dimanche 27 août 2017

Nostalgie musicale : See-Saw

See-Saw - Yuki Kajiura - Chiaki Ishikawa
Dernièrement, en rangeant quelque peu, je suis retombé sur mes CD liés aux bandes-sons d’une saga multi-plateformes que j’ai beaucoup aimée, .hack//. Parmi les artistes liés aux jeux, et surtout aux animés de la franchise, il y a See-Saw.

See-Saw est l’un des projets de la prolifique Yuki Kajiura qui exista, notamment, en même temps que les FictionJunction (surtout Yuuka, dont je parlerai probablement une prochaine fois).
Il y eu en fait deux périodes See-Saw, la première entre 1993 et 1995 que je ne connais qu’assez peu. Ça sent bon les années 90, mais on y reconnait déjà la patte de Yuki Kajiura et le See-Saw qui suivra, comme avec « Kirai ni Naritai ».
La période qui, j’en suis sûr, est bien plus connue, se place entre 2002 et 2005. Le duo, alors formé par Yuki Kajiura à la composition et piano et Chiaki Ishikawa au chant, s’est fait connaître par plusieurs animés, en particulier ceux de la franchise tentaculaire .hack// et la série culte Gundam SEED. Ces deux sagas me parlent évidemment beaucoup, c’est aussi pourquoi See-Saw a une place particulière parmi mes premiers amours j-music.

See-Saw, après Gundam SEED, n’a plus rien sortie de nouveau en tant que groupe. Yuki Kajiura a bien évidemment continué, elle est derrière les célèbres Kalafina aujourd’hui et aussi de très (très) nombreuses OST d’animés. Chiaki Ishikawa a continué à chanter jusqu’à 2015 environ (je ne lui ai vu aucune sortie récente depuis son dernier album de cette année), avec quelques titres assez mémorables, comme « Uninstall » de l’animé Bokurano.


Je lai celui-là !
Mais revenons sur See-Saw avec quelques titres. J’ai découvert ce groupe avec .hack//SIGN, une (excellente, mais particulière) série de 2002 (et diffusée en 2004 en France, sur Game One) ; il s’occupa à la fois des opening et ending. Les deux sont vraiment très bons et participe pleinement à l’ambiance assez unique de la série. De manière générale, la bande-son de l’animé (signé aussi par Yuki Kajiura).
Le générique d’ouverture, « Obsession » (ci-dessus), nous emporte dans ses pensées lointaines et son rythme obsédant reste en tête. Chiaki Ishikawa y chante par ailleurs en anglais.
L’ending « Yasashii Yoake » (ci-dessous) opère quant à lui dans un registre mélodieux bien différent en laissant libre court, assez longtemps, aux instruments avant que la belle voix de la chanteuse suscite le rêve.


Si on poursuit avec la même franchise, See-Saw fut également crédité aux génériques de .hack//Liminality, une suite d’OAV qui accompagna (et vendu avec) la première série de jeux de la PS2. Il y a quatre épisodes, et, avec, quatre openings, tous assez différents dans leur style mais collant très bien à la série : « Edge », « Senyaichiya », « Kimi ga Ita Monogatari », « Kioku », et également un ending en commun : « Tasagare no Umi ». Je les aime vraiment tous, mais si je devais donner une préférence, elle irait probablement pour le mystique « Kioku » :


Gundam SEED est une série mythique pour moi. C’est l’animé qui m’avait fait à l’époque réellement tomber dans le monde de la japanimation. En conséquence, les artistes ayant signé ses génériques ont ainsi beaucoup d’importance à mes yeux. Et See-Saw y œuvra également avec des titres particulièrement marquants !
« Anna ni issho datta no ni » est le premier ending de la série, et c’est une merveille. Je pense que beaucoup de monde de ma génération connait cette chanson. Elle chante la triste et regrettée distance qui sépare de plus en plus les personnages séparés par la guerre qui fait rage. Que de souvenirs. (En bonus, une version avec les Kalafina.)


Et que dire de « Kimi wa Boku ni Niteiru », dernier ending de Gundam SEED Destiny ? Alors cette suite est assez décriée (moi je l’aime beaucoup, malgré ses défauts), mais il est clair que ses génériques sont tout aussi excellents. See-Saw ne déroge pas à la règle.


See-Saw a certes une discographie assez limitée, mais ce duo est à mes yeux une formation majeure de l’anison du début des années 2000. J’adore aussi les FictionJunction qui lui sont en partie contemporain, mais See-Saw occupe une place vraiment importante parmi mes nostalgies musicales. Évidemment, ceci est lié en grande partie au fait que les animés associés font partie de mes premiers coup-de-cœur, et pas n’importe lesquels. Bref, avec les titres aussi forts et marquants que ceux que j’ai mentionnés ici, je n’ai rien à dire de plus que : j’aime See-Saw, pour les compositions, les mélodies, l’utilisation pertinente et variée des instruments qui donne une réelle ampleur aux divers titres (et j’aime ce que fait Yuki Kajiura de façon plus générale) ! Et vous ?

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