lundi 24 septembre 2012

« Hyouka », des mystères et des yeux pétillants !

L’été est derrière nous. La saison animé estivale se termine aussi et c’est donc l’occasion de clôturer quelques séries (enfin les deux trois que je suis). Avant, j’aurais pu parler de .hack//SWORDARTONLINE ou constater qu’Aura a changé de nom et cherche ses parents, mais cela sera pour une prochaine fois. J’aurais pu parler d’Accel World ou montrer comment cette série n’est pas un indispensable de la japanimation tout en se targuant d’avoir une belle fin qui évite la noyade, mais cela sera pour une prochaine fois. Là, je vais parler de Hyouka. Parce que Hyouka, c’est bien !

Avant d’écrire un nouveau billet, j’ai l’habitude de faire une petite recherche sur Sama ou Nanami pour voir qui en avait déjà parlé du côté des blogs, s’il y avait des billets que je n’avais pas lus ou que j’avais ratés. C’est encore ce que j’ai fait avant d’écrire ces premières lignes, voilà ce qu’on trouve sur Sama et sur Nanami… Autant dire que je suis triste, il y a si peu de réactions (et pas spécialement positives en plus). En gros, le peu qu’on peut lire remonte à la diffusion des premiers épisodes. Pour autant, la série a rencontré un certain succès auprès du public, sur MyAnimeList, la série accroche une belle 188ème place et j’ai régulièrement retrouvé Hyouka dans les classements des séries au Japon. C’est mérité. Parce que Hyouka, c’est bien !

Hyouka est à l’origine un roman de Honobu Yonezawa ; ses cinq volumes ont été publiés entre 2001 et 2010. Les 22 épisodes de l’adaptation en animé auront donc été diffusés entre avril et mi-septembre 2012. Parce que Hyouka, c’est bien !

Oreki Houtarou est le principal protagoniste de cette série. L’essentiel de la série va tourner autour de lui et d’un de ses talents : élucider des mystères. Mais il est du genre flemmard. « Je ne fais pas ce que je n’ai pas envie de faire. Ce que je suis obligé de faire, je le fais rapidement. » C’est son code de vie, son credo. Il sauvegarde son énergie selon ses propres mots, en gros, il est flemmard. Mais sur consigne de sa sœur (sinon, il ne l’aurait jamais fait de lui-même), au lycée, il va devoir rejoindre le club de littérature classique. C’est alors qu’il va faire la rencontre avec Chitanda Eru. Cette jolie jeune fille aux yeux violets hypnotiques va lui changer la vie. Une fois intriguée par un mystère, un problème, impossible d’en détacher Chitanda (la victime : Oreki Houtarou of course). La team se complète avec deux autres personnages : Fukube Satoshi, la database, un ami d’enfance d’Houtarou, et enfin Ibara Mayaka, une autre amie d’enfance.


Hyouka fait partie de ce genre de séries pour lesquelles, avant même de commencer, il est déjà sûr que j’allais tomber sous le charme. Ça se vérifie encore ici, dès le premier épisode, j’étais déjà séduit. Parce que, question charme, cette série en a à revendre. Qui plus est, pour que je puisse aimer une série, il y a une chose importe plus que le reste : ce sont les personnages. Et, c’est là qu’est le gros point fort de cette série. Jackpot !
Hyouka, c’est constamment des discussions, aucune action, (presque) aucune. Ils ne font que discuter, d’un épisode à l’autre. Pourtant, une fois dedans, impossible de décrocher. Cet animé se compose en une succession de mystère à résoudre (avec à côté, trois arcs qui s’étalent sur plusieurs épisodes), tâche dans la quelle notre flemmard se distingue par une capacité impressionnante à trouver et argumenter une réponse à partir de, souvent, peu d’informations et des discussions avec ses camarades. C’est calme, mais dans chaque épisode, beaucoup de choses se passent, tout a une importance et en même temps les protagonistes évoluent. Tous ces mystères sont l’occasion d’apprendre à connaître nos quatre enquêteurs en herbe.
Je pouvais retrouver en Houtarou une grande partie de moi-même ; économiser son énergie, mais quelle belle façon de voir la vie ! Fukube était aussi drôle que rusé, à l’inverse de son ami, il est toujours motivé et souriant. Mayaka est vraiment attachante avec son petit caractère bien trempé. Chitanda, c’est Chitanda, comment ne pas craquer ?
Matrix 4 !
Une bonne série se doit d’avoir une bonne fin. Le rideau se sera baissé en deux temps. Une fois pour Fukube et Mayaka avec un épisode oh combien surprenant. Une seconde fois pour Houtarou et Chitanda avec un magnifique épisode ; on pourrait peut-être regretter une chose, je n’en parlerai pas ici, mais en fait, c’est dans la suite logique de la série, et l’inverse serait sans doute moins bien passé à l’écran. Mais qu’importe, ces deux là forment un couple plein de charme, j’aime les voir ensemble, il en va de même pour Fukube et Mayaka.


Côté bande son, Hyouka s’illustre à la fois par la reprise de grands classiques de la musique classique comme avec du Bach mais aussi par des thèmes plus mystérieux. Les génériques nous offrent également de beaux moments, que ce soit pour les openings ou les endings ; avec une véritable mise en scène, en cela, j’aime beaucoup le second opening avec Houtarou qui observe dans l’ombre tout ce qui se passe, puis ce second ending à la mode Sherlock Holmes.
De même, comme on pouvait l’attendre de Kyoto Animation, pour ce qui est de la réalisation, cette série est une petite perle avec un très grand soin apporté. Le plus gros effort a été fourni sur les personnages, avec un charac design soigné, des visages beaux, des cheveux qui paraissent vivant, des yeux plein de vie. Combien de fois me suis-je pris à suivre les yeux d’Houtarou pour regarder les mèches de Chitanda sur ses épaules ? L’épisode 20 est pour ça une réussite avec ce travail sur le kimono de Chitanda. Beaucoup de travail aussi sur les lumières, je suis en train de repasser les premières minutes de l’épisode 5… Mais purée, c’est beau beau quoi !!


Je ne vois aucun réel défaut à Hyouka. En fait, je pense qu’on ne puisse pas vraiment en trouver. Tout dépendra de l’attache que pourrait avoir le spectateur avec la série et plus encore avec ses personnages. Si critique il y a, elle sera essentiellement sur le scénario au cas où le spectateur n'aurait pas réussi à franchir la (petite) barrière de cette tranche de vie.

Source
En fait, à mes yeux, Hyouka est un des meilleurs animés qui m’a été amené à regarder ces derniers mois et il pourrait bien s’avérer comme mon « meilleur animé 2012. » J’ai été plus que séduit par ces personnages, cette ambiance. En fait, Hyouka ne raconte que la vie simple de quatre lycéens, il n’y a aucune surenchère, tout est dans la simplicité. Et c’est là une réussite. De même, nombre de mystères pourraient se définir comme « banals », pourtant, ils intriguent, ils donnent envie de savoir ce qu’il y a de caché derrière. Mes yeux devaient briller aussi souvent que ceux de Chitanda ; je me plaisais à comprendre les résonnements de Houtarou, à essayer de deviner et de bien suivre pour apercevoir les petits indices éparpillés au fur et à mesure.
Hyouka est une petite perle de la japanimation.

jeudi 13 septembre 2012

« Les enfants loups », le choix de vie d’Ame et de Yuki


C’est un petit film qui fait pas mal parler de lui. Depuis fin août, Les enfants loups – Ame & Yuki, est visible dans nos cinémas. Il n’y a pas à dire, les nombreux commentaires qu’on peut lire sur ce film d’animation montrent que le dernier né de Mamoru Hosoda reçoit un bien bon accueil. Et il est mérité.

Si vous n’avez pas encore vu ce film, et que vous prévoyez de rattraper cette erreur~, ne lisez pas ce billet. Ne lisez plus rien du tout et allez au cinéma tout simplement.


Synopsis :
« Hana et ses deux enfants, Ame et Yuki, vivent discrètement dans un coin tranquille de la ville. Leur vie est simple et joyeuse, mais ils cachent un secret : leur père est un homme-loup. Quand celui-ci disparaît brutalement, Hana décide de quitter la ville pour élever ses enfants à l'abri des regards. Ils emménagent dans un village proche d'une forêt luxuriante… » (Allociné)


Le film se déroule en trois temps. La vie du jeune couple. Si ce n’est la rencontre entre Hana et Okami à l’université, tout se passe ensuite (très) rapidement, un enfant nait, le deuxième suit très vite. Les images se succèdent, sans ou avec très peu de paroles, le tout est visuel. Ce fut assez étrange sur le coup, mais l’effet est réussi. Arrive alors l’élément déclencheur de la série : la mort du père homme-loup. La vie de Hana et de ses deux très jeunes enfants se complique. Ce sont tous les deux, comme leur père, des hommes-loups, enfin louveteaux pour être plus précis. Pour Hana, c’est assez difficile… Elle n’a pas peur de ses enfants, mais qu’en serait-il des voisins et des autres ?

Débute alors la deuxième partie. Hana décide de déménager loin avec sa fille Yuki et son fils cadet Ame, dans les montagnes japonaises, loin de toutes les grandes villes. Elle doit tout apprendre, apprendre à vivre dans cet endroit reculer, apprendre à cultiver ses terres car rapidement son épargne s’épuise. Élever ses enfants en toute quiétude est sa plus grande priorité. C’est une très belle partie, comme lors de la première, il n’y a quasiment aucun grand discours, on observe beaucoup, on suit ces deux enfants diablement attachants, on suit également Hana. C’est joliment raconté et c’est vraiment à ce moment que le charme des Enfants loups fait son effet.


La série prend un dernier tournant. Plus exactement, il y a deux tournants, un pour Yuki, un autre pour Ame. À partir de ce moment, ces deux jeunes enfants vont commencer à changer, et même à intervertir leur caractère. Yuki était la louve, bien plus sauvage que son frère qui était assez craintif et timide. Tout change alors (mais progressivement). Hana est une mère exceptionnelle qui fait tout son possible pour que ses enfants trouvent leur voie : celle du loup ou celle de l’homme. Cette partie se finit sur une phase plus intense pendant laquelle ces deux jeunes enfants vont faire leur choix.

Si l’histoire est belle, bien racontée, le film est également beau techniquement. Je retiens surtout tous ces effets sur l’eau, dans les cascades, les rivières, c’était beau à regarder et apporte beaucoup à la série qui repose beaucoup sur la contemplation. Peut-être quelques personnages, en fond, étaient peu soignés, mais pour ce qui est des décors, il n’y a rien à redire. Tout a été fait pour captiver nos yeux

Ma seule critique sur le film serait sur le choix d’Ame. Son changement est bien amené, certes, mais trop accès « naturaliste », si on peut dire ça ainsi. L’importance de la nature, de l’état sauvage et primaire, est un élément important et récurrent dans les films japonais. Mais, je trouve que le choix d’Ame manque de nuance. C’est comme s’il fallait choisir entre le noir ou le blanc sans avoir droit au gris. Pourquoi pas. Mais son choix implique l’abandon de tout le reste… En cela, j’ai préféré le choix de Yuki plus proche de celui son père, mais avec le caractère naissant de sa mère. La qualité du film n’en pâtit pas à mes yeux, mais je l’ai regretté pour le coup.

Par contre, j’ai tendance à lire que le film n’a pas connu une diffusion et une publicité importante ou voir suffisante… Mais tout de même, Kazé a fait les choses en bien plus grand que pour ses derniers essais pour des films d’animation comme Colorful par exemple. Kazé nous bombarde d’informations sur ce film depuis quelques temps, infos bien relayées sur le net, depuis juin-juillet, en suivant un peu les news, on ne pouvait qu’avoir entendu parler des enfants loups. J’ai vu ce film à l’UGC de Lille, j’ai quand même été assez surpris. L’UGC n’est pas réputé pour être le plus petit groupe cinématographique en France. Cette diffusion du film même dans les grosses enseignes est révélatrice de l’effort qui a été fait par Kazé en union avec Eurozoom. On entame la troisième semine de diffusion du film, et encore pas mal de grandes villes continuent à le diffuser. Évidemment, ce n’est pas un Ghibli…

J’y suis allé en étant à peu près certain de voir un bon film. Mais en fait, je suis sorti content d’avoir vu un très bon film. C’était une belle histoire racontée avec beaucoup de simplicité, d’humanité et de poésie. À aller voir, ou revoir, sans hésiter.

dimanche 9 septembre 2012

ROCK YOUR BEATS ! Retour sur le concert de May’n à Paris !


Une très très chouette soirée à Paris que celle d’hier avec le concert de May’n au Divan du Monde, dans le cadre de sa tournée mondiale « Rock Your Beats ». Même plus, c’était excellent. Ce fut pour moi ici la seconde fois que j’avais la chance de la voir se présenter devant une scène française, la première fois ayant été à Japan Expo 2011. Là, le contexte était bien différent et, c’était bien mieux !
Une soirée durant laquelle j’aurais aussi fait la rencontre de @Morgotth.


À propos de la liste des chansons que May’n a fait le grand honneur de nous interpréter, il me semble qu’elle était assez similaire avec celle-ci (setlist du concert du 25 mai à Kawasaki) niveau schéma et pour pas mal de titres. Après, elle nous a offert « Scarlett Ballet », c’était vraiment celle que je voulais le plus. Rien que pour ce titre, ça valait le coup, il est génial (comme l'essentiel de ses chansons de toute façon~) ! J’ai pour le coup appris à apprécier « We are » que j’écoutais assez rarement auparavant. Les classiques de Macross Frontier ont fait beaucoup d’effet dans la salle, logique, « Diamond Crevasse » étant même largement repris par le public. Un finish de trois musiques (avec May’n qui s’est fait beaucoup réclamer par la salle en liesse) avec « Chase the World » comme dernière, c’était bon ça. L’ambiance était là et elle te gagne (très) rapidement, ce qui fait qu’après deux bonnes heures de concert, en ressortant de la salle, les bras, et le corps en général, ont senti un sacré après-coup, mais pas grave, j’aurais bien tenu une bonne heure de plus.


May’n a au final offert une très belle prestation à ses fans, eux-mêmes qui m’ont donné l’impression de bien lui rendre (j’ai essayé aussi, of course). Elle nous a adressé quelques mots en français entre un « bonjour » et surtout des « merci » mais, évidemment, elle nous parlait en anglais (et en japonais vers la fin… et là, ça fait plaisir d’en comprendre l’essentiel). Elle a pris pas mal de plaisir semble-t-il à se faire appeler buchou par son public.

Le Divan du Monde, avec même des musiciens de May'n devant~

Au sujet de la salle, Le Divan du Monde, elle n’est pas bien grande mais plutôt sympathique. L’avantage de sa taille est de donner rapidement l’impression qu’il y a du monde, elle se remplit vite. C’est une bonne chose, car une salle à moitié vide doit être assez triste pour l’artiste. J’ai juste un léger regret sur le son, il saturait un peu ce qui fait que, parfois, on avait un peu de mal à entendre May’n chanter. Enfin, le plaisir était là, même plus.
Les photos, à l’intérieur, étaient interdites, mais d'un certain côté, c'est bien mieux, au moins tu pouvais profiter de concert sans avoir les yeux cachés derrière l'objectif.

Dans la semaine, je me demandais encore si je pourrais aller à ce concert – septembre étant un mois assez charrette sur tous les plans – et franchement, si je n’y avais pas été, j’aurais pu m’en vouloir mais vraiment très longtemps (toute ma vie ?). C’était un excellent concert pendant lequel j’ai pris vraiment beaucoup de plaisir. L’ambiance était super… Puis May’n quoi ! Merci May’n, ありがとう ございます ! Ton public français attendra avec impatience une nouvelle tournée qui passera aussi par la France (promise sur son blog~).

La frustration de repartir les mains vides est terrible, donc...

lundi 3 septembre 2012

Et de un an, voilà ! Petit, tu deviendras (peut-être) grand !


Oh ! C’est l’heure du billet nombril de l’année ! Celui de l'anniv' raté. Assez peu sérieux quand même… Mais bon, avec une Grande Braderie à Lille ce weekend et le Trône de Fer qui m’occupe pas mal, j’ai zappé la date d’anniversaire de ce blog (vas-y, qu’on sorte les excuses bidons !). Donc, du coup, aujourd’hui, il a un an et il entame son quatrième jour de sa deuxième année.
Ça reste quand même pas mal (mode auto-satisfaction on/), ça veut dire que j’ai tenu un an ! Je pourrais presque m’applaudir moi-même pour cette performance vu la tendance que j’ai à abandonner progressivement tout ce que je lance. Tiendrais-je encore un an ? J’espère. On verra. Je vais tâcher de le faire.

Bon cette première année a été assez inégale sur tous les plans ou presque.
On notera par exemple la quasi-absence de billets à certaines périodes. Entre janvier et avril surtout, mais là, ce fut volontaire. Je n’étais pas en France, et lors de ces occasions, je laisse mes occupations otaku-istes derrière moi. Du coup, pour octobre prochain, n’attendez pas grand-chose sur le blog étant donné que je repars. Juillet et août ont été également très maigre, mais là, c’était l’été, les vacances quoi (que je pleurs déjà), un moment de l’année pendant lequel je suis encore plus flemmard que les autres (et le billet MMO de l’été donne une autre explication aussi. Entre ces deux périodes se sont intercalés quelques mois bien plus prolifiques comme avec mai par exemple.
Trois à quatre billets par mois est une moyenne tenable si j’en ai la volonté, plus, ça devient rapidement difficile. Les onze billets de décembre dernier, je ne suis pas prêt de répéter cet « exploit », ça fait un billet tous les trois jours et vu le temps que ça peut prendre à écrire, j’ai dû y passer mon mois en entier (mon Dieu ! je n’avais pas vu ça ainsi…).

Les dessins sont de Kozue Amano sensei~
Depuis la création de ce blog, ça fait un total de 46 billets, celui-ci étant le 47ème. Les billets eux-mêmes sont inégaux. Côté forme, j’essaye de faire attention quand j’écris, mais je reconnais mes faiblesses en français. Mon style d’écriture est également à améliorer. Ce blog m’est aussi utile pour ça, étant sans cesse obligé d’écrire pour le travail. Je dois m’entrainer et m’entrainer pour rendre plus fluide mon style. Malgré ces petits problèmes, j’ai pas mal de lecteurs et lectrices, enfin, « pas mal », selon mes critères. Assez souvent mes articles auront été consultés entre 150 et 200 fois, ce qui me satisfait amplement. À côté, si un billet sur des J-Drama dépasse les 100 vus (mais celui sur Smile a dépassé les 200 vus), ça me satisfait car pour cette thématique, j’ai un public plus restreint.

Question visibilité sur la toile, je dois presque tout aux agrégateurs Sama, surtout, et secondairement à Nanami. Il m’apporte les trois quarts des visites, voir plus, lors des périodes où j’écris. Une part non négligeable des visiteurs provient d’autres blogs, essentiellement depuis Meido Rando, Néant vert ou depuis le blog d'Exelen (mais pas seulement). Google m’attire pas mal de visiteurs, mais surtout à travers Google Image, notamment pour mon billet sur Gate 7 qui a dépassé du coup, il y a peu, les 1000 vus !
En chiffre, derrière viennent quelques billets comme celui sur le gouvernement otak’ avec 486 vus, ma participation sur le blogging du 1er mai avec d’autres de la blogosphère (422 vus). Un peu derrière viennent, d’abord, et ça me surprend, mon billet sur le film Ichi (324 vus), puis celui sur des dires de Kazé à propos de l’édition d’Aria en France (313 vus).
Ce ne sont que des chiffres, mais de ce petit classement, je peux tirer au moins une leçon (si on exclue le billet de Gate 7, un cas un peu à part), ce sont surtout les billets les plus originaux qui suscitent le plus de curiosité. Ça parait logique en effet. Les billets du style « review » sur une série, un manga ou un drama attirent moins. Ils seront lus au début, mais, étant plus classiques, rapidement, leur intérêt se perdra. C’est donc une piste à creuser. Le problème, c’est que pour pondre des billets de ce genre, me faudra m’arracher le poil de la main~

Sur la blogosphère, après un an à l’avoir observée (souvent de loin) et y avoir apporté quelques pierres, aussi modeste soient-elles, j’ai peu de choses à dire en fait. Ce que j’en pensé avant, ça s’est plutôt confirmé. Les différents blogueurs sont abordables et sympathiques, on pourra facilement discuter avec eux comme avec Twitter. Par contre, le dernier outil notamment (couplés aux agrégateurs) favorise une certaine opacité de ce groupe. Ne cherchant pas forcement une intégration poussée, la place modeste de mon blog me va amplement. Toutefois, ceux qui me diront que c’est assez difficile à se faire une place dans ce petit monde, je ne pourrais pas leurs opposer beaucoup d’arguments. Faudrait pour contrebalancer cela, il faudrait bien plus de gens se lançant dans l’aventure du blog, et là, bah, c’est un problème qui revient souvent et qui semble insoluble à court (et moyen ?) terme (même Pazu en parlait encore à propos de son sondage sur Sama).

Que conclure ? En ce premier lundi de septembre, la nouvelle année commence réellement et elle sera (très) chargée pour moi. Ce blog, j’y tiens ; ce petit coin personnel sur la toile, au final, tu te rends compte qu’il te plait. Du coup, j’essayerai cette année de le tenir et le préserver, même si je sais déjà que cette irrégularité dont je parlais sera encore de mise, je tâcherai qu’elle soit moins manifeste. Je regarde moins d’animés, je lis un peu moins de mangas qu’avant, mais j’en suis encore assez pour me fournir des sujets, de même, si je suis en période creuse du côté des dramas, ça reviendra. Mais avant tout, je vais me pencher sur des billets plus originaux… De temps en temps~ D’ailleurs, j’espère que Normand sortira le sien dont il m’a parlé sur Veine Aventure , il a de quoi susciter des curiosités. Et aussi, me faudra finir la suite de billets sur la Genèse du blog que j'ai lancée en mai. 
En tout cas, je vous remercie pour les quelques minutes de votre vie que vous passez sur ce blog ! Sans lecteur, il n’y aurait pas de blog. ;)