Aujourd’hui ce sera double critique au menu, avec deux j-dramas diffusés tout début 2016 qui ont un thème en commun, mais des approches différentes.
Kazoku no Katachi
La première série dont je vais parler est Kazoku no katachi (家族ノカタチ, 10 épisodes diffusés entre janvier et mars 2016 sur la chaîne TBS). Ce drama raconte l’histoire de deux voisins trentenaires. Le premier Nagasato Daisuke (interprété par Katori Shingo) vient de faire l’achat de son nouvel appartement, son « château » ! C’est un célibataire, fier de l’être, car ce qui importe le plus, c’est lui-même. Il n’a que bien peu d’intérêt pour l’amour. Sa voisine Kumagai Hanako (jouée par Ueno Juri) lui ressemble beaucoup : le mariage, elle a déjà essayé, et c’est du passé. Un élément perturbateur va enclencher une suite de rebondissements que nos protagonistes, solitaires, vont devoir subir : l’arrivée (depuis la campagne) du père de Daisuke, avec un jeune frère. Oui, car ce père (70 ans) s’est remarié avec une jeune femme déjà mère. Celle-ci a toutefois disparu dans Tokyo. Daisuke va ainsi voir son père et son nouveau frère envahir son « château », mais aussi son voisinage.
Je dirais que la série peut se décomposer en deux temps de cinq épisodes. Les cinq premiers m’ont assez peu convaincu, c’était sympa, mais l’ennui affleurait parfois lors du visionnage. Puis les cinq derniers épisodes ont apporté beaucoup. Les personnages étaient finalement tous présentés, et chacun commença alors à évoluer d’une manière intéressante sans pour autant trahir l’esprit de la série. Daisuke ne va devenir l’opposé de lui-même, ni Hanako. Tant mieux, leur évolution est plus subtile (et aussi un peu dépendante de leurs parents ; Hanako a aussi vu arriver chez elle sa mère). Le rapprochement entre Daisuke et Hanako, qui s’avère la conclusion évidente dès le premier épisode, est bien amené, et cela jusqu’à la fin. J’ai d’ailleurs trouvé la conclusion assez marrante, par sa présentation, elle est à l’image de ce duo atypique.
Je dirais que la série peut se décomposer en deux temps de cinq épisodes. Les cinq premiers m’ont assez peu convaincu, c’était sympa, mais l’ennui affleurait parfois lors du visionnage. Puis les cinq derniers épisodes ont apporté beaucoup. Les personnages étaient finalement tous présentés, et chacun commença alors à évoluer d’une manière intéressante sans pour autant trahir l’esprit de la série. Daisuke ne va devenir l’opposé de lui-même, ni Hanako. Tant mieux, leur évolution est plus subtile (et aussi un peu dépendante de leurs parents ; Hanako a aussi vu arriver chez elle sa mère). Le rapprochement entre Daisuke et Hanako, qui s’avère la conclusion évidente dès le premier épisode, est bien amené, et cela jusqu’à la fin. J’ai d’ailleurs trouvé la conclusion assez marrante, par sa présentation, elle est à l’image de ce duo atypique.
Simple, mais efficace.
Bref, Kazoku no katachi, peut-être assez mal propulsé, finit par devenir vraiment sympathique. Son point fort, c’est bien son approche du genre romantique, nos deux trentenaires sont blasés de l’amour, leur innocence est bien loin. Mais malgré cela, surtout pour Daisuke qui est le plus blasé et centré sur lui-même, ils restent deux bons héros que j’ai finalement apprécié suivre.
Sumika Sumire
Ça fait un peu peur... |
L’histoire est pleine de bons sentiments, de personnages et de péripéties classiques. Mais ça marche bien. Le fait que Sumika, devenue Sumire, retrouve son âge « normal » entre 11h du soir et 1h du matin apporte un certain suspens et quelques rebondissements maintiennent un certain rythme. A côté de Sumire, le personnage le plus intéressant est bien Rei, ce chat (devenu humain entre temps) ; il interprété par un bon Oikawa Mitsuhiro ; Rei sauve plus d’une fois la série d’un classicisme parfois un peu trop marqué, voire pesant. On appréciera ou non cette touche fantastique, mais dans l’ensemble, je trouve que ça passe bien. Parlons rapidement du prince charmant : Mashiro Yuusei (joué par Machida Keita). Humm. Bah, il est là et tient son rôle, mais il reste bien transparent ; on aurait pu mettre n’importe qui d’autre que cela n’aurait pas changé grand-chose.
Reste que quand même une chose qui m’aura perturbé jusqu’à la fin… Cette voix-off. Quand Sumire est « jeune », lorsqu’elle pense, c’est sa voix âgée qu’on entend ; ce décalage entre ce visage jeune et cette voix, c’est perturbant. Cela atténuait un peu le charme de l’actrice Kiritani Mirei qui, je le reconnais amplement, participe beaucoup à l’intérêt qu’on peut avoir pour cette série.
Reste que quand même une chose qui m’aura perturbé jusqu’à la fin… Cette voix-off. Quand Sumire est « jeune », lorsqu’elle pense, c’est sa voix âgée qu’on entend ; ce décalage entre ce visage jeune et cette voix, c’est perturbant. Cela atténuait un peu le charme de l’actrice Kiritani Mirei qui, je le reconnais amplement, participe beaucoup à l’intérêt qu’on peut avoir pour cette série.
Au départ, j’avais commencé ce drama pour voir une autre série dans laquelle Kiritani Mirei joue. Je suis globalement satisfait, mais aussi renforcé dans ma première impression (à la suite de Suki na hito ga iru koto) : c’est une bonne actrice… pour des séries type romance et comédie romantique. Après avoir regardé un peu son CV, il semble plus difficile de trouver une (bonne) série dans laquelle elle a joué un rôle important et qui ne soit pas (qu’)une romance. Je suis quand même curieux de trouver un drama plus « sérieux », dramatique ou je ne sais quoi, où elle pourra mettre plus en avant ses talents d’actrices plutôt que son seul charme féminin. Si vous avez des conseils, je suis preneur.
Cela fait deux séries bien sympathiques que j’ai enchaînées assez rapidement. Cela fait aussi deux romances intéressantes à comparer, car elle offre deux approches différentes. La première, Kazoku no Katachi, aborde cette thématique d’une manière plus mature, contrairement à Sumika Sumire qui est bien plus naïf sous tous ses aspects (ou presque).
Cela se reflète par ailleurs par l’âge des protagonistes… Alors, oui, reconnaissons que c’est étrange de dire ça quand on connait le vrai âge de Sumire. Mais, dans les faits, cette dernière, sentimentalement, est bien présentée comme une jeune femme dans sa vingtaine qui fait toujours preuve d’une naïveté presque « adolescente ». Dans Kazoku no katachi, les deux protagonistes ont 32 et 39 ans, et ils ont chacun leur propre expérience, Hanako ayant même été déjà mariée et divorcée. Leur conception de l’amour, de la vie à deux est totalement à l’opposé de celle dont rêve innocemment Sumire. Il en faut pour tous les goûts, et si j’ai préféré Kazoku no katachi, plus intéressant, je ne peux nier que j’ai également bien apprécié Sumika Sumire, bien aidé par une Sumire naïve mais attachante.
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