lundi 7 janvier 2013

« Sword Art Online », si inégal mais si chouette à regarder !

Sword Art Online
Le plus gros buzz animé-sque de 2012, ce fut sans aucun doute Sword Art Online. À tord ou à raison, je n’ai pas spécialement envie d’y répondre, à chacun de se faire son avis, c’est donc ce que j’ai fait.
Si le second arc de la série a cristallisé bien plus de critiques, on le reverra, j’ai trouvé que le premier était fichtrement bien mené et palpitant à suivre, assez pour en faire un animé que j’ai adoré.

Bon, étant un grand fan de la saga .hack//, je ne pouvais qu’être séduit. J’avais un peu l’impression de retrouver toutes les ingrédients des animés de cette franchise comme l’excellent(issime) .hack//SIGN. Tout tourne autour de joueurs dans un Mmorpg, avec certains qui sont bloqués dedans, on a même une semi-réplique d’Aura, ohoh ! Pourtant, SAO s’en distingue surtout par d’autres éléments : ici, ce sont tous les joueurs, c’est-à-dire les 10 000 inscrits ayant eu droit à la pré-ouverture du jeu, qui y sont emprisonnés, de plus, et surtout, perdre dans le jeu veut dire alors mourir. L’Aincrad, le monde de SAO devient donc une nouvelle réalité mortelle ; le jeu devient leur propre réalité à travers laquelle la nature humaine de chacun et ses différents aspects, positifs ou négatifs, vont prendre corps. Le principe est macabre, mais la recette est drôlement efficace et donne bien plus de consistance à la série.

Sword Art Online - Kirito AsunaDeuxième gros point positif, il s’agit du couple Kirito-Asuna. Voir se profiler un tel couple est quelque chose de totalement inhabituel dans les animés, d’un format plus shônen en plus. C’est un vrai couple, pas seulement avec deux regards qui se croisent et cie. Je ne sais pas si on peut parler de maturité dans l’approche offerte, mais reste qu'elle était surprenante et du coup assez géniale à suivre. C’est sans compter que même pris un à un, ce sont quand même des personnages classes, surtout Kirito l’épéiste qui a du style, notamment quand il s’énerve ou qu’il prend un ton sérieux. Quelques autres personnages m’ont bien plu, comme Klein ou Liz, mais je regrette que leur développement fut assez limité (en général un épisode, sauf pour Klein) ; il y a même des personnages qui passent tout simplement à la trappe.

Le second arc de SAO, celui d’Alfheim est très en deçà du premier. On passe d’un .hack// à un Zelda, avec l’idée, faut sauver la princesse kidnappée par le diabolique méchant.
On ne peut pas les mettre au même niveau. De ce fait, j’ai tendance à plus de parler de saisons que d’arcs, afin de mieux différencier ces deux parties. La tendance à couper les séries vers 12-13 épisodes est pourtant à la mode, cela aurait été sans doute bienvenu pour Sword Art Online afin de rendre le premier arc plus indépendant par rapport au reste.

Dans Alfheim , les enjeux sont moins intéressants du fait que ce qui faisait tout l'intérêt du monde de SAO, de l’Aincrad, a disparu (la mort qui guette les joueurs). Puis, cette seconde saison a mis beaucoup trop de temps à démarrer alors que la série avait atteint un très bon rythme. C'est habituel cette baisse de régime en milieu de série pour les animés de 24-26 épisodes, mais là, ce fut trop brutal. Puis le changement d'univers, de personnages a été, je trouve, assez mal géré... On a avait de bons personnages bien intéressants et attachants et flop, plus rien. Ici, à part Sugu, la soeur de Kirito, aucun des nouveaux personnages n'est réellement développé.
Il faut attendre environ l'épisode 20 pour que la série ait retrouvé un bon niveau (mais pas celui de SAO quand même...), le temps que cette phase de transition se termine. Puis, c'est sans compter que le rythme retrouvé doit beaucoup aux combats (dopés par la bande son de Yuki Kajiura !) avec de bons moments et des phases assez épiques bien aidées par un Kirito qui a retrouvé une certaine vigueur, mais pas vraiment grâce au scénario qui en lui-même n'apporte aucune réelle surprise (mais éviter de prendre des risques peut parfois s’avérer être la meilleure solution).

Sword Art Online - Sugu Asuna
Sugu (de Alfheim Online) vs Asuna (de Sword Art Online)
Je suis critique, très critique, et comme je le disais, j'aime beaucoup SAO - et même ce second arc même si je ne dois pas en donner l’air comme ça. J’aime bien m’aveugler quand je regarde un animé, mais là c'est trop marquant pour laisser cela de côté. Le passage entre Sword Art Online et Alfheim Online a été trop mal géré, comme si l’équipe derrière la série avait complètement changé à la suite d’un limogeage ; ce second arc (saison) souffre trop de la comparaison. Si je suis autant frustré, c’est bien parce que j’aime beaucoup cette série.

Openings de la série :
« crossing field » de LiSA

« INNOCENCE » de Aoi Eir

L’ensemble de la série est proprement réalisé. On pourra souligner quand même quelques manques de constance dans la qualité d’un épisode à l’autre, mais ça reste assez négligeable. À noter tout de même que l’OST de la série est signé par Yuki Kajiura qui n’est pas n’importe qui, quand même. Même si j’ai regretté parfois que sa musique n’était pas assez présente, ou trop discrète  il faut reconnaître que les différentes pistes de SAO sont fichtrement chouettes, surtout le thème principal ! Les génériques sont aussi de bonnes qualités.


Tout appel à une suite (qui existe de toute façon du côté des romans). Les éléments pour une prochaine saison sont là (puis Kayaba a dit "à la prochaine Bibi !"), mais, en même temps, même sans suite, ces 25 épisodes peuvent se suffire à eux-mêmes. Du coup, on peut parler d’une relative bonne maîtrise dans la réalisation de ce côté-ci ; une fin ouverte, ni trop ni pas assez.
Puis, malgré mes nombreuses critiques sur le second arc, si - et je l'espère - on a une suite, je serais vraiment content et, à coup sûr, je la regarderai !

J’ai envie de louer, d’encenser le très bon travail de Wakanim pour nous fournir un simulcast de qualité (qui me conforte dans l'idée que l'âge d'or du fansub est clairement derrière nous). J’attendais chaque weekend, avec impatience sur leur site, la parution du nouvel épisode. L’adaptation est réussie, les coquilles très rares, une bonne qualité vidéo, une gratuité bienvenue. Wakanim.
En cela, ça contraste pas mal avec Dybex… Je me suis fini Jormungand hier (une très bonne seconde saison, meilleure que la première, malgré une fin en deçà de mes attentes), les deux derniers épisodes étaient truffés de coquilles en tout genre qui flirtaient avec l’amateurisme. Ma surprise fut assez grande étant donné que, pour le reste de la série, je ne me souviens pas de tant d’erreurs. Enfin bref. Niveau simulcast, en France, à mes yeux, Wakanim est la référence (très loin devant la plateforme de Kazé !). Si, évidemment, je n’aime pas toutes les séries qu’ils diffusent (genre Code;Breaker que j’ai trouvé vide d’intérêt – critique à relativiser vu que je n’ai regardé que le premier épisode), en général, en plus de Sword Art Online, ils nous offrent de belles surprises (comme Robotics;Notes dernièrement).

Sword Art Online
Tous les personnages de la série
Pour conclure, au cours de cette dernière année 2012, Sword Art Online fut sans doute, certainement, l’animé qui m’aura le plus boosté à suivre. Je ne le considère pas comme le meilleur de l’année ; pour moi, il s’agit de Hyouka dont j’ai déjà parlé sur le blog. Ce fut ma série fil-rouge de toute cette seconde moitié de 2012, c’est sur cette série dont j’ai le plus débattu sur le net, souvent avec entrain et presque avec passion. Certes, la série a des défauts que le second arc transcende un peu trop malheureusement, je le reconnais. Mais, si l’intérêt est là, vous saurez rapidement y trouver ce qui peut vous plaire, voir plus, surtout au cours de ce très bon premier arc épicé par ce danger mortel permanent. 

jeudi 3 janvier 2013

Quelques jeux de gestion sur internet, et une bonne année 2013 !

C’est la nouvelle année... De ce fait, la coutume le veut : je vous souhaite une bonne, heureuse et prospère année 2013 !

2013 sera peut-être une année plus prolifique pour le blog. J’ai beaucoup de billets en retard, des brouillons à ne plus en finir sur des animés ou des J-dramas. Je commence des billets, je ne prends pas le temps de les finir (j’aimerais bien sortir au moins prochainement celui sur Sword Art Online). Puis, avec le travail, les fêtes dernièrement, ça n'aide pas... Beaucoup de blogueurs sortent des bilans sur 2012, j’en ferai peut-être un, qui sait ; je discuterai sans doute un peu de ma nouvelle 3DS sur laquelle je m’amuse bien.
Que ce soit pour mes passe-temps ou pour mon travail, je me retrouve sans cesse derrière l’écran de mon ordinateur, autant dire que j’y passe, la plupart du temps, l’essentiel de ma journée. Parmi toutes ces heures, je consacre (gaspille~) un peu de mon « temps libre » à tester toutes sortes de petits jeux sur le web, plus spécialement, des jeux jouables avec le navigateur internet, souvent pour se vider la tête. J’ai une prédilection pour les jeux de gestion à ambiance médiévale. Je vais parler ici de deux d’entre eux : Forge of Empires et Goodgame Empire.

Forge of EmpiresPour le premier, je vais faire plus court, parce qu’il ne vaut pas vraiment le coup : Forge of Empires. Il est édité par l’éditeur InnoGames qui s’est surtout fait connaître avec Guerre Tribale et Grépolis, deux jeux du même acabit [le premier se déroulant dans un univers médiéval et le second dans la Grèce antique, avec le côté maritime en plus] avec une très grosse communauté de joueurs. Ces deux derniers jeux sont assez sympathiques, mais comme pour d’autres du genre (Travian par exemple), je m’y suis lassé sur la longueur. Assez rapidement, le côté ludique disparaît devant l’appétit insatiable des « gros » joueurs du serveur (et - surtout - du fait de la lassitude tout simplement). C’est la raison pour laquelle j’avais essayé Forge of Empires, ça pouvait être un bon jeu. Nan, malheureusement. S’il est agréable lors des premiers instants, il montre cependant très rapidement ses limites.
Forge of Empires
Le côté construction de sa ville est fort sympa, on peut passer un peu de temps à jouer l’urbaniste, mais ça s’arrête là. Je reproche surtout le côté partage et multijoueur qui est très limité. Les guildes, au final, ne servent pas à grand-chose vu que les interactivités entre les joueurs sont limitées au seul commerce (lui-même sans grand intérêt, si ce n’est pour un gagner un peu de temps pour les ressources rares). Il faut reconnaître que le mode campagne est une bonne idée, mais le système de combat, malgré ses points positifs (du fait de son aspect tactique – combat sur damier, avec triangle des armes), souffrent de ses lacunes notamment un gameplay limité et lourd.
Rapidement, j’ai arrêté ma partie. Je n’y voyais aucun intérêt et, surtout, aucun divertissement (pour ma part en tout cas, d’autres apprécieront certainement). InnoGames doit avoir de sacré fond, j’ai même vu récemment un pub pour ce jeu à la télévision.

Goodgame Empire
Goodgame Empire est le second jeu dont j’ai envie de parler, il m’aura bien plus convaincu. Je suis tombé dessus un peu au hasard (à la différence du précédent), et il m’aura pas mal occupé. C’est encore ici un jeu qui se joue sur son navigateur internet. L’avantage de ces jeux, c’est qu’ils sont simple à lancer, ils sont peu prises de tête et peu chronophages (un passage de quelques minutes, quelques fois par jour au mieux, ça suffit largement). Évidemment  après, ce ne sont que des jeux sur un navigateur internet, ils n’offrent pas toute la richesse d’un vrai jeu sur console ou ordinateur.
À la différence des jeux de ce type auxquels j’ai pu jouer, celui-ci possèdent quelques originalités bienvenues et fort sympathiques. Un système de mission est intégré au jeu et nous accompagne tout au long de ses aventures. Remplir ces missions permet de gagner de l’expérience, des ressources, etc. Avec cette expérience, on peut monter de niveau, ce qui permet de débloquer de nouveaux bâtiments, de nouvelles améliorations, etc. Classique, mais c'est un système efficace et distrayant (avec un peu d’humour pour les recherches de princesses).
Goodgame EmpireGoodgame EmpireSur la carte principale, la map-monde quoi, chaque joueur ne peut posséder au maximum que son village avec en plus trois avant-postes (en gros des villages plus petits), et pas plus ! Ça limite beaucoup l’appétit des gros joueurs. En sommes des nouveaux peuvent se développer au milieu de plus anciens, même aux côtés de niveaux 60 (le maximum), cela sans risque de se faire rapidement écraser et manger. Le danger vient lorsque, à plus haut niveau, on a gagné pas mal de points de gloire (avec des batailles) ; c’est le moment que les plus forts du jeu vont en profiter pour raser ta ville et gagner tes points. Mais techniquement, on ne peut pas être éliminé, car si on peut conquérir des avant-postes (mais trois maximum donc), la capitale est imprenable. On pourra toujours repartir de plus belle, se reconstruire, se refaire et se venger pourquoi pas.
Goodgame Empire
Goodgame Empire
Le système de combat est agréable du fait de la possibilité de fortifier sa ville. On peut doter ses murailles de divers objets permettant d'assurer une défense plus efficace. L'aspect graphique du jeu, fort agréable, est plus que plaisant.
De nouvelles régions sur la carte sont à débloquer à partir du niveau 25 (puis aux niveaux 40 et 50). On a alors l’occasion de se faire un nouveau village dans des royaumes périphériques au gameplay légèrement différent. L’idée est sympa, mais c’est là qu’on se heurte (du moins, pour moi déjà) à un problème récurrent de ces jeux : l’écrasante supériorité des joueurs de haut niveau et surtout de ceux qui « dégainent la carte-bleue ». En effet, comme toujours, ceux qui payent ont des avantages (heureusement, il faut dire). Le jeu est gratuit, mais les bonus sont payants. Face à ceux qui payent, difficile de faire le poids. À noter quand même, la possibilité de gagner un peu de rubis assez facilement sans passer par la case paiement.
Le jeu prend tout son intérêt par son côté massivement multijoueur. Mieux vaut rejoindre une alliance afin de ne pas être isolé. Le système des alliances est simple, classique mais efficace ; j’ai apprécié le système de chat qui est bien incorporé pour des échanges plus directs par rapport à un forum.
En somme, Goodgame Empire est un bon petit jeu de gestion que je recommande vivement aux amateurs de ce genre de passe-temps. Je prends pas mal de plaisir à construire mes villes, à développer mes armées, etc. C’est peut-être même un des meilleurs jeux sur navigateur internet de ce type que j’ai essayés. Mais, je ne vais pas tarder à remettre mon épée au vestiaire, ça commence à me lasser et je ne veux pas débourser des euros pour trancher plus fort.

Voilà, je ne sais pas si ce genre de billets vous intéresse, mais vu que je vais mettre un peu en pause ce genre de jeux de coté, c’était l’occasion de partager un peu mon opinion sur ces deux derniers jeux que j'ai essayés.
En tout cas, je vous souhaite encore une bonne année !