samedi 27 janvier 2018

Des K-dramas en voilà : « Strongest Deliveryman » et « I’m not a Robot »

Deux petites critiques pour ce nouveau billet. Je vais reprendre le format de courtes critiques que j’avais déjà utilisés l’année dernière pour parler ici des deux derniers dramas coréens que j’ai terminés. Je n’ai pas tant de choses à dire que cela, puis ces deux séries ont un point commun : l’actrice Chae Soo Bin. On la retrouve en premier rôle féminin dans Strongest Deliveryman et I’m Not a Robot. Ce billet fera aussi office de bilan de mes visionnages pour janvier, puisque ce sont les deux séries, avec à côté la fin de Because this is my first life, qui m’ont occupé pendant ce mois.

Strongest Deliveryman - 최강 배달꾼

Strongest Deliveryman


Stongest Deliveryman (최강 배달꾼, 16 épisodes, diffusés entre août et septembre 2017 sur la chaîne KBS2) raconte lhistoire de quatre jeune personnes qui par la force du destin vont être amené à se rencontrer. Les deux premiers, Choi Kang Soo (joué par Go Kyung Pyo) et Lee Dan Ah (jouée donc par Chae Soo Bin) ont en commun dêtre des livreurs à moto pour des petits restaurants. Ils vont être amené à travailler au même endroit.  Oh Jin Gyo (joué par Kim Sun Ho) et Lee Ji Yoon (Go Won Hee) sont quant à eux des fils et fille de  familles riches, lun en conflit avec lautorité paternelle (assez violente), la seconde en rébellion contre ses parents trop protecteurs. La série nous offre ainsi un panel de personnages assez variés et plutôt intéressant au premier abord, en particulier avec ces enfants de bonne famille.

Dans un premier temps, la série axe vraiment son histoire sur la rencontre de ces quatre personnes et les péripéties qui vont traverser, ensemble ou l’un contre l’autre. Ainsi la caractérielle Dan Ah, si elle travaille avec Kang Soo, va sauver la vie à Jin Gyo. Kang Soo va plus ou prendre, bon gré mal gré, Ji Yoon sous son aile, cette dernière ne connaissant quasiment rien de la vraie vie.

Strongest Deliveryman - 최강 배달꾼Strongest Deliveryman - 최강 배달꾼
Strongest Deliveryman - 최강 배달꾼Strongest Deliveryman - 최강 배달꾼

J’avais réellement beaucoup accroché à ce début prometteur. Par exemple, je m’étais pas mal intéressé au personnage de Oh Jin Gyo, au comportement certes bien critiquable mais tout en étant fortement malmené dans la vie. Kang Soo toujours gentil, la gentillesse étant sa marque de fabrique, essaye toujours de résoudre les problèmes à sa manière, avec l’aide de ses nombreux amis qu’il s’est fait en travaillant comme livreur dans de très nombreux endroits de Séoul.

La série présente toutefois quelques défauts dont elle aura du mal à se défaire : son scénario de fond en particulier. Une fois la séquence introductive terminée, jai trouvé peu convaincante la succession dévénements conduisant à ce qui va sappeler 'Strongest Deliveryman' et ainsi justifier le titre de la série (en évitant de spoiler). Je peinais un peu à rentrer dans lhistoire.
Parallèlement à cela, alors que la série tendait à raconter au début lhistoire de quatre personnages, deux vont être laissés de côté pour nous laisser essentiellement avec Dan Ah et Kang Soo. Jin Gyo que j’aimais beaucoup suivre perd beaucoup dimportance et les intrigues autour de son personnage perde forcement en intérêt. Cest vraiment dommage.
En contrepartie, alors que javais moyennement accroché au début à Dan Ah avec son côté 'la vie en Corée cest nul et vous ménervez tous, je me casse !", mon point de vue la concernant a radicalement changé. Elle va beaucoup évoluer, et cétait plaisant à suivre. Jai apprécié la voir apprendre à avoir de lespoir, à faire confiance en quelquun dautre qu’elle-même, et à devenir aussi active dans cette recherche du bonheur. Et donc ne pas chercher quà fuir ailleurs. 
Kang Soo restera Kang Soo jusquà la fin. Toujours optimiste, toujours lidée pour aider ses amis, etc. Il y aura juste un moment où il va céder, il craque. Et j’ai bien aimé la façon avec laquelle ce fut traité dans lhistoire ; peut-être un peu bref, mais intéressant. Kang Soo était appréciable, trop lisse peut-être mais foncièrement sympathique.
Et ce petit couple qui va se construire ma bien plu.

Strongest Deliveryman - 최강 배달꾼Strongest Deliveryman - 최강 배달꾼
Strongest Deliveryman - 최강 배달꾼Strongest Deliveryman - 최강 배달꾼
Strongest Deliveryman - 최강 배달꾼Strongest Deliveryman - 최강 배달꾼

Strongest Deliveryman - 최강 배달꾼 - Chae Soo Bin
Voilà, jai vraiment apprécié Strongest Deliveryman. Ce côté livreurs à moto qui va révolutionner le monde (ces défilés de motos !) ma bien plu, mais reste que lhistoire aura manqué dintensité la plupart du temps (mais avec deux derniers épisodes bien calibrés tout de même). Cette rivalité rue commerçante et grand restaurant capitaliste, ça n’a pas pris à mes yeux, avec un affrontement un peu trop superficiel, peu crédible parfois. La série compense toutefois ses faiblesses avec des personnages sympathiques ; dommage que deux dentre eux ont été un peu mis de côté. Au final, alors que cétait peut-être celle que jaimais le moins au début, Dan Ah, bien aidée par la prestation de Chae Soo Bin, restera mon personnage préféré de la série.

I’m Not a Robot- 로봇이 아니야

I’m Not a Robot


I’m Not a Robot est un drama (로봇이 아니야, diffusé sur MBC entre décembre 2017 et janvier 2018) qui raconte une histoire bien différente, axée comédie romantique. Kim Min Kyu (joué par Yoo Seung Ho) est un jeu patron d’une influente entreprise de finance, sauf que celui-ci est malade. Il est allergique aux humains. Oui. Un simple contact physique provoque chez lui une forte réaction mettant même sa vie en danger. Depuis 15 ans, il vit donc totalement isolé. Il va découvrir un jour un robot humanoïde, Aji 3, développé par une équipe cachée par son entreprise, la Santa Maria Team dirigée par le professeur Hong Baek Gyun (joué par Uhm Ki Joon). Kim Min Kyu veut ce robot pour lui ! Sauf qu’à la suite d un problème technique, Aji 3 va devoir être remplacée en cachette par une humaine au même visage, Jo Ji Ah (interprétée par Chae Soo Bin) qui va donc tenter de se faire passer pour cette androïde.

L’histoire a le mérite d être plutôt originale. On pressent assez vite comment va évoluer le scénario ; on essaye de faire passer un humain pour un robot, forcement ça se saura à un moment. Maladie, donc guérison possible. Et toujours dans cet univers de dramaland, ce riche jeune homme et cette jeune femme vont forcement tomber amoureux. Ça fait parti des codes ; et on regarde aussi ces dramas pour ces raisons. (Très peu de screenshots ici, car j'ai surtout vu la série sur Viki.)

I’m Not a Robot- 로봇이 아니야I’m Not a Robot- 로봇이 아니야
I’m Not a Robot- 로봇이 아니야I’m Not a Robot- 로봇이 아니야

Un peu comme la série précédente, je reprocherais à I’m Not a Robot toutefois son scénario en dent de scie. Par cela, je ne parle pas du côté rom-com qui est assez bien maîtrisé (j’ai beaucoup aimé la scène où Ji Ah prononce le titre de la série). Mais, parallèlement, le drama essaye de construire une intrigue de fond - justifiant l’existence d Aji 3 - avec une querelle de pouvoir au sein de KM Financial, l’entreprise que dirige Kim Min Kyu. Sauf que non, ça ne prend pas. En soi, cette histoire n’est qu’un prétexte pour développer l’histoire entre Min Kyu et Ji Ah, cette romance restant le cœur du drama, mais quand la série se voulait sérieuse, cela avait du mal à me convaincre. Genre, un bon exemple : la conférence de presse à la fin de la série. Ok... Et ? On nous sort une grande mise en scène, et derrière c’est bien peu exploité. Ils ont essayés d’épaissir le scénario, pas toujours avec réussite, mais ils ont eu le mérite d essayer.

Reste le cœur de la série : la comédie romantique. Et, globalement, j’ai bien accroché sur ça. Toute cette phase de découverte de Min Kyu avec Aji 3 - qui est donc en fait Ji Ah - est vraiment intéressante et bien conduite. Même si, quand même, Min Kyu, malgré son QI sensé faire pâlir les ordinateurs de la NASA, est un brin beaucoup crédule. J’ai certes jamais totalement accroché à son personnage (le jeu d’acteur de Yoo Seung Ho étant assez moyen je trouve), mais je me suis quand même suffisamment attaché à ce personnage et ainsi apprécié le couple avec Ji Ah. Franchement, j’étais tout malheureux devant mon écran lors du "reset" ; c’était vraiment triste... 
Toute la séquence qui suit, l’auberge au bord de mer, la séquence dans le hangar, j’étais vraiment à fond dans la série. Il y a eu un petit coup de mou après, j’avais du mal à trouver de la cohérence dans le scénario de fond, allergie et KM Financial compris, mais la romance continuait à avancer correctement. L’essentiel était donc là, et jusqu’à la fin. Tant mieux.

Jo Ji Ah est clairement le plus chouette personnage de la série, c’est vraiment le personnage qui porte la série sur ses épaules mécaniques et humaines ; c’est elle qui est jouée par Chae Soo Bin. Cette dernière interprète du coup "deux" personnages, même si au final la vraie Aji 3 n’aura qu un rôle assez secondaire. Ji Ah est attachante, par son côté impulsif (bonne idée que ce "mode ami" d’Aji 3) mais aussi très attentionnée. Ce personnage ressemble d’ailleurs beaucoup à Dan Ah dans Strongest Deliveryman à y repenser.

Je m’attendais quand même à voir un peu plus mis le coté robot en avant. C’est un peu le cas, mais pas autant que ça. Mais bon, en fait, le titre de la série ne mentait pas.
Je n’ai pas tant d’autres choses à dire sur les autres personnages. Les membres de l’équipe Santa Maria - ceux qui ont conçu Aji 3 - étaient sympathiques, mais tous interchangeables. Pareil chez KM Financial, aucun ne sort réellement du lot. Ah... l’amie de Ji Ah, euh... Souvent j’aime bien ces rôles d’amie de l’héroïne, mais là, Sun Hye, ce personnage était quand même assez mauvais.

I’m Not a Robot- 로봇이 아니야- Chae Soo Bin
Bref, une nouvelle fois, I’m Not a Robot est vraiment une série que j’ai beaucoup aimé suivre. La série est un peu inégale sur la durée, le jeu d’acteur pêche parfois un peu, mais l’essentiel est là.
Ce drama nous offre une jolie rom-com, avec quelques séquences assez drôles, et régulièrement des moments mignons et/ou touchants. Et ici aussi un bon rôle pour Chae Soo Bin.

mardi 23 janvier 2018

Sélection musicale du mois de janvier 2018


Playlist - jmusic - janvier 2018

Avec ce billet, je vais inaugurer une nouvelle rubrique sur ce blog, totalement orientée musique, et très certainement essentiellement japonaise. L’idée ici n’est pas de faire un top des musiques du mois que j’ai préférées, mais d’en retenir quelques unes pour mettre en avant des découvertes, des coups de cœur, ou l’actualité j-music du moment. Évidemment, en lien avec ce que j’aime. J’essayerai de faire un billet vers la fin de chaque mois, en prenant des titres récents, mais sans exclure totalement ceux qui auraient pu m’échapper le ou les deux mois précédents. Ainsi, pour ce lancement, cette première sélection couvrira ce mois de janvier, mais aussi un peu la fin de 2017. Bonne écoute !

Walküre -  « Warukyūre wa uragiranai » (ワルキューレは裏切らない)

On va commencer aujourd’hui avec « Warukyūre wa uragiranai » dont le clip a été publié il y a quelques jours et dans lequel on retrouve le groupe Walküre . Ce groupe avait fait parlé de lui en 2016 lors de la diffusion de l’animé Macross Delta, car ses membres sont en fait les seiyuus des chanteuses qu’on retrouve cette nouvelle série de la licence Macross, justement connue pour ses liens avec la musique (oui, May’n ! avec Macross Frontier). J’avais prêté très peu d’attention à ce groupe en fait ; je n’ai pas vu l’animé qui plus est. Mais je les ai redécouverte il y a quelques semaines via JUNNA, l’une des membres qui a commencé depuis une carrière solo. Son titre « Here » (écoutez le) m’a pas mal bluffé, avec son timbre de voix puissant alors qu’elle n’a que 17 ans, une voix qui colle très bien à l’anison. Une belle surprise pour une artiste que je continuerai à suivre avec attention.
En tout cas, ce dernier clip des Walküre est vraiment sympa, en particulier avec son style visuel volontairement daté copiant les séries d’hier, la musique étant elle bien efficace ; et cette voix de JUNNA quand même.

AIKI & AKINO from bless4 - « Tsuki no mou hanbun » (月のもう半分)

On va rester avec ce second titre dans le milieu de la japanimation. « Tsuki no mou hanbun » est chanté par Aiki et Akino. Ils appartiennent à un groupe japonais, un ensemble vocal familial nommé bless4, quatre frères et sœur tous nés aux Etats-Unis mais retournés vivre ensuite au Japon. Sans être fan, ce qu’ils font peut être plutôt sympa ; mais, ce dernier clip chanté en duo pour servir de générique à l’animé de The Ancient Magus Bride, j’adore vraiment (single acheté). L’ambiance est travaillée et la musique parvient à véhiculer une émotion qui me plait bien. Très chouette oui.

Sakura Fujiwara« Just the way we are »

Je disais fin d’année 2017, ça sera le cas ici avec ce titre dont le clip a été posté sur le net le 24 novembre 2017. Dans mes derniers bilans musicaux de 2017, je vous avais parlé du titre « Koi no Hajimari » chanté par Leo Ieiri et Ohara Sakurako, mais on trouve aussi à leur côté Sakura Fujiwara. Cela faisait quelques temps que je me disais que j’allais m’intéresser plus en détail à ce qu’elle fait. Et il y a des choses vraiment plaisantes, bien portés par sa voix plus grave et au style musical qui sort un peu de la classique pop japonaise. Mais, ici, je vais retenir ce titre « Just the way we are » plus récent et pour son message. En effet, il s’inscrit dans le cadre de la préparation du Japon pour les JO de 2020 (avec ici un animé), ici plus exactement les jeux paralympiques ; ce joli clip parle de lui-même.

Namewee (feat Meu Ninomiya) - « Makudonarudo »

En tout cas, ces festivités de 2020 semblent être prise au sérieux par les Japonais ; je vous invite d’ailleurs vivement à écouter et visualiser ce dernier clip, très drôle, qui a été réalisé pour préparer les étrangers à leur futur voyage au pays du Soleil Levant et son anglais... assez atypique. On quitte avec lui un peu la musique purement japonaise (Namewee est sino-malaisien), mais sans s’en éloigner totalement. J’aime beaucoup en tout cas, avec un refrain très entêtant.

ANGERME - « Regularly and Beautifully »

Décembre est un mois très riche en sorties. Et aussi chez les idols. Hello Project! réunit un nombre important de groupes que j’apprécie globalement tous à différents niveaux (un peu moins pour leur principal unité que sont les Morning Musume, ou aussi les Country Girls). Parmi mes favoris, je nommerai entre autre les idols de ANGERME qui offrent très régulièrement des titres vraiment cools aux rythmes plus marqués et entraînants. « Regularly and Beautifully » s’inscrit dans cette lignée du Hello Project!, et des Angerme donc que j’apprécie le plus.
Mais ces versions courtes de clip, là, une grosse minute à peine... C’est tellement frustrant quoi ! Mais non !


Haji (feat Inoue Sonoko) - « Love Letter »

Un petit retour dans Noël et son ambiance propice aux jolies chansons sentimentales. Ici ce sera « Love Letter » chanté en duo, un beau duo, avec Haji en compagnie de la douce voix de Inoue Sonoko. J’ajoute ce clip à cette sélection justement pour cette dernière. Une découverte toute récente  en fait puisque j’ai commencé à écouter ses chansons seulement hier, oui. Et j’accroche beaucoup. En général, j’ai plus de mal avec des voix plus aiguës, mais là, ça passe tout seul, j’aime vraiment. Beaucoup d’innocence et de naïveté dans ses musiques, généralement traitant d’amour et de bons sentiments, mais mes oreilles aiment. Je suis en phase de découverte et il n’est donc pas impossible que je reparle prochainement d’Inoue Sonoko. Bref, voici un autre titre publié pour accompagner la sortie de son dernier album Juke Box en décembre :

Inoue Sonoko - « Donna toki mo » (どんなときも)

Allez, on va finir ce petit tour musical avec un tout dernier clip animé sorti là en janvier, plus original, mais bien marrant et tellement vrai. Imaginez-vous, en cette période de grande fraîcheur matinale (même en ce pays désertique où je vis...), lors de ce moment terrible où il faut quitter sa chaude et réconfortante couette... Moi, je ressemble aussi un peu à ce pingouin chaque matin :

Uchikubi Gokumon Doukoukai - « I dont wanna get out of futon »

vendredi 12 janvier 2018

[K-Drama] « Because this is my First Life », mais pourquoi se marier ?

Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라
Voici mon premier drama coréen fini en 2018 : Because this is my First Life (이번 생은 처음이라). Un bien chouette série de 16 épisodes diffusés fin 2017 sur tvN. J’avais commencé cette série en décembre, mais depuis quelques semaines j’avais laissé la série en pause avec le treizième épisode. Mon emploi du temps et les fêtes m’avaient ralenti, toutefois quelques petites choses m’ennuyaient légèrement aussi.

Yoon Ji Ho est assistante scénariste, suite à une succession d’événements, elle va se retrouver sans logement et sans les moyens de louer quelque chose. Nam Se Hee est informaticien, trentenaire, célibataire et propriétaire d’un appartement et d’un chat. Il ne recherche aucunement une épouse, mais d’un locataire qui correspond et s’adapte à son style de vie. 

Je ne vais pas nier le plaisir que j’ai eu à suivre cette belle série. Au-delà de sa réalisation soignée à laquelle les dramas coréens m’ont désormais habitué, au-delà de son OST des plus appréciables en particulier deux pistes (celle ci-dessous et celle-là qui est vraiment belle et émotionnellementforte), un chat adorable (oui), on nous offre aussi une belle histoire qui sait aussi être souvent assez drôle, avec un scénario en trois déclinaisons.
En fait, si je devais préciser la nuance dans mon introduction, peut-être étrangement, je dirais que ce drama a trois défauts : ses trois couples. Sur l’affiche, de haut en bas (et ci-dessous) : Yoon Ji Ho (jouée par Jung So Min) avec Nam Se Hee (joué par Lee Min Ki), Woo Soo Ji (Lee Som) avec Ma Sang Goo (Park Byung Eun) et Yang Ho Rang (Kim Ga Eun) avec Shim Won Seok (Kim Min Suk).

Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라
Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라
Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라

Ce sont trois couples que j’ai réellement appréciés. Pourtant, je pense qu’aucun des trois ne justifie pleinement une série de 16 épisodes de plus d’une heure chacun. Le couple atypique formé par Yoon Jo Ho et Nam Se Hee constitue le cœur de la série, le couple le plus travaillé et donc le plus important. C’est autour de lui qu’est développé en priorité toute une série de questionnements : en particulier qu’est-ce qu’aimer, qu’est-ce qu’un mariage ? Ces questions reviennent dans chaque couple comme un échos, notamment celle du mariage avec Ho Rang et Won Seok qui vivaient ensemble depuis déjà 7 ans.
Toutefois, en particulier sur la seconde moitié de la série, j’ai eu l’impression que les scénaristes tiraient un peu trop sur la corde pour faire durer le drama. On pouvait se douter pour un événement, ce n’est pas vraiment un spoiler (dramaland et ses habitudes) : l’ancienne petite-amie de Se Hee va apparaître. Autant j’ai apprécié ce personnage, Go Jung Min, autant j’ai trouvé la coïncidence des rencontres plutôt ratées. Séoul est une bien petite ville et avec bien peu de diversité dans les métiers... Quelques signes préfiguraient ce genre de ficelles facile pour étirer l’histoire, mais cela est devenu plus flagrant avec l’arrivé de ce nouveau personnage qui, auparavant, hantait déjà plus ou moins ce couple inhabituel. Bref, je vais éviter de spoiler la série.


Ce genre de manque se retrouve un peu avec chaque couple (et dans beaucoup de dramas en fait). Les « rivaux » pour Ho Rang et Won Seok s’inscrivent parfaitement dans ce schéma de facilité. En fait, seuls Soo Ji et CEO Ma arrivent à esquiver un peu plus ce léger problème, peut-être aussi parce qu’il y avait moins de choses à raconter avec eux deux. Je dis bien aussi « léger problème », car, honnêtement, ce n’est pas si problématique pour apprécier le drama. Et j’ai réellement aimé cette série.

Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라
Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라
Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라
Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라

Si nous avons trois couples, comme je le disais, la série se concentre en grande partie sur Se Hee et Ji Oh. Leur relation est basée au début sur un contrat de mariage gagnant-gagnant, mais entre propriétaire et locataire, sans amour. Même si Ji Oh ressent quelque chose dès le début. Sans s’en rendre pleinement compte. L’amour suivra. Rapidement d’un côté, lentement de l’autre. Et assez joliment en fait. Se Hee ne sait pas exprimer ses sentiments, en particulier à la suite d’un épisode douloureux qui l’a amené à se renfermer sur lui-même. Ji Oh, longtemps occupée (exploitée) par son travail de scénariste, n’a jamais connu l’amour et n’a même jamais réellement connu quelqu’un. Paradoxalement (ou pas), c’est une femme très hésitante, qui se questionne sans arrêt, mais qui, une fois sa décision prise, ne va jamais reculer. Cela commence avec ce contrat de mariage et se conclue avec sa toute dernière décision dans la série, avant la conclusion. Celle-ci paraît quand même des plus étranges, quoi qu’on veuille et même si j’ai adoré voir se conclure cette dernière péripétie.
Au final, j’ai vraiment beaucoup apprécié ce couple, sa construction, la façon avec laquelle les questions étaient amenées – c’est une série assez intelligente niveau des dialogues –, mais je n’ai jamais ressenti une émotion profonde. Pour un drama basé sur un contrat de mariage, je préfère amplement le japonais NigeHaji, moins sérieux dans son approche, mais son couple m’a beaucoup plus touché et séduit.

Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라
Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라

Malgré leur qualité respective, aucune des trois histoires ne suffit pleinement au drama, toutefois l’intelligente association des trois est sans doute la principale qualité de la série. Ainsi, au final, nous n’avons pas une romance, mais trois, toutes étroitement impliquées par les belles relations d’amitiés et de travail. Et, comme souvent avec cette série, assez intelligemment.

Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라
Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라Ji Ho et Se Hee forme mon couple préféré de la série… mais ils ne sont pas mes personnages préférés. Ma préférence va vers Ma Sang Goo (joué par Park Byong Goo) qui m’a beaucoup plu avec son caractère, sa vision d’une relation, son attachement pour la caractérielle et active Woo Soo Ji. Yang Ho Rang et Shim Won Seok formait un couple mignon, mais tourmenté par cette idée de mariage qui finalement les éloigna (mais on ne pouvait que se douter de la conclusion quand même). Avec ce dernier couple, j’ai aussi ressenti une impression de manques dans la narration : le plus mignon couple d’un certain côté, mais le moins intéressant scénaristiquement parlant.

Because this is my First Life - 이번 생은 처음이라Bref, Because this is my First Life est une très bonne série qui se laisse réellement apprécier, avec de beaux moments parfois drôle, parfois touchant. Elle a de nombreuses qualités, en particulier son panel de personnages humains et attachants pour former trois couples intéressants à suivre et à voir évoluer. Intelligemment, la série compense ses faiblesses en alternant les séquences avec ses différents couples. Chacun pris de manière isolée, je pense que je me serais parfois un peu ennuyé, mais pris ensemble, Because this is my First Life est une série très agréable qui me laissera de bons souvenirs.

dimanche 7 janvier 2018

JY, son nouveau double single avec « Secret Crush ~ Koi Yamerarenai » & « MY ID »

JY - Secret Crush~恋やめられない~ - MY ID
Je vous avais déjà parlé de la chanteuse JY (Kang Ji-Young) il y a quelques mois, avec notamment son album qui contenu toute une série de chansons vraiment très chouettes. J’ai continué à suivre cette chanteuse coréenne qui fait carrière au Japon.
Je ne vais pas m’attarder ici sur les titres digitaux qu’elle a sortis depuis : un remix de « Sukina Hitoga Irukoto » (bien moins sympa que l’original) et le sympathique « Goldmine ». Plus intéressant, elle a sorti en fait le 20 décembre  (2017) dernier un nouveau double single en version physique avec comme titre « Secret Crush - Koi Yamerarenai » (Secret Crush~恋やめられない~) et « MY ID ». Sans dire que ce sont des réels coups de cœur, ce sont des titres que j’ai appris à apprécier après plusieurs écoutes.


N.B. : Malheureusement, la chaîne Youtube de JY n’est pas accessible en dehors du Japon (ces restrictions en 2018...), donc en attendant leur arrivée sur sa chaîne Vevo, les vidéos viennent dailleurs.

On a à faire ici à deux titres aux styles totalement différents, que ce soit sur le plan musicale mais aussi, visuellement, avec les clips.
Le clip de « Secret Crush - Koi Yamerarenai » raconte une histoire classique, en mode Cendrillon, avec une jeune femme qui vivait à la rue avant de trouver des petits boulots et surtout… l’amour (et la reconnaissance). C’est très ambiance conte de fée, princesse et paillettes. Le passage de la belle robe blanche et tous les visages qui changent me fait particulièrement sourire à chaque fois. Mais la musique aide vraiment à apprécier le titre, elle se concentre quant à elle plus la question de la recherche de l’amour, et le fait de ne pas renoncer. 

JY - Secret Crush~恋やめられない~JY - Secret Crush~恋やめられない~
JY - Secret Crush~恋やめられない~JY - Secret Crush~恋やめられない~


En fait, si j’aime bien le clip de JY… Je lui préfère un MV adapté pour le film pour lequel la chanson sert de générique : « Revenge Girl ». Ce dernier a été diffusé fin décembre au Japon avec Kiritani Mirei en actrice principale. Et, je l’avoue, je trouve cette dernière vraiment adorable dans ce MV ; j’ai du coup vraiment envie de voir ce film !

JY - MY ID« MY ID » est assez différent. J’aurais envie de dire qu’il est beaucoup plus coréen dans l’esprit. Avant cela, et ce qui n’est pas anodin : excepté quelques courts passages en japonais, l’essentiel est chanté en anglais. Le clip est essentiellement axé autour de la chorégraphie avec une danse travaillée, visuelle et millimétrée qui rappellera les années de JY en tant que Kang Ji-Young du groupe coréen KARA. Ce titre est peut-être d’ailleurs plus destiné pour son public dans son pays d’origine. « MY ID » n’est pas déplaisant, au contraire, il y a quelque chose d’accrocheur, mais je sais que sur la durée, ce n’est vraiment pas la chanson de JY que je vais le plus écouter. J’apprécie plus « Secret Crush ».


JY - Secret Crush~恋やめられない~ - MY IDEn fait, ce qui est intéressant dans ce double single, c’est cette dualité, ce double visage que montre JY, dans la continuité de son dernier album. Nous avons tout d’abord un titre très naïf, avec le rêve d’une belle vie après maintes difficultés. De l’autre, JY se montre sous un visage beaucoup sûr de lui, sûr de sa féminité n’hésitant pas à interpeller celui qui écoute.
Le packaging du single met aussi en avant cette dualité, avec d’un côté le visage de JY sur un fond rose (ci-contre ; perso… j’aime pas), et de l’autre JY, avec un regard plus appuyé, sur un fond rouge et bleu (voir début du billet).
Je me suis acheté le double-single dans sa version CD/DVD ; les deux titres sont accompagnés par une version instrumentale de « Secret Crush » et des deux clips ». J’ai apprécié le boitier cartonné supplémentaire.

En toute honnêteté, avec ce nouveau single, je n’ai pas retrouvé la JY que j’ai tant apprécié et réécouté tant de fois avec son album Many Face et des titres comme le classe « Fake » ou encore le joli « Jyoshimodoki ». Mais j’ai appris progressivement à bien l’apprécier, en particulier en ce qui concerne « Secret Crush - Koi Yamerarenai » qui reste une belle chanson, naïve, mais jolie.

samedi 6 janvier 2018

Bilan 2017 : les dramas

Il est l’heure de passer au bilan 2017 des dramas que j’ai visionnés. Il sera assez simple dans son format avec quelques podiums, mais aussi avant quelques petites réflexions personnelles.

Une année entre J-dramas et K-dramas


Une assez grosse année pour moi puisque j’ai testé pas quelques 42 dramas et même terminés 26 d’entre eux. Principale nouveauté de cette année : les dramas coréens. Oui, après des années à dire que « jamais » (ce fameux « jamais » à ne pas dire) je n’en regarderai, et même bien que j’aurais pensé. Lorsque j’ai découvert Goblin, the Lonely and Great God, j’ai vraiment dû accepter que non, les dramas ce n’est qu’au Japon. Et surtout que la Corée pouvait me plaire par ses séries.

Liste des dramas vus en 2017

N.B. : En lien, les critiques postées sur le blog.

J-Dramas terminés :
J-Dramas non-terminés (pause/abandon) :
  • Why Can't Seiya Todoin, 16-year-old, Get A Girlfriend? (4/9, 2014) 
  • Busujima Yuriko no Sekirara Nikki (1/10, 2016) 
  • N no Tame ni (1/10, 2014) 
  • Youkoso, Wagaya e (3/10, 2015) 
  • Border (1/9, 2014) 
  • Gaiji Keisatsu (1/6, 2009) 
  • Sanadamaru (5/50,2016) 
  • Atelier (1/13, 2015)
  • Code Blue S3 (5/1, 2017)
K-Dramas terminés :
K-Dramas non-terminés (visionnage/pause/abandon) :
  • Descendants of the Sun (7/16, 2016) 
  • Age of Youth (2/12, 2016) 
  • W (3/16, 2016) 
  • Strongest Deliveryman (8/16, 2017)
  • Kill me, Heal me (2/20, 2015)
  • Because this is my first life (13/16, 2017)

Au final, si le ratio est à l’avantage des J-dramas, 26 séries (pour 17 finis), contre 16 k-dramas (pour 10 finis), cela masque un réel retournement de situation dans l’année. En effet, j’ai essayé ou vu plus de la moitié de mes dramas japonais sur les premiers mois de l’année. Après avril-mai, retournement assez fort avec un bel enchaînement de titres coréens. Et surtout plusieurs coups de cœur d’affilé, évidemment Goblin, mais pas seulement. J’ai rapidement eu après un autre gros coup de foudre pour Strong Woman Do Bong Soon. Ce double combo m’a fait clairement passer ce Rubicon (que j’avais creusé moi-même, idiotement).

Pour autant, cette année 2017 ne m’a pas si éloigné des J-dramas que ça. Mon cœur reste du côté du pays du Soleil levant, même si j’ai appris à apprécier le pays du Matin calme. J’ai découvert de très belles séries et même plus avec quelques titres qui m’ont beaucoup marqué : Nigeru wa Haji da ga Yaku ni Tatsu (ou NigeHaji) ou aussi Itsuka Kono Koi wo Omoidashite kitto Naiteshimau (ItsuKoi). D’autres séries m’ont aussi beaucoup plu, en particulier Hirugao ou Dear Sister. Seulement, ayant été (et encore là maintenant) passé dans une phase découverte des k-dramas, j’ai laissé à ces derniers un peu plus d’espace du fait de ma curiosité attisée régulièrement par de belles découvertes.

Après ces mois de visionnages, je peux d’autant mieux constater et apprécier les particularités de ces deux pays en matière de séries live. Si je devais comparer, je dirais qu’il y a peut-être une chose qui les distinguent. La Corée réalise peut-être plus ses séries dans l’idée de plaire au-delà de ses propres frontières. Ils apportent un soin tout particulier dans le visuel, tout doit plaire visuellement (mais aussi aux oreilles) : la réalisation, les acteurs et actrices, etc. Les dramas japonais sont avant tout… japonais. Ces séries sont produites pour leur propre marché intérieur, non pour les exporter. Il y a juste à voir la disponibilité légale des J-dramas et des K-dramas sur la toile. Ces derniers, on va très vite les y trouver et cela très facilement – et c’est vraiment agréable –, même et surtout les séries récentes. Côté Japon, c’est bien plus compliqué. Regardez le catalogue de Viki, c’est flagrant (pourtant Viki appartient à l’entreprise japonaise Rakuten). Après la tentative avortée de Crunchyroll, j’ai compris que, les J-dramas en France, ce n’est pas pour aujourd’hui.
Les dramas, c’est un peu comme avec la musique : les Coréens sont bien plus doués, et volontaires (la clé est là je pense), que les Japonais pour s’exporter et plaire au Monde. Cette volonté japonaise qui existe bien avec les mangas et les animés n’est toutefois pas encore visible avec les dramas (et un peu aussi avec la musique… combien de fois, en France, la restriction des clips sur Youtube a pu m’agacer…).

Il est maintenant temps de passer aux podiums pour conclure cette année 2017.


Trophées de l’année


N.B. : Ces podiums concernent bien évidemment des séries que j’ai vues en 2017 et non pas forcement diffusées en 2017.

Podium J-Dramas



1er - Nigeru wa haji da ga yaku ni tatsu


2e - Itsuka Kono Koi wo Omoidashite kitto Naiteshimau
3e - Hirugao

Mentions spéciales :
Dear Sister
Kahogo no Kahoko

Podium K-Dramas



1er - Goblin, the Lonely and Great God


2e - Strong Woman Do Bong Soon
3e - Mirror of the Witch

Mentions spéciales :
Weightlifting Fairy Kim Bok-Joo
While you were sleeping

Super-Podium Dramas 2017


1er - Goblin, the Lonely and Great God
2e - Nigeru wa haji da ga yaku ni tatsu

3e ex-aequo - Strong Woman Do Bong Soo
Itsuka Kono Koi wo Omoidashite kitto Naiteshimau

Podium actrices japonaises



1er ex-aequo - Aragaki Yui (NigeHaji, The Memorandum Of Kyoko Okitegami, etc.)
Ishihara Satomi (Dear Sister, From 5 to 9)
3e - Arimura Kasumi (ItsuKoi)

Mentions spéciales :
Takahata Mitsuki (Itsukoi, Kahoko no Kahogo)
Kiritani Mirei (Sumika Sumire, Suki na hito ga iru koto)
Ueto Aya (Hirugao)

Podium acteurs japonais 



1er - Koura Kengo (ItsuKoi)
2e - Yamashita Tomohisa (From 5 to 9, Code Blue, etc.)
3e - Hoshino Gen (NigeHaji)

Podium actrices coréennes



1ère - Kim Go Eun (Goblin)
2e - Park Bo Young (Strong Woman Do Bong Soon, Oh my Ghost!)
3e - Lee Sung-Kyung (Weightlifting Fairy Kim Bok-Joo)

Mentions spéciales :
Kim Sae-Ron (Mirror of the Witch)
IU (Moon Lovers)

Podium acteurs coréens



1er - Gong Yoo (Goblin)
2e - Park Hyung Sik (Strong Woman Do Bong Song)
3e - Lee Jong Suk (W, While you were seleeping)

Mentions spéciales :
Lee Dong Wook (Goblin)
Lim Ju Hwan (Oh my Ghost!, Bride of the Water God)


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Quels objectifs pour 2018 ?
Regarder encore plein de dramas. Qu’ils soient japonais ou coréens. Pour la Corée, je pense me concentrer encore sur des séries récentes, peut-être remonter un peu (2015-2017 par exemple), mais pas beaucoup plus. Je pense que j’ai de quoi faire avec ça. Pour le Japon, notamment en profitant du challenge de Luthien, j’aimerais creuser un peu plus dans les anciennes séries. Tout en essayant de rattraper mon retard sur les séries récentes et tenter à nouveau un asadora ? Bref, regardez des dramas. Encore et encore !