mardi 15 juillet 2014

« Frenemy: Dobunezumi no Machi », chanter, voilà son métier

フレネミー ~どぶねずみの街~ / Frenemy: Dobunezumi no MachiFrenemy... Il s’agit du deuxième J-drama que je termine sur Crunchyroll. La série est actuellement presque entièrement disponible en français (j’ai juste regardé les deux derniers en version anglaise). Ça sera, cette fois, une petite chronique... moins sympathique.
Frenemy (フレネミー ~どぶねずみの街~ / Frenemy: Dobunezumi no Machi) a été diffusé au Japon en 2013, entre juillet et septembre, sur la chaîne NTV. La série compte 12 épisodes.
Depuis le jour où il a perdu son père, le monde de Natsuo est devenu un véritable enfer. Placé en détention par un parent, il se retrouve séparé de sa jeune sœur et de son meilleur ami, Wataru. Les années passent et la vie de Natsuo ne s’arrange pas, jusqu’à ce qu’un certain Kogure le prenne sous son aile en lui confiant la gestion d’un night club. La tâche est difficile, mais le jeune homme voit enfin l’opportunité de faire quelque chose de sa vie. Mais Natsuo ignore que Kogure se sert de lui comme un pion dans un pari scandaleux, un pari qui concerne sa vie... (Source : Crunchyroll Fr.)
フレネミー ~どぶねずみの街~ / Frenemy: Dobunezumi no Machi
Natsuo
Ce serait exagérer de dire que je n’ai pas aimé. Parce que, mine de rien, la série avait un certain potentiel. S’il y a quelque chose qui m’a géné, surtout dans les premiers épisodes, c’est le jeu d’acteur, surtout celui du personnage principal. En fait, pour le duo de choc de Frenemy, on a nous a sorti deux des chanteurs d’EXILE, dont Shokichi.
Son personnage – Morishita Natsuo – n’était peut-être pas évident à jouer, je l’accorde, mais ses mimiques, ses réactions de mauvais garçon dépressif, ses coups de colère, l’intonation de la voie, rien n’allait à mes yeux. Je n’arrivais pas à croire en ce Natsuo ; même, il avait tendance à me faire rire... ce qui est problématique. Dans la seconde moitié de la série, ça s’améliore, un peu ; disons qu’on ne pouvait que prendre son personnage en pitié après tout ce qui lui arrive. Je ne juge pas de ses talents de chanteur, mais niveau prestation dans ce drama, selon moi, il ne mériterait même pas la moyenne.
フレネミー ~どぶねずみの街~ / Frenemy: Dobunezumi no Machi
Wataru

Si je m’étends pas mal sur ce point, c’est parce que c’est la première fois dans un J-drama qui je ressens cela aussi fortement. On croise souvent des acteurs/actrices aux prestations moyennes (qui viennent régulièrement du milieu de la musique d’ailleurs – sans que ce soit une règle à généraliser), mais globalement, ça passe pour les acteurs principaux. Là, nan. Nan.

フレネミー ~どぶねずみの街~ / Frenemy: Dobunezumi no Machi
Kogure
Son camarade et ami d’enfance retrouvé, Okajima Wataru, joué par Naoto (du même groupe EXILE donc), s’en sort avec la mention honorable. Il arrive même à donner un peu de valeur à Natsuo. Je ne dévoilerai rien sur lui, mais il est plus crédible. Je passerai sur le fan-service les entourant tous les deux, sans cesse, notamment dans le générique.
Sinon côté acteurs, il faut quand même noter la bonne prestation de Jinbo Satoshi qui jouait le crapuleux Kogure Shinichi avec réussite. C’est sans aucun doute mon personnage préféré de cette série, le seul qui est réellement marquant.

フレネミー ~どぶねずみの街~ / Frenemy: Dobunezumi no Machi
La victime du jeu du briquet...
Pour revenir sur la série en elle-même, comme je disais plus haut : il y avait du potentiel. Le dernier tiers de la série, est même assez accrocheur avec cette bonne séquence du jeu de la roulette avec la première souris attrapée par Kogure. Le scénario n’est pas fabuleux mais il est suffisamment bien ficelé pour accrocher le spectateur. C’est déjà pas mal. La principale scène avec le jeu du briquet, elle était quant à elle assez terrifiante. J’ai aussi apprécié qu’on ne nous cache pas jusqu’au dernier épisode qui étaient les souris, ce qui a permis de mieux centrer l’histoire sur les personnages, notamment Natsuo (malgré ce que j’ai pu dire sur l’acteur qui le joue). Il morfle...

Toutefois, reste cette fin... Comment résumer mon sentiment d’hier soir ? « LOL » ? C’est à peu près ça. C’était un finish totalement incroyable, mais surtout incroyablement mauvais. Comment te gâcher une histoire qui se voulait sérieuse et qui, tant bien que mal, après un début poussif, était devenue plutôt intéressante ? Dans une comédie, ça aurait été parfait, mais pas ici. Laisser une fin ouverte, pourquoi pas, mais le faire correctement en suivant la logique de la série, c’est toujours mieux. Si vous voulez encore regarder Frenemy, vous comprendrez ce que je veux dire. Ça surprend, c’est sûr.

フレネミー ~どぶねずみの街~ / Frenemy: Dobunezumi no Machi
La sœur de Natsuo
Une chose qui peut vous convaincre à tester quand même la série : c’est sa longueur. Douze épisodes, certes, mais d’une grosse vingtaine de minutes. Retirez le résumé du début, le générique, il ne vous reste même pas 20 minutes pour chaque épisode. Ça se regarde très vite.

Bref, Frenemy, ça aurait pu être bien. Peut-être. Mais ça n’a pas été le cas. Il reste à la série quelques qualités qui font que je préfère nuancer encore un peu mes propos.
Après un chouette Itazura na Kiss, je ne pouvais pas toucher à chaque fois le gros lot sur Crunchyroll. Je ne suis pas forcement fan de drama policier, mais leur dernière annonce à propos de Galileo me réjouit, à voir, je vous tiendrai au courant.

lundi 14 juillet 2014

Le dernier Yûji Iwahara : « Dimension W »

Dimension W - Yūji Iwahara 岩原 裕二
Incursion dans le catalogue de Ki-oon avec Dimension W. Depuis quelques temps, mes achats en mangas sont devenus plus rares, je me limite essentiellement à continuer des séries que j’apprécie et, donc, commencer une nouvelle série est encore plus rare. Pourtant, je me suis lancé aveuglement dans Dimension W, pour une raison simple : Yûji Iwahara. Si je devais faire un top de mes mangaka préférés, il serait à coup sûr dans les trois premiers. Mon plus gros coup de cœur fut Le Roi des Ronces (chez Soleil Manga) qui m’avaient bien tenu en haleine ; mais Le Monde de Misaki (Delcourt) a été aussi une très belle surprise. Nekoten! (Asuka) ne vaut pas les deux précédents titres, mais il reste un manga très agréable. L’œil du loup (chez Delcourt, malheureusement il n’est plus publié) regroupe plusieurs courtes histoire et offre une bonne porte d’entrée pour découvrir l’univers de ce mangaka. J’avais déjà fait une présentation de ces titres dans un autre billet.

De cet auteur, j’aime beaucoup sa capacité à maintenir un certain suspens dans sa narration et d’être capable de surprendre. C’est sans compter son coup de crayon « puissant » et vivant qui me plait énormément qui diffère beaucoup des principales séries au style que je trouve assez uniformisé (sans que ça soit une critique).
Dimension W regroupe une nouvelle fois ces mêmes qualités. Évidemment, nous en sommes qu’au tome 3, la série est encore en cours de publication au Japon (avec actuellement 5 tomes). J’imagine qu’elle est partie pour être plus longue que le Roi des Ronces ; en tout cas, le développement actuel de l’histoire le laisse penser. Vous pouvez lire un extrait ici.

Dimension W - Yūji Iwahara 岩原 裕二
Synopsis (Ki-oon) : 
2072. L’humanité a enfin trouvé la solution à tous les problèmes d’approvisionnement en énergie. Les coils, des bobines électromagnétiques qui fournissent des ressources inépuisables, ont relégué batteries et autres câbles au rang d’antiquités.
Kyoma Mabuchi, lui, a tourné le dos à cette technologie révolutionnaire. Amoureux des bonnes vieilles voitures à essence, il préfère passer son temps à bricoler ses bolides. Pour gagner sa vie, ce chasseur de primes d’un genre nouveau s’est spécialisé dans la récupération des coils illégaux, qui, détournés de leur usage de base, peuvent se transformer en armes redoutables…
Alors qu’il enquête sur deux petites frappes des bas quartiers, son chemin croise celui de Mira, une mystérieuse prisonnière dont le destin semble intimement lié aux coils. À ses côtés, Kyoma va vite découvrir que cette technologie miraculeuse pourrait bien conduire l’humanité à sa perte…



Dimension W - Yūji Iwahara 岩原 裕二L’histoire m’a tout de suite plu. On retrouve évidemment des thématiques assez classiques notamment avec ce robot humanoïde, Mira, qui ressemble tellement à une humaine. Kyoma est un héros atypique mais qui colle parfaitement à l’univers de Yûji Iwahara ; il a un caractère bien trempé et parvient à bien occuper la scène autant visuellement que par sa personnalité.
Dimension W - Yūji Iwahara 岩原 裕二Nous n’en sommes encore que dans une phase introductive. Après une séquence de présentation, nous enchaînons quelques péripéties, la dernière sur l’île de Yasogami étant particulièrement intéressante (et qui fait aussi un peu penser au Monde de Misaki d’ailleurs). L’auteur en profite pour construire progressivement son univers en mettant au centre une technologie particulière – puissante et dangereuse – que sont les Numbers, et à travailler la relation entre Kyoma et Mira devenus partenaires par la force des choses. Le passé de Kyoma est souvent évoqué, nous aurons d’ici quelques temps pas mal de révélations. Mira est, par nature, remplie de secrets. Ce petit duo – si opposé – est vraiment plaisant à suivre. La fin du tome 3 nous laisse sur un suspens assez prenant.

Je suis très curieux de voir ce que va donner la suite. On peut sans doute s’attendre à beaucoup de surprises et ça ne me rend que plus impatient. Le prochain tome est annoncé chez nous pour le 21 août, nul doute qu’il tombera dans mon panier.

dimanche 6 juillet 2014

Japan Expo 2014, bilan personnel sur cette quinzième édition

Japan Expo 15 - 2014Cette semaine, c’était Japan Expo 2014, la quinzième édition vient juste de se finir. C’était la septième fois pour moi. Cette année, je n’y suis allé toutefois qu’une seule journée, le samedi, hier donc. C’est peu par rapport aux années précédentes quand je faisais mes weekends de deux jours.
Une fois n’est pas coutume, le plus grand salon européen consacré à la culture japonaise est déjà, pour moi, l’occasion d’y rencontrer ou revoir plein de personnes que je connais via internet, en premier lieu via le forum Manga-Fan.

Kalafina


Il y a eu un invité de marque qui m’a vraiment motivé à me déplacer, plutôt trois invités : il s’agit de Kalafina. Fallait que j’y aille. Kalafina quoi. Malheureusement, venir le dimanche – jour du showcase ! – s’avérait très difficile pour des raisons de transport et faire deux journées n’étaient pas possible. Il restait alors la séance de dédicace du samedi. Ça motive et ça atténue ma tristesse de ne pas les voir chanter en France...

Kalafina - Japan Expo 15 - 2014Et j’ai bien eu ma dédicace !
Honnêtement, je n’y croyais pas. J’imaginais que c’était peine perdue et que je me contenterai à apercevoir Kalafina de loin. Mais non.
Récupérer le coupon magique a été un vrai jeu d’enfant. Ainsi, l’album Consolation acheté, le poster et le coupon dans les mains, il ne restait plus qu’à se rendre à la séance de midi. Dans la fournaise de JE, c’était assez long d’attendre une demi-heure le top-départ. Mais, une fois lancé, j’ai à peine eu le temps de me rendre que j’étais devant Kalafina et qu’elles me dédicaçaient le livret de l’album que c’était déjà fini. C’était... expéditif. Ouah. Mais je les ai vues, je les ai saluées et remerciées et j’ai leur signature ! Chouette, doublement chouette, triplement chouette.
C’est quand même Kalafina ! Kalafina ! Kalafina !


Hiiragi Rio & Wakanim Music


Hiiragi Rio 柊木 りお - Japan Expo 15 - 2014
Pour le reste de la journée, je n’avais qu’un seul autre véritable objectif : Hiiragi Rio. Non parque je la connaissais, au contraire, mais surtout parce que j’étais curieux. Wakanim Music m’avait surpris avec deux de ses invités : Airly et Hiiragi Rio. Pour la première – que je n’ai pas pu voir, dommage –, il y a une association de fans qui a fait beaucoup pour sa venue. Pour Hiiragi Rio, une idol tokyoïte, c’est plus difficile de trouver des infos. Elle était quand même déjà venue l’année dernière une fois en France. Il est donc possible que Wakanim avait des contacts avec elle depuis le Tokyo Crazy Kawaii de 2013.

Que Wakanim Music soutienne ainsi en France des chanteuses relativement peu connues, cela m’a surpris – surtout que, à côté, ils participent aux venues de personnalités bien plus marquantes, Kalafina donc, mais aussi BABYMETAL avec le concert à La Cigale, le 1er juillet (eh hop, propagande !) et quelques autres. Ça m’a surpris, mais vraiment positivement.
En fait, j’ai beaucoup d’espoir sur ce nouveau projet de Wakanim qu’est Wakanim Music. Malheureusement, je n’ai pas suivre leur conférence à JE... Mais j’espère vraiment que dans les semaines à venir, on pourra voir plein de choses arriver sur leur nouveau site web et que cela permettra une promotion intéressante de la musique japonaise dans nos contrées, que aidera à la venue plus fréquentes d'artistes ou groupes chez nous.

Hiiragi Rio 柊木 りお - Japan Expo 15 - 2014
Pour revenir à nos moutons, je disais donc que j’avais été voir Hiiragi Rio. C’était en fin de journée. Elle faisait un petit showcase sur le stand de Wakanim. Le spectacle a duré une grosse vingtaine de minutes. Et c’était fort sympa. Malgré l’espace spartiate devant le stand, elle a réussi à attirer – en plus de son fanclub ultra motivé ! – pas mal de curieux. Faut avouer, je me suis bien pris au jeu et je me suis bien amusé. 
Petite surprise qui ne m’a pas déplu, je le reconnais, c’est la séance qui a suivi : tous ceux qui le voulaient pouvaient ensuite recevoir un CD avec quelques extraits de ses musiques et, en plus, faire une photo avec elle. Eheh, je me suis rangé dans la file. Un peu d’attente et j’ai également le droit à cette photo avec cette charmante idol qui me remercie et répond avec un large sourire pour mes félicitations et mes remerciements (et pour lui avoir acheté un CD). Elle est vraiment chaleureuse ; j’imagine que ça fait partie de son « job » en tant qu’idol, mais c’est plaisant. Je peux comprendre, après cette expérience, qu’on puisse vraiment les apprécier. Son fanclub en était la preuve vivante : un véritable dévouement.

Le salon


Concernant Japan Expo en elle-même, globalement, j’ai été agréablement surpris par l’organisation de cette année. Je ne peux pas comparer avec 2013, je n’avais pas pu y aller, ce sont des remarques par rapport aux années précédentes.
Que ça soit à l’entrée, alors que je n’avais pas pris le temps de m’acheter un billet prévente, ou à l’intérieur, c’était assez fluide. Évidemment, c’était le samedi. Donc, beauuuucoouup de monde. Mais je trouvais qu’on pouvait déambuler dans le salon plus ou moins correctement. Ce couloir de la mort, celui qui relie les deux halls, même là, c’était franchissable, même au plus fort de la journée. Ankama n’y avait pas planté sa tente, je pense que ça joue beaucoup.
Une autre chose qui a dû beaucoup jouer : l’absence de Comic’Con. Ainsi, JE à proprement parlé était beaucoup mieux répartie sur les deux halls désengorgeant ainsi les allées entre les stands de 'goodies', eux-mêmes réparti différemment. Bref, une bonne surprise.

Je n’ai aucun réel reproche à faire comme ça... Allez, je me suis questionné sur la raison de la présence de quelques stands qui n’avaient rien du tout à voir avec le Japon, certains avaient aussi dû rater la news sur Comic’Con.
Une petite déception niveau achats J-musique, pas évident de trouver des choses intéressantes. J’avais l’impression qu’il y avait moins d’offre et cette dernière était très accès Corée... J’ai trouvé un single de May’n ou des CDs d’Amuro Namie, mais vu les prix... Bon, Wakanim m’a permis de dépenser un peu quand même. Ouf.

Nintendo - Japan Expo 15 - 2014
J’ai dû me balader un peu partout, sans forcement tout fouiller en détail (faudrait au moins deux jours pour ça...). J’ai été surpris par l’ampleur du secteur dédié à Nintendo qui avait sorti l’artillerie lourde. Chapeau. Ils avaient même ramené les jeux de l’E3 ! Ce Smash Bross sur Wii U me fait vraiment envie (maintenant que j’ai la console depuis Mario Kart 8) !
Côté éditeur, aucune grosse surprise. Même en ayant été absent un an, j’avais l’impression de retrouver le même schéma avec les mêmes stands, aux mêmes emplacements. Au moins, on ne se perd pas. Après, je le reconnais, je me suis surtout intéressé à celui où il y avait Wakanim, pour les raisons explicitées au dessus.

À souligner quand même, le RER ne fut pas une expérience horrifiante cette année. Oui. À l’aller et au retour, c’est passé nickel. Bon, le fait d’être arrivé très tôt et parti au dernier moment a dû jouer. Eh bah. Rien que pour ça, ce ne pouvait être qu’une bonne Japan Expo.

Achats - Japan Expo 15 - 2014
Les trophées de la journée !
Pour conclure, on peut dire que j’ai vécu cette Japan Expo un peu « en touriste » ; j’y suis allé surtout pour y voir des personnes que je connaissais, pas vraiment pour le salon en lui-même, du moins pas directement. Ce samedi a aussi couronné une semaine marquée pour moi par la musique japonaise. C’est la première année que je dépense aussi peu, l’aller-retour Lille-Paris en début de semaine pour BABYMETAL avait déjà ponctionné sévèrement mon budget. Mais pour avoir vu Kalafina, pour avoir eu d’elles une dédicace, et pour la chouette expérience que fut le petit spectacle de Hiiragi Rio, je ne regrette rien.
Puis, il y a cette ambiance, c’est festif, c’est joyeux, tout le monde est ici pour vivre sans complexe sa passion pour le Japon, ses mangas, ses artistes, les cosplays, etc. Rien que pour ça, Japan Expo reste un événement que j’adore et qui me tient à cœur.

mercredi 2 juillet 2014

「BABYMETAL WORLD TOUR 2014」 – Retour sur le concert à Paris, le 1er juillet 2014 !

Hier soir, j’étais au concert de BABYMETAL à Paris, à la Cigale. Et j’ai adoré !
Pourtant, le weekend dernier encore, ce n’était pas prévu. J’avais bien connaissance de ce concert, le premier de leur tournée mondiale, mais je n’avais pas vraiment pensé y aller. Me rendant compte de l’erreur que j’allais faire, il fallait que j’aille à Paris, et, ça, je ne le regretterai pas ! Oh que non.

BABYMETAL - Paris - La Cigale

En fait, je ne connais le groupe BABYMETAL que depuis peu de temps. J’ai appris à le découvrir ces derniers mois en traînant de nouveau sur NoLife, la chaîne et le site internet avec le J-top, après une longue parenthèse. Depuis mai, j’avais passé le stade supérieur. Après être surpris, j’ai vraiment été séduit par ce groupe ; ce mélange de métal et d’idols&pop japonaise est détonnant. Je ne suis pas du tout « métalleux », loin de là ; le métal me donne souvent l’impression de me sentir oppressé. Mais là, avec cette coloration, le dit Kawaii Metal, c’est passé tout seul. Même plus : j’adore ! Clairement, c’est le clip « Ijime, Dame, Zettai » qui m’a définitivement convaincu. Lorsque je me suis surpris à répéter sans cesse les lignes de YUIMETAL et de MOAMETAL, j’ai compris que j’avais craqué. Je me suis acheté l’album sur iTunes, en attendant de récupérer le CD prochainement pour l’avoir vraiment entre mes mains, pour l’écouter encore et encore.

Qu’est ce que j’adore leurs clips !
La chaîne de BABYMETAL sur YouTube.

BABYMETAL - Paris - La Cigale

Pour revenir à ce concert du 1er juillet : je me suis donc régalé. Et je ne suis pas le seul, tous les retours que j’ai lu sont plus que positif.
Déjà dans la file d’attente, je m’amusais à voir que BABYMETAL était parvenu à réunir deux mondes de fans qui semblent pourtant si opposés : celui du métal et celui des idols ou, pour brasser plus large, le public « japonisant ». Après une longue attente, on entrait. Après encore pas mal d’attente, ça a commencé !
La liberté guidant le peuple (y-a-t-il un message derrière ? SU-METAL au centre ?~), introduction à la Star Wars. Génial. N’importe nawak, mais génial. J’aime vraiment cette tendance de BABYMETAL à puiser dans tous les clichés des genres musicaux et de la culture populaire pour créer un univers aussi original.
J’étais dans la fosse. Innocemment. Dès les premières instants du premier titre (« Babymetal death »), j’ai compris que le public métal était bien là. Ça bougeait ; à des moments, le simple fait de se tenir debout était devenu un exercice périlleux, mais drôle. Quelle surprise aussi de vivre, à la fin, son premier mur de la mort, braveheart. Mais j’ai adoré cette expérience, avoir vécu ce concert ainsi, c’était chouette. Épuisant aussi, mais chouette.

BABYMETAL - Paris - La Cigale
Dur de prendre de belles photos quand même...
On enchaînait ensuite joyeusement avec « Ii-ne! » pour, au final, faire tout l’album. Un finish magnifique avec « Head bangya!! » puis évidemment « Ijime Dame Zettai » au cours duquel tout le monde s’est déchaîné pour finir en beauté ! Le concert était certes un peu court, mais le groupe est encore jeune. Elles n’ont à leur actif qu’un seul album avec 13 titres. Mais ce fut une heure et quart, sans répit, et c’était bon, très bon, vraiment très bon ! Presque 24h après, je suis encore dans la fosse.

Les gens étaient vraiment réactifs ! Malgré ce petit message sur Twitter, c’est toujours difficile de savoir si un groupe a apprécié l’accueil du public. J’ai bien l’impression que oui ; elles offraient régulièrement de très beaux sourires en observant la foule, notamment Yui et Moa, mais pas qu’elles, même SU-METAL, Suzuka, la leader – peu souriante dans les clips (c’est son rôle, en tant que représentante du dieu du métal Kitsune ! Ooooh). J’espère qu’elles auront un aussi bon accueil en Allemagne et en Angleterre. Faut qu’elles reviennent !

BABYMETAL - Paris - La Cigale - YUIMETAL
Happy Birthday YUIMETAL !!
Je regrette peut-être un peu l’absence d’un échange plus soutenu entre le groupe et son public. À part durant « Gimme Chocolate », il n’y a pas eu réellement d’échange direct. C’était pourtant un concert spécial anniversaire de Yui, 15 ans le 20 juin dernier. Ah quand même, elle a eu droit à son moment à elle, avec un petit solo pour « Head bangya!! » (qui avait été écrit pour les 15 ans de SU-METAL). Et c’était cool ! Le public a chanté un happy birthday sans la concernée, lors du rappel ; la fête aurait été encore plus folle avec elles.
J’ai vu pas mal de vidéos depuis mon retour de Paris, j’ai quand même l’impression que dans le coin où j’étais (milieu-droit de la fosse), j’avais un moins bon retour du son ; aucun soucis niveau instrumental, mais j’avais quelques soucis pour entendre plus clairement l’impressionnante voix (!!) de Suzuka – du vrai live quoi ! – et ses charmantes camarades. Enfin, ce n’est qu’un détail (comme ma petite taille, fallait sauter~), ça ne m’a pas empêché d’en profiter, de répondre en cœur, sauter, chanter ou sans doute crier (j’avoue que je n’entendais plus ma voix~).

BABYMETAL, ce n’était que du bon. J’attendais un bon concert, ça ne pouvait être que bien. Mais, au final, ce fut très bien et plus encore ! Je l’ai déjà dit, mais je me répète : j’ai adoré.
J’espère qu’elles reviendront (avec les musiciens aussi !) en France, avec encore plus de titres aussi bons et aussi entraînants. Je serai là. À coup sûr.

BABYMETAL WORLD TOUR 2014 - PARIS
Je ne pouvais repartir sans un souvenir ! BABYMETAL !!

lundi 9 juin 2014

« Itazura na Kiss ~ Love in TOKYO », amour et course d’endurance

Il y a quelque jour, j’ai déjà rapidement parlé de Itazura na Kiss ~ Love in Tokyo (イタズラなKiss ~ Love in TOKYO) lorsque je présentais les J-dramas disponibles sur la plateforme francophone de Crunchyroll. Cette série était le premier J-drama a rejoindre leur catalogue. Même si j’en connaissais l’existence, je tiens avant tout à dire que je n’ai ni lu le manga, ni vu l’animé. (Note : une partie des captures d’écran proviennent du compte Twitter de la série.)

Itazura na Kiss - イタズラなKiss ~ Love in TOKYO

Je me suis regardé les six derniers épisodes en deux jours, je ne cacherai donc pas mon plaisir devant ce titre à la fois drôle et touchant par moment. Sans qu’il soit exempt de défaut, j’ai vraiment apprécié Itazura na Kiss. Ce n’est pas un coup-de-cœur, mais j’ai passé un agréable moment à regarder ses 16 épisodes (renzoku au format inhabituel d’ailleurs – diffusé entre mars et juillet 2013 sur Fuji TV TWO).

Itazura na Kiss - イタズラなKiss ~ Love in TOKYOItazura na Kiss - イタズラなKiss ~ Love in TOKYO
Itazura na Kiss - イタズラなKiss ~ Love in TOKYOItazura na Kiss - イタズラなKiss ~ Love in TOKYO

J’ai quand même dû m’y prendre à deux fois pour regarder entièrement cette série. Après les huit premiers épisodes, j’ai fait une assez longue pose dans le visionnage. Ce n’était pas vraiment de l’ennui, mais disons que la série a tendance à faire du surplace assez régulièrement. On va avoir l’impression que ça avance, mais non. Je vous mets la bande-annonce mais ne vous y fiez pas ; elle ne concerne que les tous premiers épisodes. L’arc du lycée (le premier) est clairement le moins intéressant.


Itazura na Kiss - イタズラなKiss ~ Love in TOKYOItazura na Kiss - イタズラなKiss ~ Love in TOKYO
En fait, c’est le propre de la série (et de beaucoup de J-dramas en fait) : la très lente avancée de la relation entre Kotoko et Naoki. Celui-ci, Naoki Irie (joué par Furukawa Yuki), est des plus compliqués, il faut l’avouer. En fait, il ne veut pas reconnaître qu’il a des sentiments pour cette Kotoko qui lui tourne sans arrêt autour. C’est un garçon égocentrique, voire narcissique, qui se satisfait de la voir n’aimer que lui, qu’importe les épreuves qu’il lui fait vivre. Et, elle va en vivre à cause de son comportement. Régulièrement, pour faire vivre l’espoir chez la jeune fille, il la fait espérer avec un mot doux ou un geste tendre, pour – peu après – redevenir froid et distant, voire méchant. 

Assez détestable comme attitude. Plus d’une fois, je me suis dit qu’elle se serait bien mieux avec Kin qui voue pour elle un amour sans faille (et sans doute trop immature). Mais, je n’en suis jamais vraiment arrivé à détester Naoki. Au final, il se révèle rapidement être un jeune homme en difficulté avec lui-même, victime de sa propre image, celle de quelqu’un classe, intelligent, distant, même inaccessible. En plus, il a du mal à trouver une place dans sa propre famille ; en tant que fils aîné, il serait appelé à succéder à son père dans l’entreprise familiale. Ça n’empêche pas qu’il aurait mérité plus d’une fois une bonne claque pour remettre en place son sourire narquois et prétentieux.

Itazura na Kiss - イタズラなKiss ~ Love in TOKYO
Malgré l’affection que j’avais pour Kin, il ne faisait pas le poids. Ikezawa Kinnosuke (joué par Yamada Yuki) ressemblait de fait beaucoup trop à Kotoko. Il était beaucoup trop gentil et naïf. Il courait derrière un amour perdu d’avance puisque sa dulcinée courrait elle-même vers un autre. Il suffisait juste que Naoki s’arrête et se retourne définitivement vers Kotoko ; la défaite était inévitable. On savait que cela allait arriver, c’était fixé d’avance étant donné le générique d’ouverture qui ne laisse aucune place au doute. Je le trouve d’ailleurs très réussi, il résume très bien l’ambiance générale de la série.

Opening : « Update » de Sabao

Itazura na Kiss - イタズラなKiss ~ Love in TOKYO

J’ai bien aimé cette petite Aihara Kotoko. La série ne la met pas forcement toujours en valeur, surtout au début, mais c’est voulu. Je dois dire que je l’ai réellement apprécié. Loin de l’archétype de la femme très belle et assurée, telle Matsumoto, ou de la ‘princesse’, douce et réservée, vers la fin, la mignonne et drôle Kotoko est plus naturelle, bien plus spontanée – peut-être un peu trop parfois, certes – et, de fait, beaucoup plus attachante. On ne peut pas s’empêcher de se demander pourquoi insister autant pour gagner un cœur aussi froid, mais elle insiste, persévère. Il s’avère qu’elle avait raison. À ce niveau, je ne sais pas si on peut appeler ça de l’amour, mais on ne peut que s’étonner devant une telle résistance devant les épreuves auxquelles elle fait face. Miki Honoka réussit une belle performance avec ce rôle, elle surpasse même largement les autres membres du casting.

Itazura na Kiss - イタズラなKiss ~ Love in TOKYOItazura na Kiss - イタズラなKiss ~ Love in TOKYO

C’est une série remplie de bons sentiments, trop dirons sans doute certains. Je ne pourrai pas leur nier ce fait. De même, chacun des personnages est à l’image de ce que l’on pourrait retrouver dans de nombreuses séries : la jeune fille naïve et follement amoureuse, le jeune homme riche et hautain, l’ami qui aime mais qui ne sera jamais aimé, etc. Rien d’innovant. Sauf peut-être vers la toute fin du drama. Franchement, là, j’ai été cloué. Mettons de côté l’aspect burlesque de la situation – mais digne de la maman Irie (un des meilleurs personnages de la série), qu’est-ce que j’ai bien rigolé ! – j’ai juste été surpris par l’attitude de Naoki et Kotoko. Franchement. Même si ce n’est grand-chose, juste pour cette fin, je ne regrette pas d’avoir regardé Itazura na Kiss. C’était la petite récompense bien méritée après ces seize épisodes.
Itazura na Kiss - イタズラなKiss ~ Love in TOKYO
Une suite est annoncée pour cette année. À voir ce que ça peut donner, même si je suis un peu dubitatif (ils ont quand même eu du mal à en arriver là où ils en sont...). J’espère que Crunchyroll la diffusera.
C’est donc une série que je conseille avant tout aux amateurs du genre, de romance « à la japonaise » qui auront, sans doute, de quoi être un minimum séduit.

samedi 7 juin 2014

Une révolution J-Drama en France ? Crunchyroll s’y met !

Il y a moins d’un an quand je vous exposais mon avis sur le fansub, je pouvais dire, à propos des J-dramas, que « l’offre légale en France est (quasi-)absente ». C’était une réalité. Cependant, depuis, cela a beaucoup changé et ça se résume en un seul mot : Crunchyroll.

イタズラなKiss~Love in TOKYOEn effet, auparavant, les dramas japonais parvenus chez nous se comptaient sur les doigts d’une seule main avec quelques titres édités par Kazé (disponibles aujourd’hui sur ADN) comme Switch Girl ou Moyashimon. Je ne parle pas des films japonais bien évidemment, c’est autre chose. En quelques mois, voire quelques semaines, Crunchyroll – après l’avoir fait avec les animés – débarque en force sur ce terrain. En France également. On compte déjà actuellement dans leur catalogue pas moins de sept titres sous-titrés en français. Et d’autres les rejoindront.

Itazura na Kiss fut le premier à être annoncé laissant inaugurer la volonté de l’éditeur américain de s’intéresser à ces séries japonaises. Ce fut confirmé, avec force, par  un contrat signé avec la chaîne Fuji-TV aboutissant à l’annonce de l’arrivée prochaine d’une quinzaine de titres dont l’actuel Gokuaku Ganbo. Ces deux dernières semaines, il semblerait que se confirme un nouveau partenariat avec une autre chaîne nippone : NTV. En effet, les annonces se sont multipliées : Frenemy, Rebound, 35-sai no Kôkôsei ou encore le phénomène que fut Kaseifu no Mita ! Ces dernières séries furent en effet chacune diffusées sur NTV. Il est probable que d’autres annonces suivent d’ici quelques temps (jours ?).

NTV - Fuji TV

極悪がんぼ - Gokuaku Ganbo
Parallèlement, ce qui m’intéresse particulièrement, comme pour les animés, c’'est que les simulcasts sont de la partie. Je parlais de Gokuaku Ganbo, c’est le cas ; la série est actuellement en cours de diffusion et chaque semaine, après la diffusion nippone, un nouvel épisode arrive chez nous en streaming. GTO: Taïwan en était un également. On peut donc imaginer que cela se poursuivra au cours des prochaines saisons (j’espère).

J’essayerai de revenir plus en détail sur chacune de leurs séries. Si je n’ai encore eu aucun réel coup de cœur, certaines valent tout de même le détour. Je me suis remis à Itazura na Kiss après une petite pause ; c’est une petite série que j’apprécie bien. Gokuaku Ganbo est une chouette découverte qui nous plonge dans des milieux presque mafieux. J’ai regardé, aujourd’hui, les deux premiers épisodes de 35-sai no Kôkôsei et je suis agréablement surpris avec une thématique très classique (vie lycéenne et maltraitances entre élèves) mais mise en scène d’une manière plutôt intéressante. Après, j’avoue avoir été (beaucoup) moins enchanté par Frenemy – des chanteurs ne font pas toujours de bon acteurs... – ou Rebound

L’offre légale J-drama commence donc à se dessiner. Et, ça, c’est bien !
Crunchyroll (Fr) est à la pointe. Là où Kazé avait mené ponctuellement quelques timides tentatives, Crunchyroll y va franchement. Pourtant, je le crains, je ne suis pas sûr que ce soit très rentable pour les éditeurs. Le public manga/animé est bien plus vaste que celui des J-dramas. De même, traduire un épisode d’une série live doit leur coûter bien plus cher ; un épisode fait 40-60 minutes (parfois plus pour un pilote) contre une petite vingtaine pour un animé. Crunchyroll doit toutefois avoir les reins solides. Reste que j’aimerais bien que les autres éditeurs francophones emboîtent le pas. Kazé (ADN) pourrait en profiter ?
À voir ce que cela va donner, mais je ne peux que me réjouir de la situation. On est encore loin d’avoir une offre suffisamment intéressante pour répondre aux attentes du public visé, mais la démarche est là et elle va dans le bon sens.

jeudi 29 mai 2014

« The Moon Sword », l’exil de princesse Kaguya

月華美刃 - The Moon Sword
Titre : The Moon Sword (月華美刃 - Gekka Bijin)
Mangaka : Tatsuya ENDO (Tista)
Nombre de tomes : 5
Éditeur : Kazé Manga
Publication : 2010-2012 (Japon) / 2012-2013 (France)

« Il était une fois, une jeune et belle princesse répondant au doux nom de Kaguya, promise à un merveilleux destin : succéder à sa mère, l’Impératrice d’Argent régnant sur la face cachée de la Lune. Sauf que… l’héritière du clan Takenouchi en question est un indécrottable garçon manqué qui prend son rôle trop à la légère !
Mais lors de la cérémonie devant officialiser sa future intronisation, le destin de Kaguya bascule. Profitant de la santé toujours plus fragile de l’actuelle Impératrice, le clan Umenouchi, farouche opposant à la dynastie en place, provoque un coup d’état fatidique. Afin d’enrayer leur accès au trône, Kaguya se voit confier Futsunushi, l’Épée Sacrée symbole de pouvoir, et est poussée à l’exil sur la lointaine planète Terre… »
(Source : Kazé Manga)

C’est un peu par hasard que j’avais commencé ce manga, attiré par la couverture du premier tome plutôt sympa. Après avoir survolé rapidement les premières pages, le dessin bien agréable à l’œil et l'ambiance qui en ressortait avait fini par me convaincre. Et c’est une bonne chose !
Avant tout, il faut rappeler que The Moon Sword est une série relativement courte, seulement cinq tomes. C’est court, mais pour un shônen, chaque volume est des plus conséquents et nécessite un certain temps de lecture. Tant mieux. Bon, il faut le reconnaître le petit format des mangas de Kazé Manga n’aide pas pour les plus pages les plus chargées.
Malgré la longueur de cette série, l’auteur a réussi à mettre en place un univers relativement vaste et l’enrichir avec un vaste panel de personnages. Dès le premier tome, le lecteur est directement plongé dans l’histoire avec ce complot qui vise l’Impératrice d’Argent qui règne sur la Lune. Acculée, celle-ci doit envoyer sa fille, Kaguya, sur la Terre – l’astre impur – avec l’épée sacrée Futsunushi, symbole du pouvoir impérial dont les terroristes tentent de s’emparer.

月華美刃 - The Moon Sword

The Moon Sword est une version (très) revisitée du conte japonais du Couper de Bambou, ou Princesse Kaguya. On peut apprécier l’aisance que Tatsuya Endo a réussi à reprendre certain élément du conte, comme le vaisseau en forme de bambou dans lequel Kaguya est envoyée sur Terre. J’aime d’ailleurs vraiment la technologie inventée qui se mêle parfaitement à un décor de Japon médiéval. Elle va alors y retrouver un couple de personnes âges, mais ici qui sont ici un ancien commandant de l’armée et son épouse.

月華美刃 - The Moon SwordJ’ai bien apprécié le style de l’auteur ; il a un coup de crayon qui m’a vraiment plu. Cela vaut pour l’ensemble des décors et paysages mais aussi pour chacun de ses personnages qui a un style qui lui est propre et qui le rend à chaque fois parfaitement reconnaissable. Ma première rencontre avec Tatsuya Endo a été des plus agréables. Malgré cela, je ne suis pas vraiment chaud pour essayer Tista (disponible également chez Kazé Manga), sans savoir pourquoi en fait...

La lecture est très dynamique, c'est le gros point fort du manga. Le rythme est soutenu et, malgré un second tome plus classique, je n’ai connu aucun moment d’ennui. Avec l’arrivée d’un nouvel acteur dans le tome 3, l’histoire prend une nouvelle ampleur en enrichissant les intrigues entre les différentes branches de la famille impériale.
Je regrette peut-être le tome 5 qui aurait mérité à être divisé en deux volumes. Certes, grâce à cela, le dernier tome est plus dense, mais l’auteur aurait pu ainsi mieux développer les dernières péripéties, surtout la dernière séquence sur la Lune un peu trop précipitée malheureusement.

Kaguya est un personnage haut en couleur qui devient rapidement attachante. Au fur et à mesure de la progression de l’histoire, elle rencontre nombre de personnages plus sympathiques les uns que les autres – l’humour omniprésent aidant bien – mais c’est dans les trois familles impériales qu’on trouve les personnages les plus intéressants. J’avoue avoir été surpris par Izumiya dans le dernier tome.

Si The Moon Sword ne peut pas s’afficher comme un incontournable du genre, il a au moins le mérite d’offrir un divertissement des plus agréables. Je n’ai eu aucune grosse déception avec ce titre, au contraire. Le format court de ce manga ne devrait pas faire reculer le lecteur. Si vous cherchez un petit shônen, n’hésitez pas, celui-ci vaut le coup !

lundi 10 mars 2014

L’Aria-nisme, ça se partage ! Tout comme nos collections.

Kozue Amano - 天野 こずえ
Amano Kozue
Aaah, que cela fait plaisir à chaque fois. Depuis quelques temps, pour quelques fans de Kozue Amano, Twitter sert d’exutoire pour exprimer notre attachement à son travail, ou même notre passion, tout simplement. Herolien a été le premier avec lequel j’ai beaucoup échangé, sur ce réseau social ; ce billet se veut aussi, en quelque sorte, comme une réponse au dernier billet de son propre blog (un autre Aria-blog que je vous invite à aller visiter). Il souhaite – et je partage son désir – que la communauté francophone amatrice/fan de l’univers Kozue Amano soit plus unie et qu’elle continue à partager, de plus en plus, entre elle et avec les autres. Ceci pourrait aussi permettre de mieux faire connaître les œuvres de cette mangaka de talent, Aria et Amanchu! en premier lieu. Car si, malheureusement, elle est encore trop méconnue chez nous, ses fans existent ! Exprimons-nous ! Montrons-nous ! Manifestons-nous !

De ce fait, ici, je vais rebondir sur une discussion qu’on partage à plusieurs, sur Twitter, au sujet de nos collections. Comme j’ai réorganisé récemment une de mes bibliothèques, je peux en profiter pour vous présenter une nouvelle photo de ma collection :

Aria - Amanchu! - Kozue Amano - collection
Ma collection

Pour faire une liste, cela donne :
- Le manga d’Aqua ('introduction' à Aria), chez Kami.
- Le manga d’Aria (Kami, tomes 1-7 ; Tokyopop All., tomes 4-6 ; Ivrea Esp., tomes 8 et 12).
- Le manga d’Amanchu! (Ki-oon, tomes 1-6 ; Comic Blade Jap., tomes 1-2).
- Le manga de Roman Club (Comic Blade Jap., tomes 1-2)
- Les Illustration Works de Kozue Amano : Alpha, Cielo, Stella et Birth.
- Coffret DVD Aria the Origination (Kazé).
- Les Perfect Guide Books de Aria the Natural & Aria the Origination.
- Aria the Natural – Vocal Song Collection (CD).
- Aria the Station, Neo-Venezia Informale (Drama-CD).
- Figurines : Gashapon d’Akari Mizunashi, édition été & collection complète des gashapons, édition hiver.
- Et trois petits badges que Kami avait distribué, sur son stand, il y a quelques années à Japan Expo.

Aria - Akari MizunashiComme je le disais précédemment, ce billet a pour but de mettre en avant cette communauté de fan. Je vous donne ainsi les liens de quelques autres photos de collection :
- Herolien - lien [édit 12/05 : lien ; 04/06 : lien]
Pour d’autres collections comprenant des Amano-éléments :

Si, vous aussi, vous êtes amateurs, voire des fans, n’hésitez pas à vous manifester dans les commentaires, peut-être même avec un lien illustrant vos collections, je les ajouterai sur ce billet si vous en avez envie ! Ou même, si vous avez un blog (ou sur Twitter aussi par exemple), n’hésitez pas à faire de même pour partager vos photos. Partageons ainsi notre passion !

dimanche 12 janvier 2014

Le club des bavards

J’ai été tagué ! Du vandalisme ! Et c’est Iza la coupable. Parce qu’il paraîtrait que je suis bavard sur son blog. Accusation sans fondement, je proteste ! Bref, j’ai été tagué, je me dois donc de suivre. 


Les règles sont assez simples. Elles sont résumées ainsi :
Voici les règles auxquelles tu devras te plier :
1. Lorsque tu apprendras que tu as été désigné, te réjouir tu devras. Danser la gigue et arborer le logo de ce Tag sur ton blog tu feras.
2. Pour remercier celui qui t’a désigné, un petit texte tu rédigeras.
3. Puis, les 10 internautes les plus bavards sur ton blog tu nommeras.
5. Les prévenir (sur leur blog) de ton méfait tu devras.
6. Faire ce tag UNE SEULE FOIS tu pourras.
Rien de bien compliqué donc. Sauf pour « danser la gigue », on me croira sur parole que j’ai feinté le mouvement. On aurait demandé de poster une vidéo, j’aurais sans doute boudé le jeu, quand même. 
Sinon, c’était l’occasion pour moi de jeter un œil dans l’historique des commentaires du blog. Ce que je n’avais jamais vraiment fait. Au final, les commentaires sont assez spécialisées selon les personnes : certain(e)s seront plus attirés par des billets parlant d’Aria, d’autres sur des billets j-drama. Les commentateurs les plus nombreux se retrouve sur des billets animés ou mangas, mais de façon plus éparse ; à part quelques exceptions, il n’y a pas de personnes qui en commentent régulièrement. Ces billets sont aussi ceux qui sont lus par un public plus large. Ce qui totalement l’inverse pour les billets J-dramas justement : moins lu mais des commentateurs plus réguliers.

Pour la sélection de qui je vandalise à mon tour, j’ai pris en compte le fait que certains « bavards » n’avaient soit pas de blogs, soit n’en tenaient plus. Allez, voici donc le top 10 des plus bavards sur mon blog :
- Iza. Oui, je te tague même si tu l’as déjà fait, parce que la top place te revient.
- Katzina. Le top 2 est trusté par des commentatrices dramas.
- Normand. Top 3, oui. C’est l’occasion de réveiller ton blog ! Donc, je vandalise !
- Hérolien. Un autre Aria-niste est dans la place.
- Gemini. C’est toujours un honneur de te voir perdre ton temps sur ce blog.
- A-yin. Déjà tagué, mais dans le top 10 ici. Relire tes commentaires m’ont fait penser que j’ai laissé de côté mes « billets littératures »…
- Mackie. Une légende de la blogosphère ici. Un honneur aussi.
- Nanie. Oui, je te tague aussi. Même si t’as camouflée ton identité sous plusieurs pseudo !
- Ivenpast. Même si je ne le commente plus vraiment, c’est vrai, je continue à suivre ton blog.
- Corti a le droit de fermer joliment ce top 10. Que j’avais connu rapidement avant sur Legacy of Suikoden.

Mission accomplie. Ah, non, je vais aller avertir mes victimes.

mercredi 8 janvier 2014

Bilan 2013, partie 1 : les dramas et films japonais

Avant tout, à tous les internautes qui viendraient à se perdre sur ce blog, je tiens à leur souhaiter une bonne année 2014.
Et vu qu’une année s’est terminée pour laisser la place à une nouvelle, et pour faire très original, ou pas, ce billet sera le premier d’une liste de trois bilans 2013. Un sera consacré aux manga et animés, un autre aux jeux-vidéo (même plus exactement un bilan 3DS), et enfin – et ça sera le sujet du billet actuel – un sur les J-drama et films japonais visionnés en 2013.

Ce premier article donne la part belle aux productions télévisées japonaises (et quelques films). Je vais parler de ce que j’ai vu au cours de cette année passée. Il ne sera donc pas question que de séries datant de 2013, d’autres sont plus anciennes, sans pour autant remonter au millénaire dernier (le titre le plus « vieux » c’est Attack No.1 qui date de 2005). Évidemment, tout ce qui est écrit ici est comme d’habitude purement personnel et volontairement subjectif.

Meilleures séries :


Nagareboshi - Going my Home
Nagareboshi - Going my Home

« Meilleures séries », en étant plus exact, je devrais dire : « mes séries préférées » dans ce que j’ai vu. Et si, dans ce top 5, une devait se dégager plus que les autres, ce serait bien le superbe Nagareboshi, une véritable petite perle. Mais je ne reviendrai pas dessus, étant donné que j’en ai déjà longuement parlé sur ce blog. À voir et à revoir.
Going my Home est un également un petit bijou, un très beau bijou ; cette série aurait méritée amplement un billet (je voulais le faire en plus…). C’est surtout côté écriture que cette série étonne et enchante, mais également pour sa palette de personnages vraiment intéressants. J’avais été pourtant assez hésitant avant de commencer ce titre, quelle erreur ! J’ai pour objectif de me le revisionner une nouvelle fois dans quelques temps, j’essayerai, à l’occasion, de vous le présenter.

Soratobu Koukoushitsu - Hanzawa Naoki - Legal High
Soratobu Koukoushitsu - Hanzawa Naoki - Legal High

Soratobu Koukoushitsu serait peut-être moins attendu dans ce top, mais il s'agit d'un véritable coup-de-cœur. Il est assez classique, on a une belle histoire sentimentale entre deux jeunes gens aux métiers bien différents qui vont apprendre à se connaître et à s’apprécier. On retrouve les ficelles scénaristiques habituelles, ce qui en fait un titre très classique, mais diablement efficace. Une série comme je les aime, d’autant plus que, franchement, j’adore ce petit couple si fusionnel et attachant !
Hanzawa Naoki aura été la grosse série buzz de l'année. Celle qui a aussi affolé tous les compteurs avec des audience dépassant les 40% à la télévision, du jamais vu. Elle le mérite, elle est palpitante à suivre, surtout sa première partie. La seconde partie m’a un peu déçu, du fait d’une tension moins forte, mais ça ne m’a pas empêché de continuer à suivre les épisodes avec une envie stressante.
Legal High (et sa suite, que je regarde en ce moment) m’aura fait rire comme rarement. Sakai Masato est un acteur admirable. J’essayerai d’écrire un peu sur cette série, elle vaut le coup.

Meilleurs films :


My So has got Depression - Thermae Romae

Ce top vaut ce qu’il vaut. Je regarde encore assez peu de films. Il y a quand même pas mal de titres disponibles chez nous, du coup, j’aimerais bien essayer de me constituer une petite vidéothèque « cinéma japonais » (à côté de l’étagère « littéraire japonaise », ça ferait sympa), mais les sous manquent. Cruelle loi économique, mais ça ne vous intéresse guère, je m’en doute.
Si je devais citer quelques titres ce serait d’abord My So has got Depression (Tsure ga utsu ni narimashite), sur lequel j’ai écrit un billet ici, qui m’avait réellement séduit avec une belle et touchante histoire humaine d’un couple subissant la dépression de l’époux.
Après, je citerai Thermae Romae, dans un genre bien différent. Une comédie, drôle (je le précise, ça arrive que des comédies ne soient pas vraiment drôles – ce qui est alors problématique) avec un Romain (un gars de la Rome antique quoi) qui voyage dans le temps et qui finit dans les bains publics et salles de bain du Japon du XXIe siècle. C’est décalé, l’humour est efficace. J’ai vraiment bien aimé. Un deuxième film a été annoncé. Pour rappel, quand même, il s’agit de l’adaptation d’un manga, du même nom, signé par Mari Yamazaki (édité chez Casterman, en France).

Acteurs de l’année :


Sakai Masato - Ayano Gou - Fujiki Naohito
Sakai Masato - Ayano Gou - Fujiki Naohito

Si pour Fukiki Naohito (Last Cinderella, Control), c’est une confirmation des années précédentes – je trouve cet acteur classe, mais vraiment classe –, les deux premiers sont plus une découverte 2013.
Ayano Gou déjà, je l’ai découvert avec Saikou no Rikon (faut que je pense à finir ce drama - très bon d’ailleurs niveau écriture des dialogues) où il y offre une très belle et surprenante performance avec un personnage atypique et touchant. J’ai adoré son duo avec Aragaki Yui dans Soratobu Koukoushitsu.
Sakai Masato, enfin (et surtout), c’est le gros coup-de-cœur de l’année, il est juste génial ! Rien qu’avec son Mikado ultra tordu dans Legal High ou dans le costume serré d’un banquier, malmené mais combatif, dans Hanzawa Naoki, ce sont juste deux rôles – totalement opposé – qu’il sublime, je trouve. Par ailleurs, ces deux séries que je viens de citer n’existe presque que grâce à Sakai Masato qui, a lui seul, leur donne beaucoup de saveur.

Actrices de l’année :

Ueto Aya - Aragaki Yui

Ueto Aya - Aragaki Yui


J’ai déjà beaucoup parlé d’Ueto Aya sur ce blog (ou ailleurs), donc je passerai pour ne pas donner l’impression d’être ‘trop’ fan. Même si c’est sans doute trop tard. Juste pour rebondir sur mon classement drama, elle est sublime dans l’excellent – je ne le dirai jamais assez – Nageroboshi. Par contre, faut le reconnaître, dans Hanzawa Naoki, son personnage n’était pas trop valorisant (une de mes rares critiques dans cette série d’ailleurs).
Aragaki Yui est une actrice que j’attendais depuis le début, une sorte de pressentiment (et de faiblesse devant son visage, je le reconnais). Ses rôles ne sont pas toujours géniaux sur le papier, mais elle parvient régulièrement à surprendre (mais pas toujours, voir Koisuru Midori cité plus bas). Par exemple, son personnage dans Legal High ne la mettrait pas spécialement en valeur, pourtant, elle y excelle et parvient, petit à petit, à s’affirmer comme le pendant féminin de Sakai Masato. C’est encore plus visible dans la saison 2. Je reviens, encore une fois, sur son beau duo avec Ayano Gou dans Soratobu Koukoushitsu, un de mes couples préférés niveau J-drama.

Miyazaki Aoi - Nounen Rena
Miyazaki Aoi - Nounen Rena

Miyazaki Aoi, c’est pour sa très convaincante et belle prestation dans Going my Home (et, également, dans le film My So has got Depression) qu’elle trouve sa place ici. J’aime beaucoup la douceur et maturité qu’elle dégage en interprétant ses personnages. J’ai déjà commencé, mais je continuerai dans les mois à venir à éplucher un peu sa filmographie ou autres séries dans lesquelles elle a joué (faudrait que j’avance dans Atsu-hime d’ailleurs). C’est ma grande surprise côté actrice cette année.
Enfin, Nounen Rena, c’est surtout pour marquer son rôle dans Amachan où elle est terriblement attachante. J’espère que, par la suite, elle confirmera cette impression plus que positive.

Meilleures OSTs :


Pour cette catégorie, la musique parlera mieux que moi avec des mots :

Ryômaden
Ou celle-ci, ou encore celle-là.

Nankyoku Tairiku
Ou celle-ci (cette dernière m’a laissé une forte impression lors de l’épisode pilote !)

Sunao ni narenakute 
Ou celle-ci, ou encore celle-là (qui pourrait aller dans le top suivant).

Hanzawa Naoki

Itsuka hi no ataru basho de
(La musique qui sert de fond sonore :)

Mais je vais quand même causer un peu. C’est assez difficile de juger sur les bandes sons de tous ces titres. C’est là une sélection de mes meilleurs souvenirs en fait, donc pas forcement sur les meilleures OSTs (dans certains cas, j’ai décidé de prendre en compte aussi les génériques). Dans cette sélection, Ryômaden rencontrera sans doute vos faveurs, la série est bien connue pour son OST qui a fait unanimité.
Mais, à côté, je vous invite fortement à vous intéresser sur celle de Nankyoku Tairiku qui est particulièrement réussi. Son ambiance musicale est une des meilleurs qualités de cette série.
Les trois autres séries représentent quelques coups-de-cœur plus ponctuels ; par exemple, Itsuka hi no ataru basho de, c’est surtout pour sa piste principale que j’adore (j’ai même investi dans le CD, en démat', qui comprenait cette piste).

Meilleurs génériques :

Attack No. 1
Opening : "Attack No. 1", Saki Fukuda
Ending : "Yume no Chikara", Ueto Aya

Control
Ending : "銀河の星屑", Keisuke Kuwata

Soratobu Koukoushitsu
Ending : "Contrail", Namie Amuro

Quelques belles découvertes en 2013. Je ne les donnerai pas toutes cependant. J'ai beaucoup parlé d’Ueto Aya, et je vais continuer, "Yume no Chikara" est un de ses titres que je préfère. Il sert de générique de fin pour Attack No.1, mais, mine de rien, l’opening, lui aussi, je l’ai vraiment aimé (même si musicalement, il ne mériterait pas de gagner un prix).
J’aurais aussi découvert cette année Namie Amuro. C’est une sacrée star en fait, mais je ne la connaissais pas. J’apprécie bien, mais si je doute que je devienne devenir fan, un jour, "Contrail" est plus que cool, j’adore même !
Du côté des voix masculines, j’ai été séduit par Keisuke Kuwata qui a signé des génériques pour Saikou no Rikon et Control. Une de mes plus grosses surprises.
Bonus pour finir, May’n a signé un générique pour un drama en 2013 ! Real Onigokko the Origin, aucune idée de ce que ça vaut, mais son titre "Run Real Run" donne ça ! May’n ! Vivement sa prochaine tournée internationale.

Déception de l’année :


Attention Please – Australie
Shotenin Michiru no minouebanashi

Il fallait bien des déceptions dans ce bilan. Mais, je ne les mets qu’à la toute fin de ce bilan. *Roulement de tambours* Ce sera donc, d’abord, le deuxième film d’Attention Please, le spécial Australie ; j’attendais une conclusion acceptable, rien, ce qui est bien regrettable. Ueto Aya joue dedans, bien évidemment, donc regardez le quand même.
Shotenin Michiru no minouebanashi est la série de l’année que j’ai le moins apprécié. À mes yeux, elle est plus que dispensable et ne vous manquera pas (sauf si vous êtes fan de Toda Erika), mais j’en ai déjà parlé, ici sur ce blog.

Je pourrai aussi citer d’autres titres que je pourrais qualifier de 'moyens', comme le film Koisuru Midori qui mérite à peine qu’on s’y attarde. Mais, en général, ce ne sont pas vraiment des déceptions, étant donné que je n’avais pas de grandes attentes. Pour ce dernier exemple, c’était juste pour voir un film dans lequel joue Aragaki Yui.
Control n’est pas une série pour laquelle j’ai une grande affection (j’ai un problème récurrent avec ce genre de série policière), mais, mine de rien, je fus positivement surpris par quelques épisodes et quelques détails.
J’espère, par contre, que Yae no Sakura ne se retrouvera pas dans mes déceptions de l’année prochaine. Après une séquence sublime sur la guerre de Boshin, surtout les derniers épisodes en plein cœur d’Aizu, avec Ayase Haruka qui est superbement impressionnante dans son personnage de Yae (vraiment !), on traîne désormais dans une séquence mollassonne, peu intéressante scénaristiquement (mais historiquement, si). Je suis très déçu dernièrement. J’ai mis un peu la série en pause, pour m’y relancer plus tard avec l’espoir qu’elle redécolle.
Assez peu de déception, même très peu, cela tient au fait aussi que je les évite. Une affiche, une bande-annonce, un synopsis en dit souvent assez long pour savoir si on pourra apprécier ou non, pour savoir si la série mérite qu’on s’y attarde ou non.

Conclusion


Voilà, j’arrive au bout de ce premier bilan. J’avais terminé, en 2012, seulement 13 séries TV, pour 16 en 2013. À côté, il y a aussi 10 autres qui sont en cours de visionnage (ou en pause), et enfin 6 films ou téléfims vus (la liste complète ici).C’est sans compter que cette dernière année fut aussi celle durant laquelle j’ai commencé sérieusement des taiga (Yae no Sakura sera sans doute le premier que je finirai) et un asadora (le très chouette Amachan), ce qui chiffre vite en nombre d’épisodes. 2013 a ainsi confirmé une certaine tendance : je regarde de plus en plus de drama japonais. De nombreuses explications pourraient être soulignées (allant de la simple curiosité jusqu’au fait que ces productions répondent peut-être plus à mes attentes actuelles), reste que ce n’est pas vraiment volontaire. J’aime ça, donc je regarde. Rien n’empêche que je pourrais m’en lasser demain, mais 2014 sera, sans doute, encore une année très colorée J-drama. Et la liste des drama que j’ai envie de voir est longue, très longue, puis il y aura de nombreuses nouveautés qui m’attireront aussi à coup sûr. Je ne doute pas que j’aurais encore de nombreux coups-de-cœur !