dimanche 15 janvier 2017

Des J-dramas en voilà : « Summer Nude » et « Dr. Rintaro »

Petite innovation, si on peut dire ainsi, ce billet de traitera pas d’un seul j-drama, mais de plusieurs séries, Summer Nude et Dr. Rintaro, que j’ai regardées récemment, avec des critiques plus concises. C’est parti.

Summer Nude

Summer Nude - j-drama
Ah, Summer Nude, j’avais quand même assez mal jugé ce drama (11 épisodes diffusés pendant l’été 2013 sur Fuji TV). La première fois, quand j’avais vu l’affiche et les premières images, j’avais préféré… fuir. Imaginer Yamapi torse nu entouré de filles amoureuses, tous courant joyeusement sur la plage et s’éclaboussant… Euh… Non.

Summer Nude est une romance japonaise dans les règles de l’art qui ne surprend pas ; je t’aime, moi non plus, j’avance pour reculer juste après et tout et tout. Tout y est. Pas de souci. Vous ne serez pas perdus. La fille, Hanae, attend 10 ans que l’homme de son cœur, Asahi, réponde à ses sentiments, normal ; le gars et photographe, Asahi (Yamashita Tomohisa, alias Yamapi donc) reste toutefois bloqué, devant son panneau publicitaire durant 3 ans, et attend la fille qui l’a quitté revienne (celle sur le panneau), no problem. Reste toutefois le personnage de Natsuki (jouée par Karina), une cuisinière engagée dans le resto de la plage, qui brouille (légèrement) les pistes et qui par son franc-parler va bousculer un peu tous ces bons petits sentiments. 

Summer Nude - j-drama
Summer Nude - j-dramaAu final, Summer Nude n’est pas ce que je croyais. C’est loin d’être une perle, mais c’est une romance suffisamment bien ficelée pour être intéressante et parfois même réussir à surprendre. Par exemple lors du feu d’artifice, avec le choix de Hanae, certes ce ne fut pas subtil, mais suffisamment efficace pour relancer la série.

Toda Erika, Hanae, m’a ici bien plu. Yamapi lui aussi s’en sort bien en tant qu’Asahi, alors que je trouve qu’il manque souvent de naturel dans son jeu d’acteur. Ça passe bien dans les séries humoristiques, mais dans des romances ou drames, bien moins. Toutefois, je trouve que les années passant, Yamapi s’améliore. Le meilleur de la bande, ça reste quand même Katsuji Ryou qui jouait le personnage de Takashi, l’ami d’Asahi. L’essentiel de l’aspect humoristique de la série reposait sur ses épaules, et il s’en sortait très bien. Son personnage est certes sans surprise, il y a toujours le « bon ami fidèle et rigolo » dans les romances japonaises, mais il fait ici très bien le job. Ah si, l’autre élément drôle de la série : les deux jeunes tourtereaux qui s’aiment, une vraie pièce burlesque au sein de la série. Quand le frère rockeur débarque, c’est du grand n’importe quoi (dans le genre idiotement drôle).

Très chouette musique !

Bref, Summer Nude, c’est une série sympathique à glisser entre deux dramas, c’est léger et agréable. On profite de la plage, du soleil, de bons plats à manger avec les yeux, on rigole un peu, on s’attache aux personnages, on les regarde évoluer et les 11 épisodes passent très vites.

Summer Nude - j-drama

Dr. Rintaro

Dr. Rintaro - jdrama
Dr. Rintaro est un J-drama du printemps 2015 (10 épisodes, sur la NTV) que j’avais remarqué à sa sortie car Sakai Masato y tient le rôle principal. C’est un de mes acteurs préférés, ses prestations sont régulièrement marquantes, comme dans Hanzawa Naoki ou Legal High. Il joue ici le rôle du psychiatre Hino Rintarô, un médecin très doué (et jalousé) et proche de ses patients. Une nouvelle fois, cet acteur ne m’a pas déçu. 

Dans cette série, le Dr. Rintarô va être amené à rencontrer une geisha, Yumeno, à la personnalité très étrange qu’il tentera d’aider. Cette dernière est jouée par Aoi Yuu et je dois dire que c’est son personnage que j’ai préféré dans ce drama. En réalité, Yumeno a une personnalité fortement marqué par son passé difficile et douloureux (quelle mère…) ; Aoi Yuu actrice alterne très bien entre les différentes facettes de son personnage, particulièrement attachante en tant que « Akira » et hypnotique en tant que « Yumeno ».

Dr. Rintaro - jdramaDr. Rintaro - jdrama - Sakai Masato
Dr. Rintaro - jdramaDr. Rintaro - jdrama

Le scénario n’a rien d’extraordinaire, il est même parfois assez peu intéressant (par exemple, tout ce qu’il a autour du directeur de l’hôpital). Parallèlement, le docteur Rintarô est bien trop parfait comme médecin, heureusement que c’est Sakai Masato derrière ; son très bon jeu d’acteur compense la relative faiblesse de son personnage. C’est bien les liens de celui-ci avec Yumeno qui font tout l’intérêt du titre et qui le rendent agréable.
En fait, j’ai surtout eu comme une impression d’absence d’ambition pour cette série, comme si on avait estimé que le duo d’acteurs principaux suffirait ; d’un côté, c’est vrai, ça marche bien, de l’autre, on sent nettement des manques. On est au final jamais pleinement surpris, mais ça se regarde assez bien, suffisamment pour avoir fini la série en trois jours



Je pense que j’écrirai d’autres billets de ce genre. Régulièrement, je n’ai pas le courage ou le temps pour écrire une critique bien plus complète pour des séries qui m’ont moins marqué ou pour lesquelles j’ai moins de chose à dire. En fait, mes billets J-dramas doivent laisser penser que j’aime tout ce que je regarde (ce qui n’est pas totalement faux… peut-être, j’avoue), mais en fait, je fais pas mal le tri en amont, je ne regarde que celle je pourrais possiblement aimer ; parmi celles-ci, les moins marquante, j’ai tendance à moins en parler, sur ce blog également. Écrire des critiques plus synthétiques et les regrouper me permettra peut-être de pallier à ce déséquilibre (et d’alimenter le blog plus souvent).

mardi 10 janvier 2017

[J-Drama] « Nigeru wa Haji da ga Yaku ni Tatsu », une tendre et touchante danse

Nigeru wa Haji da ga Yaku ni Tatsu (逃げるは恥だが役に立つ ou We married as a job!) est un j-drama, adapté d’un manga du même nom de Umino Tsunami, qui a rencontré au cours de l’automne 2016 un petit succès au Japon. L’audience a été en constante augmentation jusqu’à atteindre 20% dans la région de Kanto lors de la diffusion du tout dernier épisode (sur 11 épisodes) sur la TBS. Il faut reconnaître que cette comédie romantique que j’ai dévorée ces derniers jours a beaucoup de qualités ; NigeHaji (la version courte du titre que je continuerai à utiliser ici) est pour moi un beau coup-de-cœur.

Résumé : Mikuri Moriyama a 25 ans, elle n’a ni petit-ami, ni emploi malgré son diplôme d’étude supérieure. Ne supportant plus de la voir déprimer, son père lui trouve un emploi de femme de ménage. Elle se retrouve donc à travailler chez Hiramasa Tsuzaki, 35 ans, célibataire et employé d’une grande entreprise. Mais une série d'événements les amèneront à se marier. (Icotaku)

Le résumé parle de mariage, mais il s’agit d’un mariage de circonstance et non d’amour, un mariage… professionnel (ce n’est pas tellement un spoil, c’est dans le premier épisode) ; il faudrait d’ailleurs plus parler d’un Pacs si on utilise un terme français (ce parallèle est même mentionné à une reprise dans la série). Une union peu commune qu’il faudra cacher à tout le monde. L’originalité de la série repose sur cet élément déclencheur plutôt original.

Commençons par le principal, et pas le moindre pour une comédie romantique : la force de ce drama, c’est évidemment son duo, son couple. C’est lui qui porte presque toute la série. Évidemment, dès le début, après leur rencontre puis cette demande en mariage, on comprend que ça va très rapidement évoluer. Et, franchement, je sais que je suis friand de ce genre de relation, mais le couple Mikuri et Hiramasa est totalement adorable. J’ai adoré les suivre, les voir se découvrir, à apprendre à connaître l’autre et ses maladresses. À apprendre à s’aimer tout simplement. Dans ce type de drama axé romance (en mettant les « dramas dramatiques » de côté), ce couple fait clairement partie de mon top 5, voire top 3. 


Je découvrais totalement Hoshino Gen (en tant qu’acteur) qui joue Hiramasa. J’étais au début un peu sceptique avec son personnage que je craignais être sans trop de relief, ah, et ce geste mécanique pour remonter les lunettes qui est souvent lassant dans les séries. Il avait à mes yeux plus le profil de chanteur que d’acteur (un chouette artiste par ailleurs). Et, au final, il m’a bien vraiment surpris et je me suis attaché à Hiramasa qui derrière sa faible estime de soi, ses (très fréquentes) maladresses surtout liées à son inexpérience est une personne vraie, profondément gentille et honnête – quand il arrive à exprimer ce qu’il ressent. La clé pour cela, pour qu’il se dévoile, c’est bien évidemment Mikuri et ses propositions des plus étranges.
Mikuri est jouée par la douce Aragaki Yui. Elle est juste parfaite pour ce type de rôle. Son visage respire de gentillesse et de tendresse. Elle réussit même à donner une certaine force et présence à son personnage qui, parfois malgré elle, réussit à faire céder des barrières. Alors oui, proposer un tel mariage comme travail rémunéré, c’est farfelu, mais ça fait partie du personnage de Mikuri, étrange, maladroite elle aussi – en fait, il se ressemble beaucoup tous les deux sur ce point – mais vraiment adorable et sincère.

Un point que j’ai fortement apprécié : l’axe scénaristique choisi pour la construction de la relation. Mikuri était le moteur, l’élément déclencheur, Hiramasa celui qui devait apprendre, comprendre, évoluer (sauf vers la fin). Mikuri change beaucoup, plus son amour évolue, mais c’est bien Hiramasa qu’on découvre, qui se découvre. Autre point positif : l’absence de rival. C’est une facilité scénaristique récurrente dans ce genre de romance ; on pense que ce sera encore le cas ici, mais non, la possibilité envisagée est balayée d’un revers de main assez rapidement. Tant mieux. Pareil, on nous évite intelligemment le drame conjugal après un épisode précis dans l’entreprise d’Hiramasa, vers la fin de la série ; il est utilisé à bon escient.

Le devenir de Mikuri et Hiramasa dépend seulement d’eux deux, s’ils parviennent chacun et ensemble à se construire comme un vrai couple, en apprenant à maîtriser leurs sentiments et s’aimer simplement. C’est bête dit ainsi, ça paraît évident, mais la force de NigeHaji s’est de parvenir à cela, doucement, par étapes successives, des étapes certes très étranges, mais délicatement et joliment. C’est ce qui rend ce couple d’autant plus adorable ! Je ne compte pas les scènes romantiques que j’ai adorées.

L’humour est quant à lui correctement dosé. On ne tombe pas dans le burlesque. On s’amuse plus des aventures peu communes de ce couple peu ordinaire, que de gags successifs qui masqueraient le scénario principal. Le but n’est pas de nous faire rire pour simplement rire, mais bien pour suivre avec bonne humeur la construction peu commune de l’amour entre Mikuri et Hiramasa. Et pour cela, j’ai adoré NigeHaji, j’ai adoré le couple Mikuri-Hiramasa.


Je me suis longuement étendu sur Mikuri et Hiramasa, mais on retrouve aussi tout un ensemble de personnages plutôt sympathiques. Parmi les plus importants, on peut nommer Yuri (jouée par Ishida Yuriko), la tante de Mikuri, qui tient pour elle le rôle de modèle et un peu de « nourrice ». Yassan (jouée par Mano Erina), l’amie de Mikuri, sa confidente.
Du côté de Hiramasa, on a ses collègues de travail qui ont des personnalités très différentes mais complémentaires : Kazami (joué par Otani Ryohei), un type assez sûr de lui et franc ; Numata (joué par Furuta Arata), le doyen du groupe, curieux, observateur mais qui a tendance aussi à se faire des films ; et Hino (joué par Fujii Takashi), le bon collègue rigolo et sympathique, l’archétype du gentil mari et bon père de famille. Il y a d’autres personnages (notamment les parents), mais la série tourne essentiellement autour du duo principal et, secondairement, de Yuri et Kazami. Si le casting est somme toute assez limité, ce n’est pas un défaut ; l’essentiel est là et chaque acteur tient bien son rôle et ils savent chacun alterner correctement les moments drôles, sérieux, voire touchant. Kazami est à ce titre de plus en plus intéressant.

Ce drama pose également des questions intéressantes sur la place de la femme dans la société japonaise. Les critiques sont plutôt diluées, mais les différents personnages féminins permettent de dresser un tableau de plusieurs cas de figure : Yassan, l’amie de Mikuri, est une jeune mère qui vient tout juste de divorcer, elle se retrouve seule pour élever son enfant et doit travailler pour cela. La mère de Mikuri est le bon exemple de la mère au foyer, mais un passage (plutôt marrant et bien ficelé) dans la série traite justement de la question de la place de son mari. Yuri est une femme de 49 ans célibataire, sans enfants et qui privilégie avant tout sa carrière dans une entreprise où elle doit faire face à hiérarchie très masculine. Mikuri est à cheval entre tout ça : même si c’est étrange comme situation, elle est au départ une employée, mais elle joue pour cela le rôle de femme au foyer. Il y a pas mal de dialogues autour de cette question de la place de la femme, dans la famille, le foyer, la société ou au travail. On loue alors le statut de la femme qui reste à la maison pour le bonheur de sa famille, mais parallèlement on félicite aussi celle qui souhaite travailler et se faire une place dans un monde professionnel très masculin. Il y a un certain jeu d’équilibre que je trouve très japonais : poser plus ou moins discrètement des questions, mais tout en évitant la polémique et en restant très policé.

Pour conclure, NigeHaji est pour moi une excellente série qui parvient à renouveler en douceur et avec le sourire le genre de la comédie romantique avec un duo – Mikuri et Haramasa – particulièrement attachant et différent des couples habituels, servi par deux très bons acteurs, Aragaki Yui et Hoshino Gen. Si j’ai découvert le second, cette série confirme mon affection pour Aragaki Yui qui excelle dans ce genre de rôle. J’ai quand même envie de mentionner pour finir la Koidance (dance de l’amour) basée sur le générique de la série (chanté par Hoshino Gen), avec sa chorégraphie plutôt rigolote sur une chanson qui colle parfaitement au drama. Il y a beaucoup de vidéo sur internet sur cette musique qui a eu un véritable succès auprès du public japonais. Si vous ne connaissez pas NigeHaji et que vous aimez les comédies romantiques, essayez, vous ne serez certainement pas déçus !

dimanche 8 janvier 2017

2016, mon petit bilan Japon

Ce blog est peut-être moins mis à jour depuis un certain temps (et c’est peu dire, même pas un billet en 2016), mais pour autant je n’ai pas cessé d’apprécier tout ce qui vient du Japon, des animés à la littérature en passant par les J-dramas ou la musique. 2016 a suivi mon évolution des années précédentes. Ma « consommation » a très fortement diminué, ou tout du moins elle continue sa mutation. En ce début de nouvelle année, l’envie de faire un petit bilan de 2016 m’a soudainement pris, d’autant plus que l’année passée a été marqué par un important changement dans ma vie avec la fin de mes (longues) études et le vrai début de ma vie professionnelle.

Cette mutation est surtout perceptible pour deux choses : les mangas, mes achats sont devenus anecdotiques avec seulement Amanchu! et Dimension W ; les animés, même si j’ai enchaîné quelques bonnes petites périodes, comme avec Love Live! en petit plaisir coupable (je n’ai pas essayé la dernière série en y pensant). Ce n’est pas tant que je trouve qu’il y a moins de bonnes séries qu’avant, que la qualité n’est plus là, par exemple Grimgar le Monde des Cendres et de Fantaisie (sur Wakanim) a été un véritable coup-de-cœur, c’était beau et touchant avec un très gros travail sur les personnages. En fait, le « besoin » de regarder des animés ou lire des mangas n’est plus vraiment là. Ce n’est devenu plus qu’un loisir parmi d’autres… lorsque j’ai le temps et lorsque d’autres choses n’occupent pas ce temps libre. Je ne fais désormais plus de marathon de visionnage, un épisode ou deux, de temps en temps, me suffisent amplement (Love Live! ayant été la seule exception en 2016, en lien au fait que je joue un peu au jeu sur mobile). Sans doute qu’en vieillissant nos goûts et besoins évoluent.

En fait, mon goût et mon attirance pour le Japon se sont réorientés – mais en suivant un processus qui n’est pas nouveau – vers d’autres facettes de sa riche culture. Tout d’abord, la musique. En ce moment, je suis sur une grosse période Sekai no Owari ainsi que frederic.


Mon grand malheur, c’est de rater tous les concerts en France (ma blessure pour la Japan Music Party ne s’est pas encore refermée… JAM Project quoi !). J’ai enfin les moyens d’en faire plus, mais je vis à l’étranger (dans un pays où ne viendront vraiment pas les artistes de la J-Music). J’ai quand même pu voir RioRio en juillet, lors d’un petit concert dans Paris, et ça c’était génial ; Hiiragi Rio est une jeune idol pleine de peps, vraiment adorable et proche de son public (même à manger au restaurant avec nous).


Une petite pensée pour tout ce qu’apporte et continue d’apporter Nolife (pensez à voter au J-Top !) malgré les difficultés de la chaîne ; je vous conseille vivement leurs trois derniers reportages J-music de Noël disponibles sur Noco (1, les clips de 20162, les concerts, 3, les nouveaux artistes).
Je suis loin d’être un spécialiste en musique japonaise, mais elle me plait et je ne m’en lasse aucunement, je suis sans arrêt surpris par sa richesse, par ce que peut offrir le Japon à mes oreilles.

La littérature japonaise reste encore un plaisir que j’affectionne beaucoup, mes lectures restant encore aujourd’hui presque exclusivement nippones. Je continue à éplucher petit à petit le catalogue d’Haruki Murakami, avec par exemple le dernier (en attendant le prochain en 2017) et chouette  «L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage » ; il y a juste « Chroniques de l'oiseau à ressort » que j’ai du mal à finir alors qu’il est pourtant bon. Takuji Ichikawa est un auteur que j’ai bien apprécié cette année, même si les deux romans que j’ai lus ne seront jamais dans une anthologie de la littérature japonaise : « Je reviendrai avec la pluie » et « Dis-lui que je l'attends » sont vraiment agréables à lire. Dans mes petits délires, je me suis aussi lancé pour une thématique chat pour les voyages en avion, « Le Chat qui venait du ciel » Takashi Hiraide était chouette et « 20 ans avec mon chat » de Mayumi Inaba, plutôt touchant.

Je disais précédemment que je ne ressens plus cet ancien attrait pour regarder de nombreux animés. Je suis actuellement en vacances et j’aurais pourtant le temps pour cela ; j’ai un peu regarder les news sur les nouveautés et rien ne me convainc de reprendre un abonnement pour les suivre. Inversement, dès que j’ai du temps libre (et la connexion internet, ce qui est devenu compliqué en fait), je continue à avoir envie à regarder des J-dramas et à aimer ça. Je n’en ai pas tant regarder que ça en 2016, mais j’ai eu quelques grosses séquences (comme en ce moment même) avec de très belles surprises. Pour quelques exemples, il y a le très bon Dr. Kotô (disponible sur Crunchyroll), une très belle chronique de ce médecin et de ses patients sur l’île qui m’avait fortement marqué ; je le conseille vivement ! Nodame Cantabile, autre gros coup de cœur, c’est une excellente série, par son humour et ses deux protagonistes principaux hauts en couleur ; j’ai dévoré ce drama, il ne me reste plus que le second film à voir. 2016, ce fut aussi la première année pendant laquelle j’ai revue pas mal de séries dont Byakuyakou, le superbe drama qui m’a fait tomber dans ce monde, ou quelques épisodes du très touchant Koukou Kyoushi 2003 avec ce superbe duo Ueto Aya et Fujiki Naohito. Je me suis relancé également dans l’hilarant Legal High ; Sakai Masato en avocat farfelu me fait toujours autant rire avec ses mimiques.
Je suis actuellement dans un gros marathon j-drama. Si Summer Nude était sympathique, c’est surtout Hirugao qui m’a marqué avec ses deux actrices sublimes: Ueto Aya et Kichise Michiko (ci-contre).
Pour cette dernière série, j’ai d’ailleurs testé la plateforme viki.com qui propose une expérience intéressante pour la réalisation des sous-titres (moins on trouve sur ce site bien plus de productions coréennes et chinoise que japonaises). Je préfère toutefois l’offre de Crunchyroll et regrette que celle-ci stagne faute de public…
Je regarde actuellement Nigeru wa haji da ga yaku ni tatsu (la série semble avoir rencontré un certain succès) avec Aragaki Yui et Hoshino Gen qui sont vraiment marrants à suivre. Si la motivation est là, j’essayerai d’écrire sur ces dernières séries dans les jours à venir (mais je ne promets rien~).

Pour finir ce petit tour 2016 et loisirs nippons, il reste les jeux-vidéo. Et il y a quand même eu quelques jeux marquant. Sur la pauvre Wii U moribonde (si ce n’est morte aujourd’hui… vivement la Switch !) et mésestimée, il y avait quand même Xenoblade Chronicle X, purée, quel jeu ! Après une bonne centaine d’heures de jeu, je ne l’ai pas encore fini, mais c’est un régal. Son scénario est régulièrement critiqué, mais je trouve qu’il tient bien la route. Puis, ces sensations, c’est quelque chose : lors des premières explorations, lorsqu’on découvre la joie de voyager avec son mécha, puis voler avec lui, à chaque fois, notre perception du monde de Mira, de ses différents continents, de ses créatures, en est bouleversée. Ce Xenoblade fait partie de mon panthéon des J-RPG.
Sur 3DS (une vraie pépite cette petite console), il y a Pokémon Soleil/Lune qui est à mes yeux une vraie révolution pour la saga ; il est beau, riche et son scénario bien mieux maîtrisé sans trop brider notre liberté de jeu. Stella Glow est un beau coup-de-cœur sur cette même console, un tactical RPG classique mais très efficace et servi par une belle bande son. Depuis Noël, je joue aussi à 7th Dragon III - Code: VFD qui prouve, s’il y en avait besoin, que la 3DS est encore riche en belles surprises.

Bref, 2016 n’est pas un cru particulièrement marquant. Cette année s’inscrit dans la continuité des précédentes. Si ce sont les mangas et animés qui m’ont réellement fait tomber dans le bain japonais, je m’en éloigne toujours un peu plus sans pourtant les abandonner. Je sais que je continuerai à prendre du plaisir devant un bon animé ou à lire un chouette manga. Tout évolue, comme ma façon d’occuper mes temps libres. Pour 2017, ce que je souhaite : aller à plus de concerts, ce qui sera malheureusement peu probable (si ce n’est juillet avec Japan Expo ou autour). Que le J-drama se développe de nouveau en France ; malgré les efforts faits, surtout par Crunchyroll (avec un beau catalogue), l’offre légale s’est essoufflée, certainement la faute à une demande malheureusement trop faible. C’est regrettable, la télé japonaise regorge de séries live qui pourrait plaire à de plus en plus de gens attiré par le Japon. Prendre plus de temps pour lire. Enfin bon, on verra bien de quoi sera fait 2017, et, pour l’instant, elle commence sous le signe du J-drama, ce qui est plutôt de bonne augure.

J’en profite également pour vous souhaiter une bonne année 2017 !

mercredi 4 janvier 2017

Et si Aria revenait en France chez Black Box Editions ? Dites-leur OUI !

Et si Aria revenait en France ?
Hier, je n'y croyais plus. Et depuis quelques temps déjà, je le reconnais. Mais l'espoir vient de renaître. En effet, la lumière pourrait venir de Black Box Editions.

En effet, Black Box vient de lancer une série de sondages auprès du public pour l'acquisition de quelques titres... et ARIA en fait partie, oui !
Je vous invite donc à lire le message sur leur page facebook et y réagir si vous êtes intéressés. 

Ce que propose Black Box, c'est la publication d'ARIA the MASTERPIECE, une version « deluxe » sortie en janvier 2016 qui regroupe les deux tomes d'Aqua et les 12 d'Aria, avec de nouvelles illustrations et des pages couleurs. La version française ne pourra pas être identique à celle japonaise (notamment au niveau des couvertures - info obtenue par @Noobenji), mais Black Box promet une édition similaire s'ils obtenaient la licence. Avec une nouvelle traduction, espérons-le aussi.
Toutefois, pour qu'une telle réédition du manga se concrétise, elle ne pourra se faire que si le public le demande, qu'il montre que cela ne sera pas un échec commercial assuré pour l'éditeur.
Rien n'est assurée (ni promis), mais avec le soutien des amoureux d'Aria, des curieux et plus généralement des amateurs de manga, pourquoi pas ?


Après tant d'années, j'ai du mal à y croire. Toutefois, si les gens répondaient à cet appel, Aria pourrait revenir en France. Et ça, ce serait juste génial, ce serait même un miracle après tout ce temps.
N'hésitez donc pas à vous manifester auprès de Black Box, de répandre la bonne parole autour de vous. Et si l'espoir se transformait en réalité, achetez et lisez encore et encore ce magnifique manga de Kozue Amano qu'est Aria !