Et oui, ce blog existe encore. Disons que je n’ai pas eu l’occasion de m’en occuper ces derniers temps. Chose qui a changé cette semaine (dans le bon sens), je vais donc essayer de relancer un peu cette page personnelle pour reparler de choses qui m’ont plu. Et ce soir, ce sera J-dramas. Crunchyroll (Fr.) garnit, plus ou moins régulièrement, son catalogue de séries qui sont assez souvent bien plaisantes : j’avais regardé, il y a quelques mois, Biblia Koshodô no Jiken Techô et Kokoro ga Pokitto ne qui furent de bonnes surprises. Je parlerai toutefois ici d’une toute autre série : Arifureta Kiseki (ありふれた奇跡), ou Ordinary Miracles qui fut diffusé en 2009 sur Fuji TV.
J’ai enchaîné ces deux derniers jours tous les épisodes (11 au total). Cette série avait tout pour me plaire. Il s’agit d’une romance qui raconte la rencontre et l’histoire de deux jeunes gens, Tasaki Shôta et Nakashiro Kana, qui, un jour, sur le quai d’une gare, sauvent un homme, Fujimoto Makoto, qui allait se suicider en sautant sous un train. On apprend très vite que tous les deux avaient déjà essayé une fois de se suicider ; c’est la raison pour laquelle il avait compris ce qui allait se passer sur le quai de cette gare. Je ne vais pas trop spoiler leur histoire personnelle ; elles sont assez classiques mais touchantes et bien amenées dans le récit, avec quelques séquences fortes. Si la thématique du suicide est une thématique centrale de la série, très rapidement la série se concentre sur les raisons, plutôt que sur l'acte lui-même.
Arifureta Kiseki présente toutes les caractéristiques de la romance « à la japonaise », du moins celle que l’on retrouve souvent dans les J-dramas. Avec ses codes qui me plaisent souvent, mais qui peuvent m’agacer aussi parfois. Par la force du destin, ils se rapprochent, ils apprennent à s’apprécier, à se faire confiance, un amour naît, mais, rapidement, on va arriver dans la longue phase de l’accordéon : ils se rapprochent, s’éloignent, se brouillent, ressentent un manque avec l’absence de l’autre, etc. Et à côté, pour accentuer cet effet de va et vient, des éléments extérieurs interviennent, souvent la famille.
J’ai découvert deux acteurs intéressants : Kase Ryô dans le rôle de Tasaki Shôta et Nakama Yukie dans celui de Nakashiro Kana. En fait, je connaissais déjà la seconde, avec Gokusen (la première saison seulement), mais personnellement, j’avais trouvé cette série (et ses personnages) plutôt moyenne. Ensemble, ils offrent un duo convainquant, un couple que j’ai apprécié. On ressent la douleur intérieure tourmentant ces deux personnes qui se cherchent et qui essayent de cacher leurs problèmes à leur entourage. Leur rencontre pourrait leur apporter tout ce dont ils ont besoin ; on a envie de les voir ensemble (même si c’est compliqué...).
Parmi les autres personnages, je signalerai essentiellement Tasaki Shirô joué par Igawa Hisashi, le grand père de Shôta, qui donne une vraie présence à ce vieux monsieur au caractère bien trempé mais passionnant à suivre. Jinnai Takanori réussit bien dans son rôle de Fujimoto Makoto ; toutefois, à part quelques séquences, je n’ai jamais réussi à trouver son personnage aussi intéressant que le duo Shôta-Kana. Le retournement final pour Fujimoto est quand même un peu tiré par les cheveux, mais why not.
Sur la réalisation de la série, c’est classique et efficace. J’ai apprécié la mise en scène des échanges réguliers d’email/sms entre les deux protagonistes principaux qui nous renseignent beaucoup sur eux et complètent bien les séquences filmés. Je regrette quand même ces gestions des transitions dans la série : les passages d’une séquence à une autre sont régulièrement bien trop brutaux. Ceci est encore plus marquant quand on a un fond musical, celui-ci est alors coupé de la manière la moins naturel possible. Parfois ce genre d’effet peu servir, mais ce n’est pas le cas ici.
Ce dernier épisode était assez bon. Mais c’est quand même dommage que notre couple qui a eu tant de mal à se former soit relégué au second plan, à la fin. Certes, on a eu avant droit à ce beau réveil devant lever de soleil. On nous met devant le fait accompli, on nous parle de mariage, on nous réuni les deux familles (reconnaissons que le discours du grand-père Tasaki est très bon).... mais les deux concernés s’expriment à peine. J’aurais aimé quelques images pour conclure la série, avec eux deux seulement ; même si la toute fin ferme très bien la boucle (pour Fujimoto).
Bref, je ne vais pas écrire un roman. Arifureta Kiseki est un bon J-drama ; c’est une romance efficace qui réussit avec ce qu’elle propose, sans prétendre révolutionner le genre. J’ai vraiment bien aimé cette série. Le déroulement est classique, le scénario n’offre aucune réelle surprise – il n’y a que les deux travestis que je n’attendais pas –, et on devine assez vite la tournure que ça va prendre. Qu’importe, l’ensemble est bien raconté et servi par deux protagonistes très touchants qui, on le souhaite, vont trouver le bonheur.
Okaeri! (^^)
RépondreSupprimerLe titre de ce drama me dit quelque chose. Il se peut que j'ai lu des avis assez mitigés il y a un bon moment de cela, alors je l'ai peut-être zappé de ma mémoire.
J'hésite un peu à le noter sur ma liste d'attente à cause des limites que tu décris. Par contre, l'aspect romance me tente bien. Arf... dilemme!
Welcome back sur la blogosphère et au plaisir de te lire!
Disons que je suis très sensible à ce type d'histoire, donc forcement plus clément. Mais, ce qui est sûr, même si j'ai aimé, c'est qu'il y a mieux qu'Arifureta Kiseki ; c'est pourquoi je ne la recommanderai pas directement.
SupprimerEt merci ! ;)
Lovely blog you havve here
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