Le drama japonais dont je vais parler ici aujourd’hui est Dear Sister, une série de 10 épisodes diffusée en 2014 sur Fuji TV.
Il raconte l’histoire des deux sœurs Fukazawa dont la relation fut jusqu’alors relativement compliquée, tantôt affective, tantôt – et surtout très souvent – conflictuelle, principalement à cause de la cadette Misaki, jouée par Ishihara Satomi, au caractère bien trempé. Cette dernière après de nombreuses années d’absence décide de venir retrouver sa sœur aînée Hazuki – jouée par Matsushita Nao –, fonctionnaire, bientôt mariée et assez rigide niveau caractère. Misaki lui cache plusieurs secret : elle est notamment enceinte et le père est une ancienne connaissance commune. Elle a également un plan bien pensé pour « chambouler » la vie de sa chère sœur Hazuki, l’amener à séparer de son petit-ami actuel, lui en retrouver un autre (à son gout), déménager, etc. Et tous les moyens sont bons.
Parallèlement aux retrouvailles et aux débuts compliqués entre ces deux sœurs si différentes mais dépendantes l’une de l’autre, au fil des épisodes, on apprend à découvrir petit à petit ces deux femmes. Misaki a un réel rôle moteur dans cette série, bien aidée par le jeu très convaincant et réussi d’Ishihara Satomi. En fait, Dear Sister a un défaut principal qui découle en fait de sa principale qualité. Cette dernière, réelle et incontestable, repose essentiellement sur la prestation très réussie de cette seule actrice. En face, Matsushita Nao (Hazuki) offre un rôle intéressant, et même convaincant par moment, mais il n’est pas vraiment l’impact de celui de sa « sœur » haute en couleurs.
Les autres personnages de Dear Sister sont relativement peu intéressants, mais pas inintéressant pour autant pour certains. J’ai bien aimé le maladroit Hagiwara Youhei (joué par Hirayama Hiroyuki), propriétaire d’un petit restaurant, qui s’est amouraché d’Hazuki, mais on ne peut que regretter son manque de charisme. Il en va de même pour Sakuraba Eito (Iwata Takanori), le meilleur ami de Misaki, amateur de skateboard ; j’aime bien la complicité entre ces deux jeunes gens, mais force est de constater que l’essentiel de cet intérêt repose une nouvelle fois sur les épaules de Misaki/Ishihara Satomi.
Un autre défaut regrettable se dévoile avec la conclusion de la série, le dernier épisode est relativement décevant, trop facile et surtout mal amené concluant ainsi une dernière séquence moins maîtrisée par rapport au début de la série prometteur. C’est dommage de finir sur cette note moyenne, cependant elle ne gâche pas totalement un drama qui est dans l’ensemble bien réussi.
Je m’attarde peut-être un peu sur les défauts de Dear Sister, mais il s’agit d’un drama qui se regarde très bien, la première partie de la série est même très convaincante bien aidée par son dynamisme et la bonne humeur qui en ressort. L’histoire est vraiment sympathique et suivre l’évolution de la relation entre ces deux sœurs si différentes mais si proche est intéressant et même souvent plaisant ou drôle. Avec ce drama, j’ai découvert l’actrice Ishihara Satomi, et rien que pour ça, je suis content de l’avoir regardé. Sans être un chef d’œuvre, Dear Sister mérite d’être regardé.
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