Le weekend dernier sur une initiative de Bo0ya du blog Books&Dramas, la communauté dramaland s’est lancé dans une nouvelle édition du Weekend Dramanimique. Le but est toujours aussi simple : regarder autant de fictions asiatiques en un weekend que possible, dramas, films, animés, etc. Ceci se passait de vendredi soir à dimanche soir, chacun pouvant partager sur Twitter ses visionnages avec le hashtag #WEdramanimique.
Voici les autres inscrits avec leur Twitters et leur bilan): Bouya (@Bo0ya_), alikdream (@alikdream629), Angel402 (@Angel402_), Yuuki (@YuukiNoDreams), Busan Blue ( @Busanblue ), Mudaepo, Seventh (@Yukiwikun), Luci3 (@Petiteluci3), justb (@justundrama), lylyrowan (@lylyrowan), Luthien (@Luthyx), Yuni (@LeftYuni), Yookie (@sarahlouws ), YunigaT (@YunigaT ), La Sentinelle (@LaS3ntinelle), Kiimiko (@sistersnasai), Lili (@lililou26150), Cin~dy (@Cind127U),Yumini (@preciousdork), Dn이A (@1004_anim ), maruna (@kuramaruna).
De mon côté, j’avais choisi de viser assez haut avec un palier de douze heures : mission accomplie par ailleurs. Et pour pimenter la chose, on pouvait essayer de remplir plusieurs critères, cette fois-ci : regarder un show TV, une capture écran d’un chat/chien (#petpow), regarder une série de 2018.
Voici un petit récapitulatif de ce que j’ai regardé, côté dramas :
Cette série rencontre son petit succès chez dramaland. Et c’est amplement mérité. J’accroche également totalement à cette romance certes bien classique entre un patron d’entreprise riche et narcissique, Lee Yeong Joon (joué par Park Seo Joon), et sa secrétaire belle, efficace et dévouée, Kim Min So (jouée par Park Min Young). Sauf que cette dernière a décidé de quitter son boulot pour se dévouer à elle-même. Un choc pour son boss. Et là, tout commence : ils vont se rendre compte que les neuf années passées ensemble les ont beaucoup rapproché. Cette série est drôle et attachante. Elle réunit tout ce que j’aime dans ce type de show : un couple attachant, de beaux moments de romance qui sont crédibles avec une réelle alchimie, un humour bien dosé, des personnages secondaires chouettes (mention spéciale au directeur Park Joon Hwan interprété par un Kim Jung Woon toujours aussi marrant).
J’aime, je ne peux qu’aimer cette série. On vient d’atteindre un stade critique dans le scénario, et il reste encore huit épisodes à voir. Hâte et curieux de voir la suite.
Rich Man (리치맨 - Corée du Sud, 2018) : épisodes 13 à 16, série finie (= ~4h)
Cette série coréenne est le remake de Rich Man Poor Woman diffusé au Japon en 2012 avec deux grands acteurs : Oguri Shun et Ishihara Satomi. Autant le dire : je ne ferai pas de critique sur cette série, car elle ne le mérite pas. Je préfère vous rediriger vers la version japonaise qui est, elle, de qualité et que j’avais adorée.
Alors, je le reconnais, j’étais parti avec un mauvais apriori renforcé par une introduction assez mollassonne. Cependant, au cours des 16 épisodes, rien ne prend. Autant l’histoire pourrait être intéressante, autant les personnages qui l’accompgnent sont mauvais. Avec une exception : Min Tae Joo, le vice président de Next In ; son personnage est agréable à suivre, mais quand il va faire ce qu’il devait faire. Le couple entre Yoo Chan et Kim Bo Ro ne m’a jamais parlé, le romance, malgré quelques moments sympathiques, ne m’a jamais convaincu à cause de deux acteurs aux sentiments vaporeux ou surjoués.
Rich Man ne prend en plus pas assez de risque : l’histoire est trop fidèle à l’originale, à une exception près, le passé de Yoo Chan. Le reste est identique. Min Tae Ra tient une galerie d’art au lieu d’un restaurant : ça ne change rien, même si son personnage n’était pas le plus désagréable.
Bref, malgré mes réticences au début, jamais la série n’aura réussi à me convaincre, c’est dommage. La curiosité m’a poussé à aller au bout, et je ne sais pas si j’ai bien fait.
J’ai aussi été un peu du côté du Japon avec Kimi wa Petto (きみはペット). Et cette fois-ci, étant donné qu’un remake existe, j’ai voulu essayer en même temps les deux versions, celle de 2003 et celle de 2017, avec un épisode de chaque (45 min + 60 min = 1h45).
L’originale fait partie des grands classiques des dramas japonais qui en plus réunit un joli casting, Matsumoto Jun et Kato Koyuki évidemment dans les rôles principaux (Momo et Iwaya Sumire), mais on peut noter aussi la présence - version jeune - de Eita, Ishihara Satomi, ou encore d’acteurs qu’on croise encore souvent comme Sato Ryuta.
La version de 2017 a un casting qui me parle beaucoup moins, le 'petto' Momo est joué par Shison Jun qui a une allure d’ado, et Iwaya Sumire est ici joué par Iriyama Noriko qui a déjà une longue carrière même si je l avais rarement vu à l écran.
Momo-vrai-chien version 2017~ #petpow
Avec seulement un épisode de chaque, difficile de se faire un réel avis. J’ai trouvé les deux introductions plutôt qualitative avec quand même là une préférence pour la version originale qui a des personnages plus convaincant, mais dans l’ensemble, ça se vaut. À noter que la série la plus récente compte seize épisodes, ce qui est peu commun côté Japon, donc six de plus que celle de 2003 ; il y aura donc sans doute des changements dans le scénario (ou alors faire durer des choses).
Kimi wa Petto - 2003
Toujours du côté du Japon, afin de regarder un show TV, je me suis aussi regardé les épisodes 10 et 11 de Terrace House: Boys & Girls in the City sur Netflix (= ~50 mins). Cela faisait quelques temps déjà que j’avais entendu parlé de cette télé-réalité japonaise assez différente de ce qu’on peut avoir l’habitude chez nous (même le populaire Koh-Lanta, j ai du mal). Et je reconnais que je me suis pris au jeu. Les premiers épisodes m’avaient plu du fait du côté simple et naturelle de l’émission avec des participants intéressants car normaux. Maintenant la surprise est passée, je regarde les épisodes de temps en temps, mais ça reste agréable.
Je me suis enfin regardé quelques animés ; les ayant délaissé assez longtemps, j’ai en ce moment envie d’en regarder de nouveau.
Darling in the FranXX (ダーリン・イン・ザ・フランキス) : épisode 23 (= 24 min.)
Cette série était curieuse au début, il fallait accrocher au système de pilotage des FranXX volontairement suggestive. Toutefois, une fois cela passé, l’histoire de cette série est particulièrement prenante et étonnante. Sur une terre dévastée, l’humanité survit défendue par des enfants qui pilotent en binôme des méchas. Hiro, un de ces enfants, va alors faire la rencontre avec une jeune fille qui porte des cornes, Zero Two. Cette dernière apporte beaucoup à la série par son histoire, son caractère. Mais, de façon générale, c est bien l’ensemble des personnages et leurs interactions qui font la qualité de ce titre. Un gros retournement a eu lieu dernièrement, on sait enfin contre qui ils combattent ; c’était un peu prévisible qu’il y avait quelque chose de ce genre, mais c’était bien amené.
The Ancient Magus’ Bride (魔法使いの嫁) : épisodes 1 à 3 (= ~1h).
Cet animé me donnait envie depuis quelques temps à cause de ses génériques ("Here" de JUNNA quoi !) et de sa réputation. Et j’ai bien aimé, en particulier la poésie de la narration. Le début de l'évolution de Chise - au lourd passé et acheté par un sorcier à tête de bélier qui veut en faire sa disciple mais aussi épouse - est intéressante ; elle commence à découvrir un nouveau monde bien plus lumineux. Le moment quand, à l’épisode 2, Chise transforme le joyaux en champ de fleurs, je me suis dit "ouah" ; habituellement, ils en auraient fait des masses pour bien appuyer et montrer le côté exceptionnel des pouvoir de Chise, là, non simplement une vision du passé, Thorn qui arrête tout juste en posant les mains sur ses yeux. Et là on découvre ce champ de fleurs et donc le potentiel de Chise. L’épisode 3 avec les dragons était sympathique, même si je trouvais que ces créatures manquaient de majesté - même si on comprend pourquoi - mais j’apprécie bien ce mélange entre monde moderne, magie et fantastique.
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Cela fait donc 12 heures de visionnage, mission accomplie. Merci Bo0ya pour cette nouvelle édition du Weekend Dramanimique bien sympathique à mener et qui aura adouci un peu ce weekend de travail.
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