Son principe est très simple. On incarne un très jeune garçon – Sohta – qui vient d’emménager dans une nouvelle petite ville et qui devra essayer de résoudre les mystères entourant les étranges apparitions de monstres géants qui ont lieu tous les vendredis.
Fièrement équipé de notre sac d’écolier de primaire, on va explorer la ville et ses alentours, parler avec tout le monde, se faire de nouveaux amis. Le tout se passe sous forme de missions à remplir qui se débloquent en parlant avec d’autres personnes, en participant à des événements. Le jeu reste assez linéaire dans sa forme, le tout peut se faire très rapidement en suivant les instructions à la lettre. Mais le but est quand même d’explorer un peu plus en profondeur le jeu pour débloquer toutes les missions et s’assurer à tout faire. Après, il ne faut pas s’attendre à une ville immense, la carte est assez petite ; de même, il n’y a que 26 missions dont certaines très brèves.
Le scénario nous plonge en fait dans l’univers des Kaijû, ces monstres japonais apocalyptiques qui ont régné sur les écrans de cinéma mondiaux à partir des années 50. On y ajoute une touche de supers-héros encore bien japonais. Tout cela saupoudré de beaucoup d’innocence et d’inventivité propre à l’enfance. À noter que l’histoire se déroule en plein début des années 1970, donc en plein l’âge d’or de ces films. D’ailleurs, l’aspect production cinématographique est totalement intégré au jeu – c’est là qu’on apprécie dans ce titre la différence entre le monde des enfants et des adultes.
Avec tout ça, on a droit à une chouette histoire qui joue volontairement avec nos souvenirs (nostalgiques ?) de nos jeunes années quand on se prenait à croire en des choses surnaturelles, voir à se croire capable de vêtir un jour le costume de super-héros. J’ai beaucoup aimé cette sensation en jouant le personnage de Sohta.
Parallèlement, un jeu de cartes a été inséré. Son principe est très simple mais efficace : il s’agit d’un duel entre deux joueurs avec chacun 5 cartes qui se font face pour 5 affrontements. Le résultat de chaque match se résout selon le principe du pierre-feuille-ciseau (chaque carte ayant un de ces attributs), et en cas de match-nul (genre deux ciseaux) on regarde les points de force des carte. Il y a également des cartes spéciales, mais bon, c’est en gros le principe. On peut trouver des cartes dans le jeu en réunissant un certain nombre de fragments.
Celui qui sur les cinq matchs a alors le plus de victoires l’emporte et devient le maître. Car – et c’est bien fait – ce jeu est totalement intégré à l’esprit du titre, les enfants y ont ajoutés leur propre règle : le gagnant devient le maître, le perdant le serviteur. Le rôle pouvant s’invertir à chaque duel. Et le maître marque sa domination avec une formule magique, le serviteur s’effondre, et par la magie du ninjutsu, le serviteur le fait se relever !
Bo-bo-bo-byuum, Guru Guru, Bo-bo-bo-byum, Fall down ! Muchoon !
Cette petite formule (la mienne ici – on peut la modifier) résume un peu à elle seule la chouette et légère atmosphère de ce petit jeu.
(Tous les screens viennent de jeuxvidéo.com) |
Mais, le principal reproche que je ferai à ce jeu, c’est quand même son prix. Huit euros. Même si j’ai bien apprécié les quelques heures que j’ai passé dessus, ce n’est justement que quelques heures. En quatre heures, environ, seulement, j’ai terminé l’aventure principale (pour un peu moins de cinq heures au final en traînant ensuite dans le stage bonus). Et encore, j’ai pris mon temps. Là , il ne me reste plus qu’une mission à terminer, quelques cartes à débloquer, sinon c’est tout. Le jeu fait quand même 8€, c’est beaucoup pour si peu de temps. Cependant, je n’ai pas eu l’impression d’avoir été trompé comme avec Liberation Maiden ; ici, j’ai quand même vraiment apprécié l’expérience de ce jeu.
Enfin bon, c’est comme ça. Puis, on le sait en l’achetant : il ne faut pas s’attendre à des jeux fleuves. Level 5 n’édite ici que des petits jeux ; petit par la taille et la durée certes, mais pas toujours pour ce qui est de la qualité comme j’ai essayé de le montrer.
Enfin bon, c’est comme ça. Puis, on le sait en l’achetant : il ne faut pas s’attendre à des jeux fleuves. Level 5 n’édite ici que des petits jeux ; petit par la taille et la durée certes, mais pas toujours pour ce qui est de la qualité comme j’ai essayé de le montrer.
Car, il n’y a pas à dire, j’ai vraiment aimé Attack of the Friday Monsters! : A Tokyo Tale. Ce titre nous offre de chouettes moments en nous replongeant dans notre enfance. Après, est-ce qu’il en vaut le prix ? À chacun de se faire son avis, d’essayer ou non.
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