samedi 29 avril 2017

[K-Drama] « Goblin », un amour triste mais si beau

Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비
J’ai finalement regardé un drama coréen. Il fallait bien que cela arrive un jour, et mon choix s’est porté sur une série qui avait semblé avoir été unanimement louée lors de sa diffusion : Goblin, The Lonely and Great God (쓸쓸하고 찬란하神-도깨비) dont les 16 épisodes ont été diffusés entre décembre 2016 et janvier 2017.

Cette série raconte l’histoire d’un ancien général de la Corée médiévale qui, à la suite d’une rébellion contre son roi, fut condamné à mort avec les siens. Pour les crimes commis de son vivant, il reçut une punition divine : l’immortalité, il devint un Gobelin. Cela fait maintenant plus de 900 ans qu’il survit ainsi et, un jour, seule « l’épouse du Gobelin » pourra mettre fin à cette malédiction d’éternité. Celui-ci se mêle parfois de la vie et du destin des humains, c’est ainsi que 19 ans avant le début de l’histoire, il sauva une jeune mère enceinte qui avait été renversée par une voiture. L’enfant de cette femme capable de voir des fantômes et pourchassée par une Faucheuse, changera profondément la vie maudite du Gobelin.

Si le couple gobelin occupe une partie importante de la série, celle-ci se focalise plus généralement sur quatre personnages. Tout d’abord, évidemment le Gobelin joué par Gong Yu, un demi-dieu immortel (sur)vivant au milieu des humains, son épouse promise, la jeune et optimiste contre vents et marées Ji Eun Tak, jouée par Kim Go Eun, mais aussi la Faucheuse, interprété par Lee Dong Uk, un shinigami coréen qui tient la buvette du monde des morts, ainsi que la mystérieuse Sun Hee, ou plutôt Sunny, jouée par Yu In Na, qui gère un petit restaurant, enfin qui passe le plus clair de son temps à attendre quelqu’un ou quelque chose.

Gobelin - Gong Yu - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Ji Eun Tak - Kim Go Eun - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비
Faucheuse - Lee Dong Uk - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Sunny  - Yu In Na - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비

Allons directement à l’essentiel, ce qui m’a réellement séduit dans cette série, c’est ce splendide et rayonnant couple du Gobelin avec Ji Eun Tak, avec deux très bons acteurs au jeu convaincant et immersif. Ce qui est particulièrement réussi, c’est la construction et l’évolution de leur relation : les voir à se découvrir, à se surprendre, à tomber amoureux. En écrivant ce paragraphe, je suis en train de revoir la fin de l’épisode 4, et ce n’est qu’un de ces très beaux moments de cette si touchante histoire si bien racontée. S’opposent deux personnages à la fois différents mais tellement proches, entre un Gobelin tourmenté et profondément mélancolique, et Eun Tak malmenée par la vie mais rayonnante par son optimisme. Le magnifique sourire d’Eun Tak est tout simplement solaire, le regard du Gobelin si profond. Combien de fois ai-je ri à les regardant évoluer, se découvrir, ai-je été touché par la tendresse qui se dégageait de ce couple, ai-je été affecté par les difficultés qu’ils rencontraient, ai-je souri devant leurs instants de complicité, de bonheur ? Et ai-je laissé couler des larmes…

Gobelin - Gong Yu - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Ji Eun Tak - Kim Go Eun - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비
Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Ji Eun Tak - Kim Go Eun - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비
Ji Eun Tak - Kim Go Eun - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비
Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비
Gobelin - Gong Yu - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Ji Eun Tak - Kim Go Eun - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비

Si la performance des acteurs Gong Yu et Kim Go Eun m’a totalement séduit, ils ne sont pas les seuls à mériter des louanges. J’ai également vraiment aimé le personnage de la Faucheuse avec un rôle plutôt compliqué mais tout aussi réussi. La relation entre le Gobelin et la Faucheuse apportent en plus une véritable touche d’humour et de rire bienvenue. Leurs échanges, duels, en particulier dans la première partie de la série, apportent tellement de fraîcheur à la série. Ils sont tous les deux assez excellents à suivre, à voir cohabiter ensemble et à devenir ami. Malgré ce qu l’on apprendra.
Le personnage de Sunny aura quant à lui mis plus de temps à me convaincre, bien plus même. L’actrice me semblait en plus réunir ce qui me faisait avoir du mal avec les actrices (et acteurs) coréens, elle est trop lisse, que ce soit physiquement et également au début dans son jeu. Ce n’était pas très naturel et donc moins convaincant. Mais progressivement, c’est venu, et sa relation très particulière avec la Faucheuse a apporté beaucoup à cet attachement progressif à son personnage.

Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비
Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비
Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Sunny  - Yu In Na - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비

Seize épisodes de plus d’heure, c’est long (mais si court au final…). Je ne suis pas habitué à ce genre de format qui semble assez courant en Corée. Et pendant ces seize épisodes, l’histoire tourne quasi exclusivement autour de ce quatuor. Les personnages secondaires avec une réelle importance sont peu nombreux. Parmi eux, il y a la famille d’Eun Tak, mais leur présence est limitée et assez vite relayée au décor. Il y a aussi ces « divinités », mais elles jouent surtout un rôle de spectateur (mais qui donnent occasionnellement un coup de baguette non négligeable).
Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비 - Yu Deok Hwa
En fait, le seul vrai personnage secondaire important, c’est le jeune Yu Deok Hwa (joué par Seong Jae), l’héritier du conglomérat qui s’est construit grâce à la bonne fortune qu’apporte le Gobelin (en fait un conglomérat qui appartient indirectement au Gobelin, une couverture humaine pour un dieu immortel et surnaturel). Ce jeune riche immature, mais gentil, est un élément intéressant de la série, par la bonne humeur qu’il apporte et pour quelques rôles clés qu’il va parfois jouer, de son plein gré ou non.

Même si le Gobelin, alias Gong Yu, et son épouse Eun Tak, alias Kim Go Eun, auraient été seuls, leurs prestations épatantes auraient suffi à faire de cette série un excellent drama. C’est plus que cela parce qu’autres bons personnages les accompagnent, pas si nombreux, mais ils sont là.

L’histoire se divise en plusieurs phases plus ou moins longues, plus ou moins marquées. Le rythme de la série est assez posée, calme, mais cette fausse lenteur apparente est à mes yeux une qualité. car il n’y a en fait aucun temps mort. Après celle de l’épisode 6, une coupure majeure a surtout lieu à l’épisode 13, un épisode qui m’aura totalement retourné, avec un final extrêmement prenant, des sensations et des émotions puissantes. Les deux épisodes qui suivent sont très beaux. Le tout dernier épisode m’a un peu déçu, c’est bien le seul, ; ça reste mineur, mais j’ai eu cette impression qu’ils ont voulu réglé certaines des dernières questions de la série de manière un peu trop rapide.

Au bout d’un moment, j’ai trouvé que les coïncidences dans la série étaient bien trop fréquentes, en particulier quand on en apprenait plus sur l’identité réelle de certains personnages. Toutefois, l’une des forces du scénario est de parvenir à transformer ces coïncidences en une succession d’événements logiques où justement le hasard n’est que trompeur. Je me refais la série en écrivant ce billet et ce second visionnage ne rend que plus évident cette logique interne qui structure correctement Goblin. Il n’y a juste qu’à revoir les visions du Gobelin.

Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비 - Kim Shin
Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비 - Kim ShinGoblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비 - Quebec
Ji Eun Tak - Kim Go Eun - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비
Gobelin - Gong Yu - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비 - épée
Ji Eun Tak - Kim Go Eun - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비

En ce qui concerne les dramas coréens, je suis encore un néophyte, je peux donc difficilement juger de la qualité générale des productions coréennes, mais Goblin m’a vraiment enthousiasmé pour ses nombreuses qualités évidentes et incontestables. Par exemple, j’aime la belle qualité visuelle de la série et sa réalisation. Elle me semble avoir bénéficié de moyens plutôt importants et le résultat est totalement probant. Le seul petit regret que j’aurais de ce côté, du fait de ce soin apporté à la réalisation visuelle et sonore (pour les séquences contemporaines ainsi que historiques), c’est le nombre relativement limité d’espaces, de lieux, dans lesquels se déroule la série. Ceci est aussi régulièrement récurrent dans les dramas japonais, mais c’est un peu plus regrettable avec ces moyens et quand autant de soin est apporté à la réalisation. Cela reste toutefois une critique assez mineure, d’autant plus quand cela n’influence pas directement la qualité générale indéniable de la série.

Au début, je n’avais pas trouvé la bande son particulièrement marquante. Mais au fur et à mesure des épisodes, les musiques avaient de plus en plus d’impact, de charge émotionnelle, dès les premières notes ou paroles, cela allant de pair avec mon attachement progressif à la série et à ses personnages. J’ai été plutôt surpris par la quantité de piste chantée (des versions instrumentales auraient parfois été plus appropriées), ce qui est soit une caractéristique de cette série, soit des dramas coréens, peut-être.

J’aime. Tout simplement.

Ces quelques petites notes en fond sont superbes

Étant largement habitué aux dramas japonais, suivre une série coréenne ne m’a pas totalement été dépaysant. Toutefois, on sent bien qu’on a changé de côté de la mer. La langue parlée déjà, il m’a fallu plusieurs épisodes pour m’y habituer. Le japonais a l’avantage d’avoir une structure syllabique facilement compréhensible pour toute personne parlant une langue latine. Il est par exemple assez facile de répéter une phrase, même sans la comprendre. Le coréen, ce n’est pas la même chose, la prononciation est plus difficile à saisir, du moins en ce qui me concerne – même si, à quelques occasions, j’avais l’impression de saisir quelques ressemblances au niveau du vocabulaire avec le japonais, ce qui ne serait pas si étonnant étant donné la proximité géographique. Reste que c’est intéressant, pour l’instant je ne comprends que clairement « non » et « je t’aime » (des termes répétés assez fréquemment, surtout le premier), c’est un début.

Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비 - QuebecGoblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비 - premier baiser
Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비
Ji Eun Tak - Kim Go Eun - Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비

Autre différence par contre plus directement en lien avec la série elle-même et la façon de la réaliser : au Japon, dans une romance, la pudeur est de mise, le couple se construit bien plus lentement, et lorsque celui-ci existe, les bisous sont timides (et régulièrement relayés aux tous derniers instants de la série, le fameux aéroport) et on exprime peu souvent cet amour autrement que platoniquement, des regards, des mains qui s’effleurent (les contre-exemples existent évidemment). Dans Goblin, le scénariste est bien moins prude, timide, et je dois dire que j’ai apprécié cela ; la série parlait d’amour et cela était clairement exprimé, avec des mots et des gestes. Les gestes de tendresse entre le Gobelin et sa jolie épouse étaient souvent, si ce n’est toujours très beaux.

Goblin, The Lonely and Great God - 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비 - fin
« Un amour triste », c’est la réponse d’Eun Tak au Gobelin à un moment de la série… Cette formule est belle, malgré tout ce qu’elle induit. Elle est à l’image de ce drama, profondément beau, mais si mélancolique, son impact émotionnel étant d’autant plus puissant. Triste, mais pas malheureux pour autant.
J’aimerais dire beaucoup plus de choses sur cette série, montrer aussi plus d’images... J’ai pris tant de screenshots, surtout dans le deuxième visionnage actuellement en cours, mais il y en a beaucoup qui gâcheraient bien trop le plaisir de la découverte pour celles et ceux qui ne connaissent pas  encore la série... Il me faut donc me contenir.
Bref. J’ai essayé un drama coréen, et j’ai adoré dès le premier essai. Goblin est véritable coup-de-cœur (auquel je ne m’attendais pas du tout). Je n’ai rien à y redire, ses petits défauts anecdotiques ne sont rien à côté de ses énormes qualités. Je ne sais pas si toutes les productions coréennes sont de ce niveau, mais cette seule série suffit à me convaincre de poursuivre et d’en essayer d’autres. Quoi qu’il en soit Goblin restera certainement pour très longtemps une série à part pour moi, un bijou.

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[Les critiques de Goblinsur Ecrans d’Asie]

vendredi 28 avril 2017

Et de 100 ! Le centième billet sur ce blog !

Ce blog va atteindre avec ce billet le chiffre magique des 100, c’est-à-dire des 100 billets rédigés et publiés sur l’Aria-nisme. C’est l’occasion de faire un petit bilan nombriliste.

J’avais ouvert ce blog en août 2011 afin de profiter d’une nouvelle plateforme pour partager ma passion pour la culture japonaise, du moins certains aspects de cette culture, alors essentiellement les animés et les mangas. Pour celles et ceux qui lisent le blog aujourd’hui, vous aurez vite remarqué que je ne parle presque plus de ces deux derniers thèmes. La raison est simple, cela fait quelques temps que je n’ai plus lu un manga, et, niveau animé, c’est très épisodique. Ma consommation de la culture japonaise se concentre aujourd’hui surtout autour de quatre domaines : les jeux-vidéo, la musique, la littérature et les dramas.

Je ne joue presque qu’à des jeux japonais, bien moins qu’avant, mais ça reste un loisir que j’apprécie grandement, surtout après une longue journée de travail. J’en parle peu ici, mais je n’exclue pas de le faire de temps en temps, peut-être sur la nouvelle Nintendo Switch ou un jeu 3DS (oui, je suis surtout sur consoles Nintendo), voire pourquoi pas un jeu mobile étant donné le temps que je passe sur Yu-Gi-Oh Duel links

Pour la musique japonaise, je ne sais pas encore comment partager cette véritable passion sur le blog : faire des chroniques sur des artistes, partager des titres que j’aime et/ou j’écoute beaucoup sur le moment ? Je réfléchis encore parce que j’aimerais partager mon attachement pour la musique japonaise. Du coup, dernièrement, j’ai triché (si on peut dire ça ainsi) en prétextant des critiques sur deux j-dramas pour parler de la géniale Leo Ieri.

Every Little Thing, pas tout jeune, mais vraiment chouette

Dans un genre bien différent et plus récent avec Charisma.com

Lecture du moment
Niveau littérature, j’ai très rarement partagé ici sur ce thème pour plusieurs raisons : mes moments de lecture sont irréguliers, je lis beaucoup lorsque je voyage, en avion et en train et je suis un peu bloqué niveau achat où je vis. Et surtout, je ne sais jamais comment aborder une critique « littéraire », j’essaye d’être plus carré et ça me bride sans doute trop. J’essayerai d’essayer, mais sans rien promettre.

En ce qui concerne les dramas japonais, c’est devenu presque exclusivement le seul pourvoyeur de billets sur ce blog. Et ça me plait ainsi en fait. Un billet j-drama est certes beaucoup moins lu et commenté qu’un sur un manga/animé, mais peu m’importe. Puis, à force de parler de séries live japonaises, l’audience change et je me surprends de constater le nombre de lectures de quelques billets, comme dernièrement celui sur Nobunaga Concerto qui est consulté plusieurs fois par jour. En fait, dès le premier billet que j’ai rédigé ici sur un J-drama (à propos d’Akai Ito), j’ai senti qu’à un moment ou à un autre le basculement se ferait.

Ce que l’on peut également dire, c’est l’irrégularité avec laquelle j’ai tenu ce blog jusqu’à présent. De 2011 à 2013, ça allait plutôt bien. Ça a ensuite décliné rapidement jusqu’à une première pause entre mi-2014 et début 2015 pour enchaîner avec un gros trou noir en 2016 (une année charnière dans ma vie personnelle), avec une absence totale sur ce blog. Je gardais pourtant à l’esprit l’idée de revenir par ici. Chose faite puisque depuis janvier de cette année 2017, j’ai retrouvé le plaisir et également pris le temps d’écrire ici et j’arrive jusqu’à présent à tenir un rythme qui me satisfait. Si je continue à parvenir à écrire au moins deux billets par mois à chaque fois, ce serait bien.
Goblin - kdrama
Goblin, un très beau drama !
Vivant désormais à l’étranger sur le long terme, tenir ce blog me permet également de continuer à partager autour de mes passions (ce qui est en fait bien plus facile en France, sans passer forcement par internet). Je fais parallèlement « l’effort » (ce qui n’en est pas un) de connaître un peu mieux la communauté dramavore sur Twitter et aussi les blogueuses et blogueurs (ces derniers étant largement minoritaire) francophones qui s’intéressent aux dramas asiatiques ; partager ainsi aide à garder la motivation pour le blog. Par exemple, les différents top 5 et ceux qui suivront sont le fait d’une initiative d’Angel. D’ailleurs, cela m’a également fortement influencé pour mettre enfin un pied du côté de la Corée et un des prochains billets sur ce blog sera forcement sur un drama coréen, Goblin, qui est en plus un véritable gros gros coup-de-cœur, mais j’en parlerai bientôt, il y a plein de choses à dire sur cette belle série. Une petite ouverture en dehors du Japon, mais pas si loin que ça.

Pour faire un petit points sur les 99 billets précédant celui-ci, en environ 6 ans, on a notamment : 22 billets qui parlent d’animés ; 28 de mangas ; 37 parlent de dramas (tous japonais jusqu’à présent donc) et ils sont devenu nettement majoritaires depuis ce début d’année ; 6 concernent des films ; 5 sur la musique ; 8 sur des jeux-vidéo. Et directement en lien avec le nom du blog, 11 billets parlent de la série Aria que je continue d’affectionner.
Si on exclut les tags thématiques, les plus utilisés se rapportent à deux actrices et acteurs japonais. Les deux plus récurrent mentionnent Ueto Aya et ensuite Aragaki Yui qui sont les actrices qui occupent les deux premières places de mon top féminin. Fujiki Naohito suit derrière et c’est lui qui a pris justement la place du top masculin. Il y a une certaine logique ici.

Concernant les 10 billets les plus lus sur le blog, on retrouve assez nettement devant celui concernant le très populaire animé de Sword Art Online. Viennent derrière mes critiques du manga Gate 7 de Clamp, de l’animé Hyouka, du manga de Saiunkoku Monogatari. Suit ensuite le premier et seul J-drama de ce top 10 qui est First Kiss, mais, là, je soupçonne fortement que le titre de la série ait influencé les recherches Google. À la sixième place, un billet mineur sur quelques jeux-vidéo, puis ma critique sur le film Ichi avant celle sur le manga Karneval. Je suis surtout content de retrouver ensuite mon avis sur le fansub et le scantrad (qui est d’ailleurs de très loin le plus sur ces derniers mois). Ce top 10 se termine avec mon avis sur Japan Expo 2014.
First Kiss - jdrama
Premiers ??
Pour parler J-dramas, les critiques qui ont été les plus consultés sont actuellement dans l’ordre : First Kiss (ci-contre), comme je l’ai dit plus haut, puis celle sur Smile, sur Koukou Kyoushi 2003 sur Sekai no chuushin de et enfin sur Nobunaga Concerto. La consultation de ce dernier billet a d’ailleurs « explosé » ces derniers temps.

Reste un point à aborder... Une question existentielle me turlupine depuis quelques mois : que faire de mon blog, où le faire vivre ? Dois-je rester sur Blogger qui est une plateforme agréable vraiment très facile d’utilisation (mais moins pour le visiteur), ou alors passer chez Wordpress qui est bien plus communément utilisée et où il est sans doute plus facile de partager avec d’autres ? Mon choix n’est pas encore fait. La simple idée de déménager m’épuise d’avance (rien que ça…), mais peut-être que ce ne serait pas une si mauvaise idée... Si vous avez des avis ou conseils, je suis preneur.

Voilà pour ce petit blabla, au final rien de bien important, mais je souhaitais que ce 100e billet soit consacré au blog en tant que tel. J’espère pouvoir « célébrer » un autre centenaire sur l’Aria-nisme ; quelle forme aura alors ce blog ?
En tout cas, et surtout : un Grand Merci à vous tous, celles et ceux qui passent régulièrement ou occasionnellement (et aussi par hasard) sur ce blog, lisent et/ou commentent ! :D

mardi 25 avril 2017

[J-Drama] « Rich Man, Poor Woman », à la recherche de l’autre

Rich Man, Poor Woman est une série japonaise de 2012 avec 11 épisodes qui ont été diffusés sur Fuji TV. J’ai commencé cette série à la suite de la lecture d’un top enthousiaste de Titesilve. Et je ne regrette pas.

Ce drama raconte l’histoire de Hyûga Tooru, interprété par le fameux Oguri Shun, qui un jeune  et dynamique entrepreneur à succès et président de Next Innovation ayant fait fortune dans les nouvelles technologies. Il est particulièrement doué mais possède de réelles difficultés sur le plan des relations humaines, en particulier à cause d’une maladie. En effet, il oublie constamment le nom et le visage de l’immense majorité de ses interlocuteurs. Il va être amené à rencontrer une jeune femme sans le sous, Natsui Makoto – jouée par Ishihara Satomi – qui est à la recherche d’un premier emploi. Peu confiante (mais intelligente), un peu naïve (mais moins que d’autres), elle va finalement être engagée dans Next Innovation après s’être présentée sous un faux nom qui a fortement perturbé le très confiant Hyûga.



On devine évidemment que la relation entre Hyûga et Natsui va rapidement évoluer. Évidemment. Celui-ci recherche en réalité sa mère qui l’avait abandonné alors qu’il n’était encore qu’un enfant. Une partie des technologies qu’il développe a par ailleurs pour objectif de l’aider à la retrouver. Cet élément semble être une intrigue qui va structurer la série tout au long des onze épisodes. Pourtant, c’est bien la relation entre Hyûga et Natsui ainsi que, également, le devenir de la société Next Innovation qui vont être les éléments centraux du drama. Ce qui n’est pas un mal, au contraire. 

Sans être révolutionnaire, le scénario fonctionne très bien, les différents rebondissements et péripéties sont efficaces et l’histoire reste intéressante tout en étant régulièrement drôle. J’ai d’ailleurs bien aimé le personnage du bras droit d’Hyûga, Asahina Kousuke (joué par Iura Arata) dont les actions vont fortement affecter l’intrigue, surtout dans le dernier tiers de la série. Par contre, je n’ai pas trouvé très intéressant le personnage de sa sœur Yôko (jouée par Aibu Saki). Rich Man, Poor Woman confirme également une chose : Oguri Shun est un très bon acteur. Son personnage est particulièrement réussi et, malgré les défauts de Hyûga, il réussit à le rendre intéressant et même touchant. Ishihara Satomi n’est pas en reste : la douce Natsui est drôle et également attachante, elle est en fait surtout indispensable à la série. Malgré leur présence centrale dans la série, ces deux personnages laissent suffisamment d’espace à l’ensemble des protagonistes, notamment quelques-uns des employés de Next Innovation.


Le SP apporte de son côté une réelle plus-value à la série puisqu’il se concentre presque exclusivement sur la relation entre Hyûga et Natsui. Et assez joliment. Bon, ce monsieur Hyûga m’a agacé par moment avec cette mauvaise manie, bien récurrente dans ce type de drama, de faire semblant d’être méchant et tout (avec un brin de lâcheté). Le passage du mariage (pas le leur, hein, pas de spoil) est dur, mais plutôt bien réalisé. Vient ensuite cette scène dans l’avion avec Natsui qui a retourné mon petit kokoro... Ces allers-retours font partie des passages presque obligés des romances, le tout est de parvenir à bien rebondir, ce que fait agréablement ce SP tout comme la série de manière générale. Avec un beau mais très court final.


Rich man, Poor Woman est une série que j’ai vraiment beaucoup aimé. Je suis parfaitement conscient des limites et des défauts de ce titre ; l’histoire est classique et au final sans réelle surprise. Les rebondissements de cette romance sont peut-être prévisibles et les personnages tout aussi bons qu’ils soient sont stéréotypés, mais j’ai adoré le couple Hyûga-Natsui ce qui, au final, aide beaucoup pour apprécier la série. Rich Man, Poor Woman, est typiquement le drama à réserver aux amateurs/trices du genre, friands de ce type de romances qui savent être généralement efficaces. Puis, avec un tel casting réunissant Oguri Shun et Ishihara Satomi aussi excellents et attachants l’un que l’autre, ça ne pouvait qu’être plaisant.