
Ce billet est surtout une occasion pour vous faire un peu la promotion de ce très bon manga. Il fait partie de ces séries shônen que ne sont que trop peu connus et que je trouve pourtant excellentes (j’y rangerais dans la même catégorie Merry Nightmare – dont le tome 9 est sorti il y a quelques jours chez Taifu Comic). Je ne vais pas tout reprendre sur Yozakura Quartet, j’en avais déjà un peu parlé sur le blog lors de la sortie du tome 1 chez Pika.
Pour rappel tout de même, Yozakura Quartet raconte l’histoire d’un quartier d’une ville, Sakurashin, peuplé de quelques milliers d’âmes, pas plus. À sa tête, on retrouve Hime, la jeune maire accompagnée d’un quatuor qui forme son équipe municipale. Leur objectif est de faire que les humains et les yôkais puissent cohabiter en paix. En effet, au côté d’Hime ont retrouve notamment une Satori, la jeune et douce Ao, douée de pouvoirs psychiques, son bras droit Kyôsuke, un Oni, un démon doté d’une force herculéenne, Kotoha ou encore Akina, un personnage très important mais qui n’est qu’un « simple » humain. Cette coexistence constitue la particularité de cette ville. Comme vous vous en douterez, cela ne va pas être aussi simple et de sombres heures attendent notre équipe municipale.
Mine de rien, si le manga commence classiquement avec une succession (efficace) de petits épisodes illustrant la vie quotidienne dans le quartier de Sakurashin et de cette équipe (le tout avec un humour omniprésent), petit à petit une histoire bien intéressante commence à se mettre en place, avec la résurgence d’un fantôme du passé, notamment à partir depuis le tome 4.
Suzuhito Yasuda, le mangaka, est bien plus connu en fait pour son intervention dans le light-novel Durarara!! (et par conséquent l’animé du même nom) pour lequel il s’est occupé des illustrations. J’aime beaucoup son dessin, net, fluide et expressif, tout en sachant donner un charme certain à ses personnages, mais le tout sans fioritures, surcharges. Il a aussi réussi dans YQ à créer une panoplie de protagonistes bien intéressants et plaisants comme l’électrique Kotoha qui a le pouvoir assez délire de créer toute sorte de choses simplement en prononçant leur nom, du simple bâton au canon à rails de très gros calibre. Dans le genre décalé, on pourra y ranger le dieu Yûhi, un dieu bien spécial qui affectionne le fait de s’habiller comme un enfant d’école primaire et de cosplayer celles qui l’entourent.
Suzuhito Yasuda, le mangaka, est bien plus connu en fait pour son intervention dans le light-novel Durarara!! (et par conséquent l’animé du même nom) pour lequel il s’est occupé des illustrations. J’aime beaucoup son dessin, net, fluide et expressif, tout en sachant donner un charme certain à ses personnages, mais le tout sans fioritures, surcharges. Il a aussi réussi dans YQ à créer une panoplie de protagonistes bien intéressants et plaisants comme l’électrique Kotoha qui a le pouvoir assez délire de créer toute sorte de choses simplement en prononçant leur nom, du simple bâton au canon à rails de très gros calibre. Dans le genre décalé, on pourra y ranger le dieu Yûhi, un dieu bien spécial qui affectionne le fait de s’habiller comme un enfant d’école primaire et de cosplayer celles qui l’entourent.
Concernant le tome 6 en lui-même, il s’agit ici de la conclusion des évènements qui avait débuté dans le volume précédent. L’histoire est essentiellement axée autour d’Azumi Rin, cette petite zombie livreuse de nouilles qui est victime de son ancienne maîtresse, la nécromancienne Zakuro. Les affrontements entre cette dernière et l’équipe d’Hime ponctuent tous le volume. J’ai aussi particulièrement apprécié la nouvelle apparition d’Enjin, un personnage fichtrement intéressant. Puis Tôka est joliment entrée en scène, alors de quoi ai-je le droit de me plaindre ? Bon, je n’en dirais pas plus, je vous laisse lire ce tome. Pour ma part, j’ai déjà commencé à attendre avec impatience la suite (prévu pour mai prochain).
D’ailleurs Pika, étant donné que vous avez cette mauvaise tendance, « n’oubliez pas » ce manga (j’ai beaucoup de rancœur du fait de votre attitude vis-à-vis de séries comme Alive Last Evolution…). J’ai même fait l’erreur de vous acheter en double le tome 6 (par erreur avec une pré-commande oubliée, certes, mais pas grave !), il y a des fans en France, au moins un déjà.
Yozakura Quartet, au final, est un petit shônen qui, s’il ne paye pas de mine comme çà, pourrait en surprendre plus d’un. On est très loin de ces shônens blockbusters qui « envahissent » les présentoirs des librairies, on s’en tient à une histoire à une dimension plus humaine mais oh combien sympathique. Avec des personnages hauts en couleur, un humour efficace, un univers relativement bien travaillé, je ne peux que conseiller ce titre.