Tous les prétextes sont bons pour regarder quelques séries
japonaises. Et, le weekend dernier, l’un d’entre eux était encore meilleur que
les autres. En effet, Booya, auteure du blog Books&Dramas, avait lancer un
event séries asiatiques : le weekend Dramanimique (#WEDramanimique). Le but
était simple : regarder un maximum de séries asiatiques (dramas et animés)
pendant 48 heures, avec des petits challenges (atteindre les 3, 6, 12 voire
même 24 heures de mattage).
Les participants de cet event' (avec leur Twitter) :
Bouya (@Bo0ya_), Mudaepo, Titesilve (@SandrineSilve), Luthien (@Luthyx), Yuuki (@YuukiNoDreams), Manga Suki (@Manga_Sukii), Angel402 (@Angel402_), Seventh (@Yukiwikun), Sakura (@StaffDramaic), Shikyu (@yseuln), Verslinfini, Blinky, Anne-Cerise (@OpaleDeFeuAC), Lylyrowan, Justb (@Justundrama), Ilumys, WorldOfDramaPassion (@worldofdramapas), Marie Asiaisone (@Marieasiaisone), Dreamweaver (@Emy_Snt), Bivatess, Sabsab (@sabsab_2902), Sametlesdramas, L. (@LReadingMe), Reiko, verslinfini.
De mon côté, ce fut séries japonaises, et même dramas
japonais. J’avais visé les 6h de visionnage, mais les circonstances n’aidant pas, j’ai dû me
contenter d’un petit 5 heures avec trois nouvelles séries que j’ai commencées à cette occasion.
N no tame ni, épisode 1
C’était la série (diffusé en 2014) que je voulais vraiment commencer durant ce weekend, surtout après la lecture de la très bonne critique de Katzina. Il y avait longtemps que je n’avais pas essayé un titre de ce genre où l’on est plongé dans un drame, sur fond d’affaire policière, une bonne série à suspens. Dès les premières minutes, avec une ficelle scénaristique assez habituelle, le téléspectateur est directement mis face au crime, un meurtre et plusieurs acteurs que nous ne connaissons pas encore. On sait qu’il va avoir un crime. Un ancien policier, ayant connu une partie des personnes impliquées sur l’île où il travaillait auparavant, enquête sur cette affaire. Il veut comprendre. Et on sera amené à comprendre, à démêler le vrai du faux avec lui. On comprend aussi qu’on ne va pas rire avec cette série.
Ce premier épisode était vraiment efficace. L’histoire se
lance bien et on suit le destin d’une mère de famille et de ses deux enfants
mis à la porte par un mari totalement dérangé qui n’en peut plus et qui veut
vivre comme il le souhaite (avec sa maîtresse). La vie devient très difficile pour eux trois, l’accent
étant particulier mis sur la fille ainée (présente plus tard lors du crime
évoqué précédemment), Sugishita Nozomi interprétée par Eikura Nana. Tout n’est
pas dévoilé dans ce premier épisode, il faudra voir avec les prochains épisodes
mais cela s’avère assez prometteur. Comment va-t-on en arriver jusqu’à ce
meurtre ? Pourquoi ? Comment Nozomi va évoluer, qui sont ces autres personnes
présentes lors du crime (seul l’ami de lycée de Nozomi a été également un peu présenté) ?
Ah, le générique de cette série est chanté par la
talentueuse Leo Ieiri, et ça, c’est juste une excellente chose !
"Silly", Leo Ieiri
Gaiji Keisatsu, épisode 1
Parmi les objectifs optionnels du challenge, il y avait
celui de regarder une série de 2009. Gaiji Keisatsu a été mon choix, poussé par
un casting vraiment intéressant (en particulier avec Watabe Atsurou, l’acteur
principal, le chef de cette brigade spécial de l’ombre).
J’ai malheureusement
été moins enchanté par ce que j’ai vu. On est ici plongé dans une équipe
policière anti-terroriste. Une policière a été mutée dans cette équipe, elle va
y être formée (sans que cela soit à la base sa volonté). C’est assez sombre et
plutôt réussi dans l’ensemble, mais je n’ai pas été emballé. L’ambiance était
intéressante, l’affaire qu’on a suivi dans cet épisode l’était bien moins. À
voir ce que la suite va donner, il n’y a que six épisodes.
Dame na watashi ni koi shite kudasai, épisodes 1-4
Voici la dernière des trois séries débutées lors de ce weekend au long titre Dame na watashi ni shite kudasai, bref, aimez moi s’il vous plait.
Celle-ci, c’était la série pour répondre à l’option demandant du rose dans l’affiche. Pour cela, quoi de mieux que chercher la solution avec une comédie romantique bien nippone ?
Pour un avis et pour aller direct à l’essentiel : à part si vous aimez beaucoup l’actrice principale, Fukada
Kyouko (et sa voix qui monte tellement dans les aigües et qui fait se crisper les
oreilles), cette série est très loin d’être un indispensable dans le vaste monde du j-drama.
Le premier
épisode a même été assez laborieux à finir. Shibata Michiko (jouée donc par Fukade Kyouko)
vit dans son petit monde vraiment étrange, on va se contenter du qualificatif « naïve »
pour la décrire. 30 ans, au chômage, elle cherche du boulot et un amoureux (surtout
ça en fait). Elle va au final débarquer chez son ancien supérieur (coïncidence !) de la banque
où elle travaillait auparavant. Celui-ci tient désormais un petit restaurant, et en
plus on apprend que c’est un ancien yankee. Il va essayé de la pousser à aller de l’avant. Ouais, le speech ne donne pas
vraiment envie, je ne sais même pas comment le vendre.
Mais je reconnais que, une fois passé ces premières difficultés, ça se
regarde bien. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est drôle, mais ça sait être
parfois amusant, voire même plaisant à regarder. Depuis lors, j’ai vu aussi les épisodes 5 et 6 et la série
continue son petit bonhomme de chemin (vers un petit triangle amoureux). Ça se regarde bien, mais ça ne crève pas
des plafonds.
***
Bref, cela a fait environ 5h de séries pour ce weekend dramanimique, avec des impressions
très diverses. Avec une petite pastille mention spéciale pour N no Tame ni (même si je veux finir avant
quelques autres séries, KoiKudasai notamment). Un résultat modeste, mais, avec ce challenge, j’aurais
au moins commencé trois nouvelles séries et rempli un mois j-drama de février un peu pauvre (surtout en comparaison de janvier, et ce que j’ai vu n’était pas génial : Koinaka et Umi no Ue no Shinryoujo). Merci donc à Booya pour
cet event’. J’essayerai de faire mieux au prochain. Et aussi merci à tous ceux/celles
qui ont participé, c’était sympa de suivre vos visionnages sur Twitter (et d’ailleurs, à
force d’entendre parler de Goblin en k-drama, ça donnerait presque envie…).
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