Code Blue - Saison 1 |
Nouveau billet J-Drama sur une série, Code Blue, que j’ai vue il y a quelques semaines (voir bien plus pour la première saison), il fallait que je fasse un billet dessus, d’autant plus qu’elle m’avait plu, puis on m’a remotivé récemment à le faire.
J’avais commencé Code Blue avec une certaine
appréhension. Je n’étais pas sûr d’aimer, disons que déjà, surtout c’est une
série médicale et j’ai chez moi le syndrome Urgence
et compagnie. On retrouve également dedans un acteur ultra-populaire que, même
si je l’apprécie, n’est pas à mes yeux le meilleur: Yamashita Tomohisa, Yamapi. Par contre, j’étais curieux de retrouver
une autre célébrité des J-Dramas, Aragaki
Yui, que j’avais vraiment beaucoup apprécié dans quelques séries comme le
très bon Smile. On retrouve ici également Toda Erika.
Autant dire donc que, pour Code Blue,
on nous a réuni une brochette de stars du petit écran japonais.
Revenons sur la série en
elle-même. Elle comprend deux saisons, la première fut diffusée en 2008 (plus un épisode spécial) et la
seconde en 2010. Les deux saisons forment un tout, ce ne sont pas deux séries
différentes, l’une est la suite directe de l’autre avec les mêmes éléments que
ce soit côté scénario ou côté personnage (à la différence qu’un nouveau
protagoniste intervient dans la seconde saison – je n’en parlerai pas ici sinon
je vais être obligé de spoiler sur un élément crucial).
Code Blue - Saison 2 |
L’histoire reprend le parcours de
quatre jeunes nouveaux médecins qui intègrent une unité d’urgence tout à fait spéciale qui
s’articule autour d’un service héliporté d’urgence. En gros, l’ambulance est
ici remplacée par un hélicoptère. Ces nouveaux praticiens sont encadrés par une
série de professionnels ayant derrière eux de très longues années d’expérience. L’avantage de l’hélicoptère : c’est que
c’est rapide, on arrive rapidement sur le lieu de l’accident et on peut faire
des rotations plus efficaces qu’avec des ambulances qui elles par exemples
auront plus du mal à accéder au lieu si la route est bouchée ou si l’accident a
lieu en montagne.
Sur l’histoire en elle-même :
elle s’articule chaque épisode autour d’un événement médical, régulièrement une
grosse intervention sur le terrain ou alors ça se passe dans l’hôpital même.
Une chose que j’ai trouvé agréable, c’est qu’on ne se retrouvait pas enfermés entre
les quatre murs de l’hôpital ; les interventions sur le terrain sont
nombreuses et c’est même à ces moments qu’on retrouve les moments les plus
cruciaux de la série. Le prétexte de chaque intervention reste évidemment un
accident qui, malheureusement, implique des gens qu’il faut aider, voir sauver.
L’aspect médical est assez présent et on est témoin de très nombreuses
interventions d’urgence, et même parfois des opérations d’ordre chirurgicale
sur le terrain. Ce dernier point, c’est même un point que la série met beaucoup
en avant, un peu aussi pour augmenter la tension, car c’est toujours plus
risqué. Le roi de ces opérations de l’extrême étant Aizawa Kousaku, le médecin talentueux joué par Yamashita Tomohisa.
C’est l’occasion de parler un peu
des acteurs. Yamashita Tomohisa, qui joue donc Aizawa, m’a beaucoup surpris en
fait, je l’ai même trouvé plutôt bon, voir surprenant parfois. Aizawa est sans
doute le médecin le plus talentueux du quatuor, mais c’est quelqu’un d’assez
distant, froid, peu loquace et qui a une vision assez particulière pour son incorporation
dans cette unité d’urgence. Disons que pour lui, chaque intervention, chaque
patient, est l’occasion de s’améliorer, son désir, son obsession, c’est s’améliorer
sans cesse et pour cela, il faut aller sur le terrain encore et encore en
espérant avoir des « cas intéressants ». C’est une vision qui est
assez déroutante. Yamapi réussit bien dans ce rôle ; sa mimique avec sa
main étant une bonne illustration de son implication dans le personnage. Évidemment,
les choses sont un peu plus compliquées. Aizawa cache des choses. Il y a un
autre aspect de sa personnalité qui est dévoilé petit à petit. À un moment de
la série, un nouveau protagoniste intervient, elle, c’est une femme, a un lien
direct avec Aizawa et leur histoire va être un des fils rouges (même, le plus
important) au cours des deux saisons de Code
Blue.
Aragaki Yui joue dans le rôle du docteur Shiraishi Megumi. Elle est la fille d’un médecin reconnu et céèbre,
devenir docteur était en quelque sorte sa destinée. Va avec les conséquences de
cette famille, les comparaisons avec son père, une recherche d’une
reconnaissance pour ses capacités et pas seulement pour son nom. Encore une
fois, Aragaki Yui montre qu’elle est une actrice avec beaucoup de potentiel.
Elle joue ici un rôle bien plus mature et incarne un personnage peut-être bien
moins gentillé par rapport à ce que j’ai pu avoir l’habitude jusqu’ici.
Derrière son beau visage, un autre se cache, moins reluisant, doté d’une certaine fierté mais fragile. Pour autant, c’est
un personnage assez attachant, peut-être celle pour lequel je me suis le plus
attaché dans la série du fait que c’était chez elle qu’on ressentait le plus de
chose.
Toda Erika incarne de son côté le médecin Hiyama Mihoko. Pour elle, et pour le suivant, on sent très vite qu’elle
joue un rôle secondaire. Elle fait partie du quatuor, mais il y a beaucoup
moins de passages qui la mettent en valeur. Elle a toutefois droit à ses « heures
de gloire », au contraire de son camarade, j’y reviendrai juste après.
Hiyama est, en quelque sorte, le pendant féminin d’Aizawa, mais, il faut le
dire, avec moins de talent. Elle recherche aussi avant tout à devenir le
meilleur médecin possible en multipliant les interventions, les expériences.
Son personnage est aussi construit en opposition avec celui de Shiraishi du
fait de deux caractères bien différents.
Toutefois, Hiyama va être confrontée
à un adversaire de taille, leur responsable, le docteur Kuroda Shuuji (joué par Yanagiba
Toshirou). Ce dernier est le médecin-chef, talentueux, efficace, mais c’est
quelqu’un d’assez antipathique du fait de sa froideur. Il met dès le début les quatre
jeunes docteurs dans un contexte de rivalité. Son objectif, dans cette ambiance :
chacun devra montrer ses capacités, c’est lui qui juge qui a le droit de monter
dans l’hélicoptère, et c’est lui au final qui décidera qui restera dans l’équipe.
Il est le seul juge et il ne sera jamais clément. Kuroda est un personnage très
intéressant en fait. Il y a encore d’autres médecins, mais je n’en ferai pas
toute la liste.
Le dernier membre de quatuor, c’est
le docteur Fujikawa Kazuo, interprété
par Asari Yousuke. À la différence
des trois précédents acteurs, lui, je ne le connaissais pas du tout. Il a joué
dans le film d’Ikigami, mais, je ne m’en rappelle même plus… ‘Fin bref. Comme je le disais plus
haut, c’est le personnage le moins mis en valeur. Par son caractère, il
complète pourtant l’équipe ? C’est quelqu’un d’assez joyeux, souvent de
bon humeur, il sert ainsi à faire le lien entre les différents personnages de
la série (qui ont un peu de mal à communiquer). Cela se limite un peu à çà. Dès
le début, on nous montre qu’il est le « moins doué » des quatre. Le
scénario se concentre surtout sur cet aspect. Du coup, Fujikawa doit montrer ce
dont il est capable et développer des capacités que les autres n’ont pas forcement.
Globalement, c’est un personnage assez attachant.
Une dernière personne tient une
place importante dans la série : c’est l’infirmière en chef Saejima Haruka, joué par Higa Manami. Cette jeune infirmière est
omniprésente dans la série, son rôle est centrale (comme le montre sa place
dans chaque générique de fin). Recalée en médecine, elle s’est tournée vers le
poste d’infirmière, elle a intégré l’unité héliportée et elle est présente
presque à chaque intervention médicale. Efficace, plutôt douée, elle voit d’un
mauvais œil l’arrivée de ces nouveaux médecins sans expérience qui cherchent à
faire leurs preuves. Autour de son personnage s’articule un autre des fils
rouges de Code Blue, sa relation avec
son ex-petit-ami. Je ne vais pas aller dans les détails, mais c’est presque ici
le seul élément de romance de la série.
En fait, en commençant Code Blue,
je m’attendais à une décharge de relations amoureuses (et ruptures, tromperies
et tout) entre les différents protagonistes (je disais : syndrome Urgence
et cie !)… Que néni !! Rien de tout ça. L’histoire se consacre
presque intégralement à l’aspect médical, aux urgences, au développement des
personnages dans leur nouvel univers, etc. De la romance ? Presque pas !
Disons qu’il y a ici et là des éléments qui font que, mais, ça ne va jamais
plus loin… Par exemple, dans la seconde saison – là où c’est la seule fois où c’est
explicite – ça ne va jamais bien loin. Ce n’est vraiment pas le cœur de Code Blue, tant mieux, puis c’était un
bon choix. En faisant ainsi, les réalisateurs ont réussi à créer une ambiance
vraiment sympathique. J’ai pris plaisir à suivre les différentes péripéties. J’ai
également apprécié qu’il y ait, dans la série, la volonté de montrer les
choses, les opérations quoi (après, je ne jugerai en rien de la véracité de ce
qui est montré, hein~). Voir les personnages évoluer, c’est sans doute le gros
point fort de la série, surtout pour Aizawa (avec des scènes vraiment
touchantes) et Shiraishi (surtout dans la seconde saison peut-être).
Côté musical, je garde aujourd’hui
un assez bon souvenir du travail de Satou Naoki. Ce souvenir commence à devenir évasif, mais en écoutant
quelques pistes pour écrire ce billet, j’ai retrouvé un peu de l’ambiance sonore de la
série qui m’avait vraiment séduite. Un exemple avec la vidéo que
je post avec, mais il y a pas mal d'autres pistes vraiment bonnes.
En conclusion, Code Blue est un
drama médical qui m’a beaucoup plu. Agréable à suivre, il m’a même positivement
surpris du fait des choix scénaristiques et par l’intérêt que pouvaient
susciter les personnages principaux. On peut regretter peut-être une légère
mise à l’écart de deux d’entre eux. Les deux saisons sont ponctuées d’événements
assez forts, par des interventions médicales spectaculaires dans lesquelles j’avais
l’impression que les acteurs jouaient vraiment à 100% (comme lors des phases de
triages de patients lors des accidents majeurs). La série a réuni des stars,
elles ont été à la hauteur, tant mieux.
Tu m'as convaincue que ce drama valait le coup d'être tenté ! Il faudra quand même que je me prépare psychologiquement à revoir Yamapi, car même si je ne le déteste plus comme avant, il ne fera jamais partie de mes acteurs préférés ^^. Je vais attendre un peu car je viens juste de terminer un autre drama médical. Très différent certes, mais il ne faudrait pas que je fasse une overdose d'hôpitaux :p. Merci pour ce billet :)
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