jouée par Haruka Fukuhara) et de Hisashi Uehara (Shunya Shiraishi) qui vont se retrouver à vivre dans le même appartement. Le second, froid et distant, est une star de son lycée, populaire auprès de toutes les filles. La gentille Nao est à l’opposé, peu portée sur les études, maladroite, naïve. La rencontre entre ces deux jeunes va forcement être compliquée, mais des sentiments vont rapidement émergée, en particulier du côté de Nao.


Comme je le disais, j’apprécie fortement ce titre. Dans son format, sa narration, ses codes, Good Morning Call ressemble d'ailleurs beaucoup à Itazura na Kiss - Love in Tokyo que j'avais également bien aimé, que ça soit pour ses qualités mais aussi défaut.
On a ici une romance bien classique, une adaptation d'un shojo manga romance scolaire avec des personnages stéréotypés : Nao gentille et naïve, et Hisahi, distant et froid. Cependant, et forcement, des sentiments l’un pour l’autre, chacun les exprimant différemment selon leur caractère, vont naître et croître. C’est mignon et frais. Le fait qu’ils habitent le même appartement amène une dynamique positive intéressante avec pas mal de rebondissements plutôt bien gérés (comment tenir le secret ? comment gérer la cohabitation alors des sentiments grandissent ? les amis, les parents ?). Globalement, l’ensemble me plait ; Nao est particulièrement attachante, un attachement naturel pour un personnage qu’on ne peut qu’apprécier pour sa générosité et gentillesse. Il est toujours plus difficile à accrocher à des personnages froids comme Hisahi, mais ici ça passe globalement bien (mieux qu’avec Naoki dans Itazura no Kiss en tout cas).
À côté, les épisodes ont rapidement défilé, les sentiments ont éclos, ils les ont avoués après maints rebondissements, mais l'histoire continue quand même... Après la fin de l’épisode 12, je craignais le rebondissement de trop avec une nouvelle fille qui apparaît autour de Hisashi (nouvelle rivale donc). Pour autant, les épisodes 13 et 14 passent une nouvelle fois très bien, même avec des moments adorables.
Notre duo est encadré par tout un panel de personnages sympathiques, avec la traditionnelle bonne amie de l'héroïne, l’ami d'enfance de celle-ci, le pauvre garçon qui se fait toujours refouler, etc. À côté, plusieurs autres personnages complètent le tableau, en particulier autour d’Hisashi, notamment son frère et surtout sa belle-sœur Yuri qui pour moi a été le plus gros point gris de la première partie de la série par la redondance négative qu’elle apportait. 
Une saison 2 complète cette série, avec comme contexte désormais la vie universitaire ; si j’ai apprécié la série, je ne sais pas encore si je vais enchaîner directement avec cette suite, ayant peur que les mêmes mécanismes se répètent et finissent par me lasser.

What's Wrong With Secretary Kim (fini)

What's Wrong With Secretary Kim - 김비서가 왜 그럴까
Côté dramas coréens, j’ai terminé le très chouette What's Wrong With Secretary Kim (김비서가 왜 그럴까, 2018, 16 épisodes). Cette série était un pur plaisir à suivre. J’ai déjà explicité les principales raisons de cela dans mon billet sur le dernier Weekend dramanimique. J’ai rien de spécialement important à redire sur cette série qui m’a beaucoup fait rire avec ses situations comiques, mais aussi tous ces beaux moments entre Lee Yeong Joon (joué par Park Seo Joon) et sa secrétaire Kim Min So (Park Min Young). Mais en fait... je n’ai vraiment pas beaucoup plus à dire. Drôle de sentiment à la fin du dernier épisode : j'étais content de voir cette série se terminer, car je l’ai aimée, mais à côté, j’étais content de la voir se terminer justement pour tourner la page. Bizarrement, en quelle que sorte, je me suis lassé : la série continuait à jouer sans cesse sur ses acquis sans jamais vraiment pousser plus loin. Le fait que Min So change d'avis quant à son avenir m’a aussi pas mal déçu. Après, je continuais à aimer, à bien rire. Étrange sentiment que de ne pas avoir bien plus à dire sur une série aussi appréciable...

About Time (en cours)

Parmi les séries que j’ai commencé cet été, voici déjà About Time (멈추고 싶은 순간 : 어바웃 타임, 2018). J’ai visionné les 5 premiers épisodes (sur 16). Une surprise agréable, mais qui m’oblige à rester prudent.
Ici, on suit l’histoire de Choi Michaela, jouée par la très douée Lee Sung Kyung (que je connaissais par Weightlifting Fairy Kim Bok Joo) qui a la capacité de savoir combien de temps il reste à vivre pour chaque personne... elle comprise. Et justement, son compteur de vie lui indique plus qu’une centaine de jours. Elle vit avec ce compte à rebours depuis son enfance, ne pouvant rien faire pour l’arrêter. Elle veut alors réaliser son rêve, jouer dans une comédie musicale. Elle fera alors la rencontre avec un fils de chaebol (oui, on va pas chambouler dramaland là), assez imbu de lui même (idem), mais qui étrangement a un effet particulier sur son horloge de vie.
J’ai vraiment bien apprécié l'introduction de la série, bien aidée par l’actrice principale vraiment excellente. Mais, le perso masculin principal m’ennuie. Également, parallèlement, ça va vite... et je crains beaucoup que la série s’enlise dans son couple qui pour l’instant n’a pas su me convaincre pleinement. À voir ce que cela va donner, parce que le point de départ de ce drama me plait bien.

Come and Hug Me (en cours)

Come and Hug Me - 이리와 안아줘
Come and Hug Me (이리와 안아줘) est enfin la dernière série que j’ai débuté ce mois de juillet et c’est sans doute elle qui m'a le plus surpris et provoqué de réactions. J’ai actuellement vu les 16 premiers épisodes (sur les 32) ; ils racontent l’histoire tragique de Yoon Na Moo (joué par Jang Ki Yong) and Gil Nak Won (interprétée par Jin Ki Joo) qui douze ans auparavant avaient vécu un véritable drame. Le père de Na Moo, un tueur en série, avait massacré la famille de Nak Won dont la mère était une actrice célèbre. Tout s’est compliqué cruellement pour eux deux ensuite : Na Moo vivant avec la culpabilité du crime de son père, Nak Won avec le traumatisme de ce drame ; mais des sentiments forts rapprochent ces deux jeunes gens.
Cette série est vraiment prenante. Je donnerais en plus une mention particulière pour les deux jeunes acteurs qui jouent les deux personnages dans leur jeunesse, ils sont vraiment touchant ensemble et individuellement. Le drame se ressent dans chaque scène de la série, les regards sont par moment bouleversant, chaque événement qui complique les retrouvailles de ces deux êtres déchirés est difficile. On ne peut pas être insensible devant une telle histoire, devant de tels personnages, eux deux évidemment, mais aussi le père de Na Moo, un tueur mais un manipulateur horrible ou cette journaliste sans scrupule. C'est une série vraiment forte.
Je me garde les derniers épisodes pour finir la série en ligne droite quand j'en aurais le temps, pour en profiter un maximum.



 ** ** ** 

Voilà pour ce mois de juillet. Je ne prends plus assez de temps pour partager mes visionnages dramas, donc ce petit billet est le bienvenu pour compenser cela. Ce fut un bon mois. Pour le mois d’août, j’ai vraiment envie de continuer dans les j-dramas, si je regarde plus de séries coréennes en ce moment, mon attrait reste surtout japonais. Mes habitudes de consommation ont changé et l’offre japonaise suit bien moins côté légal, ce qui est bien dommage... Mais je ne renonce pas !

mardi 17 juillet 2018

Sonoko Inoue et son mini-album Mine

Inoue Sonoko - 井上苑子 - mini-album Mine
J’ai eu l’occasion de présenter la jeune chanteuse Inoue Sonoko (井上苑子) dans un précédant billet sur ce blog. Je continue à suivre son actualité avec attention. Elle a notamment sorti le 6 juin dernier un nouveau mini-album nommé Mine que je ne peux que conseiller, surtout qu’il est accessible facilement sur les plateformes de musique. Il réunit six nouveaux titres dont « Fumidasu Ippoga Bokuninaru » qui avait été mis en ligne quelques semaines auparavant avec une sortie digitale.
Je me suis commandé ce nouveau mini-album dans sa version CD/DVD (même si j’avais déjà craqué sur le store d’iTunes avant). Cette édition physique ne présente aucune réelle surprise dans sa présentation, toujours dans une dominante rose(-violet) mais j’aime beaucoup le bonus du DVD et le contenu musical est un réel plaisir.

Inoue Sonoko - 井上苑子 - mini-album Mine

J’aime particulièrement l’histoire que raconte ce mini-album : on reste dans les thèmes de prédilection d’Inoue, à savoir les sentiments, les émotions et surtout le sentiment amoureux. Cette compilation débute avec le titre principal qu’est « Remember », qui est aussi mon principal coup-de-cœur bien aidé par le clip très réussi. Je ne l’avais pas mis dans ma playlist des mois de mai-juin car je savais que j’allais faire ce billet.

Sonoko Inoue - « リメンバー / Remember »

Comme son titre l’indique, il s’agit essentiellement de se souvenir d’une personne absente, de son visage. J’aime beaucoup le rythme de la musique, sans réel pause, avec une intensité vraiment forte mais sans être étouffante, tout au contraire. Le clip est chouette, notamment ces alternances entre les moments où Inoue cherche quelqu’un, puis quand les choses s’inversent, elle assise lisant, se souvenant, les gens autour étant alors en mouvement sans jamais vraiment voir leur visage. « My Dear One » est le second titre de cet album et, ici aussi, il est facile de deviner de quoi on parle. Sur un ton un peu plus calme, Inoue explique à quel point cette personne est si importante. On enchaîne ensuite sur deux titres plus calmes : « One Scene » et « Chocolate » ; le second que je préfère compare le sentiment amoureux à la douceur du chocolat. De beaux titres plus reposant. Mais dès les premières notes de « Today », la batterie servant de déclic, on se reprend et le rythme remonte en intensité : on est le matin et une journée intense nous attend, mais elle se déroulera aux côtés de quelqu’un. On finit donc enfin avec « Fumidasu Ippoga Bokuninaru » que je mentionnais précédemment et qui apporte une conclusion positive sur la peur de l’erreur, sur la capacité de surpasser ses faiblesses.

Sonoko Inoue - « 踏み出す一歩が僕になる / Fumidasu Ippoga Bokuninaru »

Cette édition est donc accompagnée par un DVD comprenant un extrait d’un concert qui s’est déroulé en décembre 2017 à l’occasion de sa tournée « JUKE BOX » mais aussi de son anniversaire, Inoue fêtant alors ses 20 ans. Cet extrait de près de 30 minutes débute par une petite introduction dans les loges avant le concert, puis on enchaîne avec une sélection de trois titres, débutant notamment avec le très chouette « HeartBeat ». Le MC précédant « Sekai de ichiban » (le premier titre de son album JUKE BOX) a été aussi ajouté, offrant un beau moment pendant lequel Inoue, particulièrement émue, revient sur sa carrière, ses concerts devant son public, le remerciant pour son soutien passé et à venir ; la fin du MC est vraiment émouvante. Le très beau « Sekai de ichiban » conclue ainsi très bien ses paroles.

Inoue Sonoko - 井上苑子 - mini-album Mine - DVDInoue Sonoko - 井上苑子 - mini-album Mine - DVD
Inoue Sonoko - 井上苑子 - mini-album Mine - DVDInoue Sonoko - 井上苑子 - mini-album Mine - DVD
Inoue Sonoko - 井上苑子 - mini-album Mine - DVDInoue Sonoko - 井上苑子 - mini-album Mine - DVD

Bref, Inoue Sonoko signe ici un nouveau mini-album que je trouve particulièrement réussi. Avec Mine, elle reste dans des thématiques propres à sa musique, mais chose que j’apprécie particulièrement, avec un son plus pop-rock, plus proche de ses débuts avant de passer en major, tout arrivant à réellement transmettre de belles émotions. J’avais vraiment adoré JUKE BOX, mais je trouve qu’elle excelle dans ce registre plus dynamique. Par la suite, j’espère un bon équilibre entre ces deux registres qui peuvent très bien se compléter. Pour découvrir Inoue Sonoko, Mine est sans aucun doute un bon choix, je conseille ce mini-album sans hésitation en tout cas.

mercredi 11 juillet 2018

Sélection musicale des mois de mai et juin 2018

Playlist jmusic- Fairies

Après une petite pause et mon bilan J-music à Japan Expo, je vais reprendre mes billets playlist. Vous retrouverez ainsi ici une petite sélection de quelques uns des clips postés sur YouTube qui m’ont le plus marqué pendant les mois de mai et de juin. Je vous laisse écouter !

Courant mai, la promotion du premier album d’Airi Suzuki, ancienne membre du groupe °C-ute, prenait de l’ampleur et pendant cette période de nombreuses vidéos furent postées avec plusieurs clips. Même si je les apprécie tous, mon préféré est incontestablement « Distance » que j’ai déjà partagé dans mon billet sur les idols. Je vous laisse le réécouter :

Suzuki Airi - « Distance »

Le même jour, ce 2 mai, je redécouvrais un autre groupe : les E-girls. Leur nouveau titre « Show Time » était mis en ligne, et celui-ci est tout simplement superbe. Très accrocheur déjà son rythme, son ambiance, le clip est aussi totalement hypnotique avec la maîtrise des filles lors des chorégraphies et cette caméra qui circule au milieu du groupe et qui apporte encore plus de mouvements à l’ensemble... Qu’importe le nombre de fois que je le visionne, ce titre m’impressionne toujours autant.

E-girls - « Show Time »

J’ai déjà présenté Inoue Sonoko sur ce blog. C’est une chanteuse que j’apprécie vraiment de plus en plus. Pour la promotion de son nouveau mini-album Mine sorti le 6 juin (que j’essayerai de présenter prochainement étant donné je l’ai acheté), le clip « Remember » avait été posté. Cette chanson constitue la première piste de ce CD qui se démarque de ses précédentes sorties plus sentimentales. On retrouve ainsi ici Inoue Sonoko avec des sonorités pop-rocks plus proches de sa période indie, et c’est vraiment très bon !

Sonoko Inoue - « リメンバー / Remember »

MIYAVI est un chanteur et guitariste au talent bien connu et indéniable qui s’essaye à tellement de choses (il a même joué au cinéma dans Invincible de Angelina Jolie), très souvent avec brio. Avec sa maîtrise à la guitare et un sens aigu du show, son dernier titre publié sur internet « In Crownd » mérite lui aussi amplement un peu plus d’attention :

MIYAVI - « In Crowd » feat. Seann Bowe + Lia Kim

Le mois de mai a été marqué par le retour du groupe de kawai-metal le plus connu de la scène nippone, évidemment les BABYMETAL, avec le puissant « Distorstion », un nouveau clip qui présente notamment le nouvel univers du groupe autour duquel planent tellement d'inconnues. Toutefois, le solo de Suzuka, Su-metal, « No Rain, No Rainbow » m’a plus marqué en comparaison ; elle est toujours aussi impressionnante ! BABYMETAL est toujours bien là et il faudra continuer à compter sur ce groupe à l'avenir.

BABYMETAL - « NO RAIN, NO RAINBOW »

Le mois de juin a été particulièrement riche avec une pluie de titres vraiment sympathiques, l’été approchant, on a droit aussi à des clips beaucoup plus colorés, dans des paysages de saison, plages et cocotiers. Pour un exemple, voici « Summer Mermaid » chantée par Misako Uno, une des membres du groupe AAA. Je n’ai jamais vraiment accroché à ce dernier groupe mixte, mais ce titre là, en solo, me plait beaucoup. C'est une chanson qui fonctionne très bien avec ses sonorités chaleureuse et festive de saison. 

Misako Uno (AAA) - « Summer Mermaid »

Je vais désormais enchaîner avec ce qui sont certainement mes deux plus gros coups-de-cœur de ce billet.
Je connaissais un peu les Fairies de nom, un groupe de cinq idols (six à l'origine) formé en 2011, j’avais occasionnellement écouté leurs titres. Très jeunes lors de leur formation, elles ont aujourd’hui chacune autour de 20 ans et elles ont atteint un autre niveau à l'occasion de la sortie de leur second album. Je vous laisse apprécier leur titre « Fashionable » qui est sooooo classe.

Fairies (フェアリーズ) - « Fashionable »

Assez simple dans la réalisation, il est pourtant tellement efficace avec ces alternances dans les séquences de chant, les mouvements classes et fashion de danse, l’ensemble coupé par ces petites séquences clap yours hands ou be be be fashionable en anglais parfaites pour rythmer le titre. Et pour cet album nommé JUKE BOX, ce n’est pas l’unique bon titre : dans un registre assez similaire mais plus coloré, il y a « Bangin' », ou dans un registre moins dansant, « Alive » est également très réussi. Oui, j’ai évidemment craqué pour  cet album, j’ai hâte de le recevoir !

Deuxième des coups-de-cœur que je mentionnais : « NON TiE-UP » des BiSH. Ce titre est tout simplement une tuerie et, si vous ne connaissez pas encore, je vous laisse immédiatement le découvrir :

BiSH - « NON TiE-UP »

Hachiko vous avez présenté ce groupe d'idols qu’il décrivait comme un « groupe totalement iconoclaste » ; ce nouveau titre illustre parfaitement cela, il fait voler en éclat ce que chacun pourrait imaginer du monde des idols. On est ici plongé dans un univers futuriste, les filles fuyant, hurlant leur soif infernale de liberté. Le clip est tellement réussi, puis elles se donnent dedans tellement à fond ; les expressions de leur visage sont si riches et intenses. Bluffant. C’est tellement grisant de les voir ainsi casser les frontières et, musicalement, c’est aussi du très lourd.

BiSH - « NON TiE-UP »
BiSH - « NON TiE-UP »

Je vais poursuivre avec un peu de rock teinté d’anisong (ou inversement), certes bien plus classique mais plutôt efficaces. Azusa Tadokoro va sortir à la fin du mois de juillet son septième single avec comme titre phare « Resolve ». C'est un titre au rythme intense qui fonctionne très bien et confirme le potentiel de cette chanteuse que j’apprécie de plus en plus. 

Tadokoro Azusa - « Resolve »

Je vous ai déjà à plusieurs reprises parlé du groupe féminin suga/es jouant dans des registres entre pop et punk. Elles ont publié le 30 juin un tout nouveau MV au visuel rétro « Oboreru Sakura (溺れる桜) ». J’aime beaucoup et je suis totalement fan du charisme et de la voix de Noah.

suga/es - « Oboreru Sakura (溺れる桜) »

Après tout cela, on va conclure en douceur avec un titre beaucoup plus doux. Voici la reprise de « Planet » par la jeune chinoise Ron Monroe dont la carrière musicale débute actuellement au Japon avec ce titre. Ce qui est aussi particulièrement frappant avec elle, et très certainement recherché, c'est sa ressemblance avec Gakki, l’actrice Yui Aragaki. Son agence doit certainement essayer de profiter de la grande popularité de cette dernière pour propulser sa nouvelle protégée. Sans être excellent ni mémorable, c’est une jolie chanson (à noter qu'elle existe aussi en version chinoise).

ロン・モンロウ / Ron Monroe - « PLANET »

Pour quelques autres titres de mes playlists de YouTube, en vrac : évidemment « Hyohyo to Emotion » du groupe frederic, excellente musique, mais je suis moins fan du clip ; la jeune et talentueuse JUNNA est de retour avec « Akaku, zetsubou no hana », moins percutant que « Here » mais chouette quand même ; j ai parlé de =LOVE dans mon bilan de Japan Expo, en mai, elles publiaient le très chouette « Ki aira, Tasuke ni kitazo » ; les Morning Musume '18 tapaient deux fois très fort avec « A Gonna » et « Are you happy? » ; Maison book girl est un petit groupe qui fait de chouettes choses comme avec « Reinkôto to kubi no nai tori » ; terminons avec une chouette reprise de « Flash » des Perfume par le groupe de pop-rock Girlfriends.

** ** **

Voilà, on finira ainsi donc cette playlist. J’ai eu beaucoup de mal à suivre l’actualité musicale japonaise pendant cette période avec le travail, mais j’ai été pleinement satisfait de ce que j’ai pu découvrir. Dès juin, les clips prenaient d’ailleurs des teintes estivales de plus en plus marquées, la prochaine playlist risque donc d’être beaucoup plus ensoleillée.
Est-ce que cette sélection vous a plu ? Des coups-de-cœur ? Ou bien est-ce que vous avez découvert d’autres titres pendant mai et juin ?

mardi 10 juillet 2018

Mon bilan musical de Japan Expo 2018 : une excellente année !

C'est l'heure de faire mon petit bilan de cette édition 2018 de Japan Expo. Cette année étant vraiment compliquée, je partais cette année avec l'idée de me vider l'esprit autant que possible avec de la J-music et encore de la J-music. J'en avais cruellement besoin. Je suis revenu au final avec plein de paillettes dans les yeux. Incontestablement, j'ai passé un excellent weekend. Je ne connaissais pourtant qu'assez peu ou moyennement l'ensemble des artistes et groupes que j'ai vus et rencontrés, et j'ai enchaîné des coups-de-cœur.

miraiskirt & Marina Kojima


ミライスカート Miraiskirt - 児島真理奈 Marina Kojima - Japan Expo 2018
Marina Kojima (© miraiskirt)
Je souhaite avant tout commencer ce bilan avec miraiskirt (ミライスカート) et la belle Marina Kojima (児島真理奈). Aujourd'hui seule, ce groupe d'idols basé à Kyoto était en fait originellement composé de quatre membres ; elles se sont cependant séparées en 2017 et Mari-chan a depuis continué seule. Cette transition n'a pas dû être facile pour elle, c'est peut-être aussi pour ça qu'elle avait tellement envie de faire de son mieux à Japan Expo pour rencontrer ce nouveau public qui venait l'écouter et lui parler.

Elle était donc l'une des invités de Saiko! Japan sur leurs stands. Ce fut pour moi un réel et très très grand coup-de-cœur. J'avais un peu écouté les différents clips de miraiskirt avant de venir, histoire de me préparer : cela me plaisait et c'est pour ça que je voulais vraiment la voir le samedi sur la Saiko! Stage. Je fus finalement rapidement sous le charme. Elle a assuré un joli live le samedi (environ 30 minutes) avec des chansons entraînantes et colorées, une bien belle voix et un superbe sourire. Elle chantait aussi ses anciens titres auparavant interprétés à quatre, comme le très bon « COSMOsSPLASH ». Le dimanche, je me devais donc de revenir, encore plus motivé et désormais équipé de l'écharpe assortie ; dommage pour le showcase de The Sixth Lie, mais je voulais revoir Mari-chan sur scène. Ce second live était encore meilleur, elle était en plus encouragée par un public plus enthousiaste ce qui réjouissait Mari-chan. Je regrette de ne pas avoir été également présent les jeudi et vendredi.
Évidemment, j'ai aussi été là à chaque à chaque rencontre après ces deux lives, avec de petits achats en même temps (le dimanche, je ne voulais surtout pas rater le CD que j'ai pu faire aussi dédicacer, cool ! Pour mes achats, voir la dernière photo du billet) et les fameux chekis. Mari-chan est tout simplement adorable et il est facile d'échanger avec elle, d'autant plus qu'elle parle un peu anglais. J'ai même eu l'occasion de la voir à plusieurs autres occasions, elle a bien retenu mon prénom ce qui fait forcement plaisir, et j'ai pu lui dire même au revoir à la fin du salon et l'encourager pour la suite, avec une petite pointe d'émotion.

ミライスカート Miraiskirt - 児島真理奈 Marina Kojima - Japan Expo 2018ミライスカート Miraiskirt - 児島真理奈 Marina Kojima - Japan Expo 2018

Elle est aussi très réceptive également à nos réactions sur les réseaux sociaux, répondant ou aimant régulièrement les messages. Mine de rien, avec ces échanges sur les réseaux, savoir que nos réactions sont lues et qu'ils suscitent des réactions, cela permet de nouer un contact encore plus fort avec l'artiste.

J'étais quand même frustré de mon niveau en japonais (désolé Mari-chan !), surtout que, à cause de ces années à l'étranger, mon petit japonais a été remplacé par une autre langue, et quand ça sort dans la mauvaise et que forcement je ne suis pas compris, c'est perturbant et j'en étais tellement désolé... L'année prochaine, je me préparerai mieux, car elle a promis de revenir (j'espère qu'elle le pourra, maintenant en tant qu'idol solo, ça ne doit pas toujours être facile pour elle).

Bref, je suis totalement sous le charme, je suis désormais fan de miraiskirt ! Merci Mari-chan, まりちゃん、ありがとうございます !!
J'écrirai prochainement un autre billet pour mieux la présenter ainsi que sa discographie.

=LOVE


=LOVE - Japan Expo 2018
© =LOVE
La scène Karasu a quant à elle réservé son petit lot de surprises. Et de bien belles surprises ! Encore du côté des idols d'ailleurs. Le samedi, je voulais absolument voir =LOVE. Cela faisait quelques mois que je tombais régulièrement sur leurs clips et plus on les regarde, plus Youtube te les recommande (YT me dévorera un jour sans même m'en rendre compte). J'appréciais, mais le groupe ayant une moyenne d'âge très jeune, cela me freinait peut-être un peu, malgré quelques titres des plus sympathiques.

Les =LOVE étaient donc sur scène le samedi, et là, rapidement je comprends que je vais céder. Cela ne sert à rien de résister, faut se laisser emporter par le courant. Ce groupe de 12 membres vraiment charmantes, et dans une très jolie tenue sombre, occupe rapidement l'ensemble de la scène et me laisse stupéfait. Jeunes, oui, mais des vraies pros (mais je n'ose pas penser aux heures d'entrainement qu'elles doivent faire pour en arriver là). Elles enchaînent les chansons pendant les 45 minutes du showcase avec talent, avec des chorégraphies parfaitement réalisées et fluides, de jolis performances en chant, et un très fort impact auprès du public.
J'ai passé un excellent moment à les voir sur scène, je n'ai pas vu le temps passer. J'ai espéré naïvement que le rappel tenté par une partie du public fonctionne, même si évidemment avec le planning serré de la scène Karasu c'était totalement impossible.
=LOVE est vraiment un très chouette groupe que je ne pensais pas autant apprécier. Ce fut une très belle performance sur scène en tout cas et je vais continuer assurément à les suivre.


callme


callme - Japan Expo 2018
© callme
Les =LOVE auraient pu être mon principal coup-de-cœur de la scène Karasu, mais cela était sans compter un autre groupe d'idols qui passait le dimanche : les callme. Après avoir été une fois de plus auprès de Mari-chan, j'accourais, je ne voulais vraiment pas rater ce qui s’annonçait déjà comme un bon showcase. Et au final, non, ce n'était pas un "bon" concert, c'était une tuerie !

Si miraiskirt est mon coup-de-cœur du kokoro, callme est ma révélation artistique du salon.
Pour le coup, je connaissais très mal callme, juste un peu de nom étant donné que je traîne souvent sur la chaîne YT d'avex. J'avais un peu révisé en urgence avant d'aller à JE et la ressemblance visuelle et de style avec Perfume était évidente. C'est toutefois pour cette raison que je me doutais que ce serait un bon show. Si l'influence est bien perceptible, callme est en fait un vrai groupe avec sa propre identité, des influences musicales diverses et un superbe charisme sur scène.
Et pour en témoigner, il y avait juste à constater l'enthousiasme débordant du public : un succès total ! Je pense que Mimori, Koumi et Ruuna (la leader), les trois membres du groupe, ne s'attendaient pas à un tel accueil aussi bouillant ; lorsque, vers le milieu du concert, le public se mit à les acclamer longtemps avec ferveur, elles ne purent cacher leur émotion, Mimori cédant même des larmes. Il faisait chaud, très chaud, mais cette ambiance bouillante a rendu ce show encore plus appréciable et même tout simplement excellent. Elles se donnaient à fond, enchaînant des titres réussis, avec charisme et avec de superbes chorégraphies percutantes et diablement efficaces, alors que le public répondait toujours avec une ardente ferveur. Elles sont toutes trois très belles et surtout incontestablement douées, l'ensemble du combo ne pouvait en effet que fonctionner. Et assurément, le public n'était pas majoritairement composé de fan d'idols.
Je ne pourrais comparer avec toutes les éditions de Japan Expo, mais avec mon expérience perso sur le salon - à part peut-être quelques artistes majeurs de l'anisong -, j'ai rarement vu ça à Villepinte, sur la scène Karasu en particulier. Rien que pour cette belle communion, ce showcase des callme restera à mes yeux un très grand moment. 
Je ne sais pas si la tournée mondiale dont elles ont parlée, encouragées entre deux acclamations, se concrétisera, mais si c'est le cas, j'espère que toute cette ferveur sera de nouveau là.

callme - Japan Expo 2018callme - Japan Expo 2018
callme - Japan Expo 2018callme - Japan Expo 2018
© callme

Après ce superbe showcase, la scène Karasu accueillait de nouveaux artistes dont je parlerai après, mais j'allais aussi retrouver les callme lors de l'ultime séance de dédicace du salon. Pour le coup, j'étais ultra-content d'avoir obtenu un bon de dédicace le matin ; après un tel concert, si ce n'avait pas été pas le cas, j'aurais vécu cela comme un drame personnel. Pas mal de monde était là, et surtout, Koumi, Mimori puis Ruuna prenaient chacune du temps avec chaque personne venue les voir. Je suis arrivé assez tard (et bien triste aussi de ne pas avoir pu acheter un CD...), du coup, j'étais dans les derniers, entourés des Japonais qui les accompagnaient pour leur premier concert à l'étranger. Quand j'allais passer, l'heure normalement fixée était donc dépassée et le staff commençait à le constater. Je ne voulais du coup pas les embêter longtemps, surtout qu'elles devaient être épuisées, je passais, mais je pus quand même échanger quelques mots avec elles (ah, et mon fichu japonais... mais résumer la Normandie au Mont Saint-Michel, ça suffit à faire son effet~). Si elles sont toutes trois vraiment belles, Koumi est une jeune femme magnifique, c'est même intimidant, mais tout aussi gentille. Mimori adorable faisait un petit portrait de chacun, elle est vraiment douée en plus. Ruuna enfin m'a surpris quand elle me demanda elle-même si je voulais une photo, comme pour tout le monde ; comme je voulais ne pas trop les embêter, j'avais rangé mon téléphone, mais grâce à elle, j'ai un autre beau souvenir. (Mais que c'est dommage que mon smartphone et son appareil photo vieillissent mal...).

En fait ce qui est assez remarquable, c'est comment notre impression d'un groupe, d'un(e) artiste, peut changer quand on le/la voit sur scène. =LOVE et plus encore callme sont de parfaits exemples. J'avais pu les apprécier auparavant en écoutant leur musique, en regardant leurs clips. Mon impression s'est toutefois enrichie de ces expériences en live, réelle et physique, pas uniquement derrière assis un écran ; cela a ainsi changé mon avis sur ces groupes. Je me suis écouté avec Apple Music la discographie de callme - comme elles nous ont invité à le faire -, dans le bus, sur le long chemin du retour, et avec ces images en tête, je revivais le showcase, comme avec l'excellent « step by step » et je faisais attention à toutes les subtilités de leur musique, ces élans de pop-électro, ces sonorités de jazz. Ce que je dis est évident, c'est notamment pour ça que les gens aiment aller voir des concerts, mais ces piqûres de rappel font du bien.

Et quoi d'autre ?


J'ai eu l'occasion de croiser plusieurs autres artistes au cours de ces deux jours.
Risa Niigaki, une ancienne et célèbre membre des Morning Musume, était l'invité spéciale pour fêter les 20 ans du Hello!Project qui tenait même un stand à cette occasion avec les Amaitsuki (une formation s'étant notamment fait connaître en faisant l'ouverture du concert des Angerme en juin). Le samedi, après une bien longue attente, je décrochais un bon pour une dédicace. Même si la période pendant laquelle elle fut membre des Morning Musume m'est totalement méconnue, je suis quand même content d'avoir pu la voir. Elle était passée aussi sur le stand du Hello!Project, j'ai vu de loin, elle semblait assez ouverte au public présent.
Je n'ai pas eu le temps d'ailleurs de repasser sur ce stand le dimanche avant de partir, j'aurais bien aimé me prendre quelques petites choses en plus ; au final, je n'ai acheté que le t-shirt du concert des Angerme à Paris.

Autre dédicace que j'ai obtenu le samedi : les +A ! Alors, autant je suis content d'avoir pu les voir, autant je suis déçu d'avoir raté chacun de leurs lives sur le weekend. Je pensais les voir le dimanche soir, mais elle passait seulement en seconde position lors de la dernière session des Tremplins J-music de JE... et j'avais la dédicace de callme que je ne voulais vraiment pas rater. C'est vraiment dommage... En tout cas, ce tout jeune nouveau groupe qui associe la violoniste Ayasa et la chanteuse Akira est vraiment prometteur, comme en témoigne le premier clip posté sur la toile il y a peu.
Si l'année dernière, j'avais fait de belles découvertes avec les Tremplins J-music, je suis passé totalement à côté cette fois-ci...

Je devais voir THE SIXTH LIE en concert le dimanche... ça promettait du très bon son sur scène. Cependant, j'ai déjà expliqué pourquoi je les ai ratés : j'ai préféré écouter mon faible kokoro et retourner voir Mari-chan. Toutefois, coup de chance, en déambulant rapidement autour des stands, je les voyais en séance de dédicaces chez Crunchyroll. Je saisis ma chance, achète un CD et récupère une dédicace inespérée ! Le chanteur Arata n'avait pas l'air de respirer la joie de vivre par contre... ces deux camarades étaient plus souriant. Cela a atténué un peu ma déception de ne pas les voir sur scène. Après, la fatigue devait se faire ressentir pour eux ; ils ont quand même fait les quatre jours et ils avaient un planning chargé.

Les Wi-Fi-5, un autre groupe d'idols, vraiment très jeunes cette fois-ci, ne faisaient pas partie de mon planning. Profitant toutefois d'un peu de temps le dimanche, je m'arrêtais sur la scène Azuki pour voir leur spectacle en compagnie du fameux chat Chi. Ce groupe de 5 membres, même si elles n'étaient que 4 là, a la particularité d'avoir deux membres d'origine étrangère : Simon, chinoise, et Tomiko, américaine. Le groupe a visiblement été constitué pour dépasser les frontières japonaises, et signer le générique d'un animé pour le mondialement populaire Chi se comprend bien. Quoi qu'il en soit, Simon, a déjà une voix assez marquante ; dans quelques années, si elle continue, elle risque d'être réellement impressionnante sur scène. En tout cas, une musique naïve, un univers enfantin et mignon, ce groupe enchaîna avec sourire quelques musiques : ça fonctionne bien. Étant donné que j'avais acheté le CD la veille, plus par principe d'acheter des CD qu'autre chose (je peux apprécier la k-pop, mais bon, c'est frustrant de ne trouver que ça sur le salon...), je profitais ensuite de l'occasion de les voir en dédicace pour le faire signer. Elles étaient marrantes en tout cas.

Le dimanche, après le showcase de callme, deux personnalités majeures de la scène anisong montaient sur scène. Yoko Takahashi est venue interpréter son célébrissime générique d'Evangelion,  ce fut un grand moment de communion avec le public qui chantait avec elle ; une jolie performance mais entachée par quelques sifflets pour une histoire d'otaku/geek, j'espère que l'artiste a déjà oublié cela. Venait ensuite Mika Kobayashi qui est en particulier bien connue pour ses contributions à la série l'Attaque des Titans : toute petite, elle a pourtant une puissance impressionnante, c'était bluffant. 
Franchement, ces deux petits shows étaient bien sympas... mais beaucoup trop court. Cela m'a réjoui d'avoir de profiter ainsi de l'anisong sur scène, mais j'en voulais plus : on avait là de grands noms, mais de tous petits shows, ce qui est quand même un peu frustrant. J'espère que, l'année prochaine, Japan Expo va mettre les grands moyens, car des lives comme ceux de (feu) Kalafina ou de Eir Aoi, il y a quelques années, manquent cruellement à la programmation du salon. Les 20 ans de JE, il faudra envoyer du lourd !

Quelques autres regrets : sur la Saiko! Stage, à part à un bref instant, je n'ai pas pu voir les TOKYO Flavor ; cela avait l'air d'être un chouette groupe comme l'a montré Gru!. Mon planning n'aidant pas, et pour aller retrouver des amis sur le salon, je devais faire des concessions. Ainsi, ce n'est pas encore cette année que j'aurais vu Misaki Iwasa. N'ayant pas été présent les jeudi et vendredi, j'ai évidemment raté du monde : les TRF (TK Rave Factory), un groupe bien célèbre qui par curiosité j'aurais bien aimé voir ; les Maneki Kecak avait l'air d'être un très chouette groupe ; les Banzai Japan semblent avoir rencontré un petit succès auprès des gens. Je ne vais cependant pas m'étaler côté regrets, parce que cette année a en fait été super, ce que j'ai vu m'a plu et c'est ce qui m'importe.

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Je vais terminer ce bilan avec un petit visuel de mes achats et dédicaces :

Japan Expo 2018 - achats ZGMF Balmung - miraiskirt callme =LOVE

Bref, grâce à Japan Expo, ces deux belles journées ont rattrapées plus de 10 mois de frustration à rater tous les concerts annoncées en France, comme JAM Project ou dernièrement Angerme pour des exemples. J'ai certainement raté d'autres excellentes choses, notamment les deux premiers jours, mais ce weekend m'a plus que réjoui. Si je devais retenir que deux noms, ce serait miraiskirt/Marina Kojima et les callme : elles m'ont vraiment séduit par leurs prestations sur scène, leur présence, leur gentillesse.
Une très bonne 19e édition de Japan Expo pour moi, mine de rien très fortement colorée idols ! Des idols oui, mais des artistes surtout. J'ai hâte de voir les programmations pour le 20e anniversaire que j'espère déjà mémorable.

mardi 3 juillet 2018

Petit bilan pour le Weekend Dramanimique n°5

Weekend Dramanimique n°5
Le weekend dernier sur une initiative de Bo0ya du blog Books&Dramas, la communauté dramaland s’est lancé dans une nouvelle édition du Weekend Dramanimique. Le but est toujours aussi simple : regarder autant de fictions asiatiques en un weekend que possible, dramas, films, animés, etc. Ceci se passait de vendredi soir à dimanche soir, chacun pouvant partager sur Twitter ses visionnages avec le hashtag #WEdramanimique.

Voici les autres inscrits avec leur Twitters et leur bilan): Bouya (@Bo0ya_), alikdream (@alikdream629), Angel402 (@Angel402_), Yuuki (@YuukiNoDreams), Busan Blue ( @Busanblue ), Mudaepo, Seventh (@Yukiwikun), Luci3 (@Petiteluci3), justb (@justundrama), lylyrowan (@lylyrowan), Luthien (@Luthyx), Yuni (@LeftYuni), Yookie (@sarahlouws ), YunigaT (@YunigaT ), La Sentinelle (@LaS3ntinelle), Kiimiko (@sistersnasai), Lili (@lililou26150), Cin~dy (@Cind127U),Yumini (@preciousdork), Dn이A (@1004_anim ), maruna (@kuramaruna).
De mon côté, j’avais choisi de viser assez haut avec un palier de douze heures : mission accomplie par ailleurs. Et pour pimenter la chose, on pouvait essayer de remplir plusieurs critères, cette fois-ci : regarder un show TV, une capture écran d’un chat/chien (#petpow), regarder une série de 2018.

Voici un petit récapitulatif de ce que j’ai regardé, côté dramas :

What's Wrong With Secretary Kim - 김비서가 왜 그럴까Rich Man - 리치맨

What's Wrong With Secretary Kim (김비서가 왜 그럴까 - Corée du Sud, 2018) : épisodes 5 à 8 (= ~4h)
Cette série rencontre son petit succès chez dramaland. Et c’est amplement mérité. J’accroche également totalement à cette romance certes bien classique entre un patron d’entreprise riche et narcissique, Lee Yeong Joon (joué par Park Seo Joon), et sa secrétaire belle, efficace et dévouée, Kim Min So (jouée par Park Min Young). Sauf que cette dernière a décidé de quitter son boulot pour se dévouer à elle-même. Un choc pour son boss. Et là, tout commence : ils vont se rendre compte que les neuf années passées ensemble les ont beaucoup rapproché. Cette série est drôle et attachante. Elle réunit tout ce que j’aime dans ce type de show : un couple attachant, de beaux moments de romance qui sont crédibles avec une réelle alchimie, un humour bien dosé, des personnages secondaires chouettes (mention spéciale au directeur Park Joon Hwan interprété par un Kim Jung Woon toujours aussi marrant).
J’aime, je ne peux qu’aimer cette série. On vient d’atteindre un stade critique dans le scénario, et il reste encore huit épisodes à voir. Hâte et curieux de voir la suite.

Rich Man (리치맨 - Corée du Sud, 2018) : épisodes 13 à 16, série finie (= ~4h)
Cette série coréenne est le remake de Rich Man Poor Woman diffusé au Japon en 2012 avec deux grands acteurs : Oguri Shun et Ishihara Satomi. Autant le dire : je ne ferai pas de critique sur cette série, car elle ne le mérite pas. Je préfère vous rediriger vers la version japonaise qui est, elle, de qualité et que j’avais adorée.
Alors, je le reconnais, j’étais parti avec un mauvais apriori renforcé par une introduction assez mollassonne. Cependant, au cours des 16 épisodes, rien ne prend. Autant l’histoire pourrait être intéressante, autant les personnages qui l’accompgnent sont mauvais. Avec une exception : Min Tae Joo, le vice président de Next In ; son personnage est agréable à suivre, mais quand il va faire ce qu’il devait faire. Le couple entre Yoo Chan et Kim Bo Ro ne m’a jamais parlé, le romance, malgré quelques moments sympathiques, ne m’a jamais convaincu à cause de deux acteurs aux sentiments vaporeux ou surjoués.
Rich Man ne prend en plus pas assez de risque : l’histoire est trop fidèle à l’originale, à une exception près, le passé de Yoo Chan. Le reste est identique. Min Tae Ra tient une galerie d’art au lieu d’un restaurant : ça ne change rien, même si son personnage n’était pas le plus désagréable. 
Bref, malgré mes réticences au début, jamais la série n’aura réussi à me convaincre, c’est dommage. La curiosité m’a poussé à aller au bout, et je ne sais pas si j’ai bien fait.

Kimi wa Petto - きみはペット - 2003Kimi wa Petto - きみはペット - 2017

J’ai aussi été un peu du côté du Japon avec Kimi wa Petto (きみはペット). Et cette fois-ci, étant donné qu’un remake existe, j’ai voulu essayer en même temps les deux versions, celle de 2003 et celle de 2017, avec un épisode de chaque (45 min + 60 min = 1h45).
L’originale fait partie des grands classiques des dramas japonais qui en plus réunit un joli casting, Matsumoto Jun et Kato Koyuki évidemment dans les rôles principaux (Momo et Iwaya Sumire), mais on peut noter aussi la présence - version jeune - de Eita, Ishihara Satomi, ou encore d’acteurs qu’on croise encore souvent comme Sato Ryuta.
La version de 2017 a un casting qui me parle beaucoup moins, le 'petto' Momo est joué par Shison Jun qui a une allure d’ado, et Iwaya Sumire est ici joué par Iriyama Noriko qui a déjà une longue carrière même si je l avais rarement vu à l écran.

Momo-vrai-chien version 2017~ #petpow

Avec seulement un épisode de chaque, difficile de se faire un réel avis. J’ai trouvé les deux introductions plutôt qualitative avec quand même là une préférence pour la version originale qui a des personnages plus convaincant, mais dans l’ensemble, ça se vaut. À noter que la série la plus récente compte seize épisodes, ce qui est peu commun côté Japon, donc six de plus que celle de 2003 ; il y aura donc sans doute des changements dans le scénario (ou alors faire durer des choses).

Kimi wa Petto - きみはペット - 2003 - Matsumoto Jun Kimi wa Petto - きみはペット - 2003
Kimi wa Petto - きみはペット - 2003 - Ishihara SatomiKimi wa Petto - きみはペット - 2003 -Eita
 Kimi wa Petto - 2003

Terrace House: Boys & Girls in the City

Toujours du côté du Japon, afin de regarder un show TV, je me suis aussi regardé les épisodes 10 et 11 de Terrace House: Boys & Girls in the City sur Netflix (= ~50 mins). Cela faisait quelques temps déjà que j’avais entendu parlé de cette télé-réalité japonaise assez différente de ce qu’on peut avoir l’habitude chez nous (même le populaire Koh-Lanta, j ai du mal). Et je reconnais que je me suis pris au jeu. Les premiers épisodes m’avaient plu du fait du côté simple et naturelle de l’émission avec des participants intéressants car normaux. Maintenant la surprise est passée, je regarde les épisodes de temps en temps, mais ça reste agréable.

Darling in the FranXX - ダーリン・イン・ザ・フランキスThe Ancient Magus' Bride - 魔法使いの嫁

Je me suis enfin regardé quelques animés ; les ayant délaissé assez longtemps, j’ai en ce moment envie d’en regarder de nouveau.

Darling in the FranXX (ダーリン・イン・ザ・フランキス) : épisode 23 (= 24 min.)
Cette série était curieuse au début, il fallait accrocher au système de pilotage des FranXX volontairement suggestive. Toutefois, une fois cela passé, l’histoire de cette série est particulièrement prenante et étonnante. Sur une terre dévastée, l’humanité survit défendue par des enfants qui pilotent en binôme des méchas. Hiro, un de ces enfants, va alors faire la rencontre avec une jeune fille qui porte des cornes, Zero Two. Cette dernière apporte beaucoup à la série par son histoire, son caractère. Mais, de façon générale, c est bien l’ensemble des personnages et leurs interactions qui font la qualité de ce titre. Un gros retournement a eu lieu dernièrement, on sait enfin contre qui ils combattent ; c’était un peu prévisible qu’il y avait quelque chose de ce genre, mais c’était bien amené.

The Ancient Magus’ Bride (魔法使いの嫁) : épisodes 1 à 3 (= ~1h).
Cet animé me donnait envie depuis quelques temps à cause de ses génériques ("Here" de JUNNA quoi !) et de sa réputation. Et j’ai bien aimé, en particulier la poésie de la narration. Le début de l'évolution de Chise - au lourd passé et acheté par un sorcier à tête de bélier qui veut en faire sa disciple mais aussi épouse - est intéressante ; elle commence à découvrir un nouveau monde bien plus lumineux. Le moment quand, à l’épisode 2, Chise transforme le joyaux en champ de fleurs, je me suis dit "ouah" ; habituellement, ils en auraient fait des masses pour bien appuyer et montrer le côté exceptionnel des pouvoir de Chise, là, non simplement une vision du passé, Thorn qui arrête tout juste en posant les mains sur ses yeux. Et là on découvre ce champ de fleurs et donc le potentiel de Chise. L’épisode 3 avec les dragons était sympathique, même si je trouvais que ces créatures manquaient de majesté - même si on comprend pourquoi - mais j’apprécie bien ce mélange entre monde moderne, magie et fantastique.

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Cela fait donc 12 heures de visionnage, mission accomplie. Merci Bo0ya pour cette nouvelle édition du Weekend Dramanimique bien sympathique à mener et qui aura adouci un peu ce weekend de travail.