Me revoici avec onze nouvelles questions. Cette fois-ci, elles concernent les mangas et animés. C’est Corti qui m’a désigné comme victime à son questionnaire. Je me plie donc volontiers au jeu de nouveau. Les règles sont les mêmes que pour le précédant billet de ce type (qui concernait alors les dramas). Voici donc un rappel du règlement et ma copie.
Les règles du jeu :
- Poster les règles du jeu sur votre blog,
- Répondre aux 11 questions,
- Inventer 11 nouvelles questions (chacun est libre pour la thématique),
- Partager le tag avec 11 personnes en mettant un lien vers leur blog et en leur annonçant la joyeuse nouvelle.
Mes réponses :
1 - Si tu devais choisir entre anime et mangas et ce de manière définitive, lequel d'entre eux choisirais-tu ? Et pourquoi ?
Manga. Je regretterais à avoir à choisir toutefois. Pourquoi le manga alors ? Peut-être à cause de mon rapport à l’objet « livre » (au-delà même des simples mangas), même mon affection. Disons aussi que j’ai plus conscience de posséder des mangas que posséder des animés. J’ai beau avoir pas mal de coffrets dvds chez moi, je n’ai pas le même rapport avec ces objets. C’est difficile à expliquer. Mais le fait que – je le reconnais – 80% (voir plus) des animés que j’ai vus, je ne les possède pas, ça joue sans doute. C’est totalement l’inverse pour les mangas que j’ai lu, je les ai (quasi) tous tenu entre mes mains, la plupart me les ayant achetés moi-même.
Par contre, je n’irai pas dire que le manga est supérieur à la japanimation, ou vice-versa. D’un, je serai incapable d’argumenter dans ce sens, et de deux, je pense que ce genre de raisonnement serait malvenu.
C’est une réponse certes matérielle, mais aussi affective en fait. Donc, si je devais choisir, ce serait certainement le manga.
2 - Quel est ton souvenir le plus marquant d'anime/manga ?
Difficile à donner une réponse… Ça dépend la manière avec laquelle on interprète la question.
Côté animé, ça sera bien évidemment la dernière saison d’Aria, Aria the Origination, qui m’a profondément marqué. Côté lecture de manga, ce serait sans doute ma surprise, mon étonnement, que dis-je, ma stupéfaction devant le revirement dans Tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE (l’arc de Tokyo évidemment).

Enfin, selon la perspective choisie, la réponse peut varier. Ça pourrait être aussi une réponse plus humaine, avec de belles rencontres réalisées par le biais de l’« univers manga ».
3 - Est-ce que tu penses que tout le temps que tu as passé à lire manga ou regarder des animes aurais pu être utilisé de manière plus « intelligente » ?
Ooooh. Actuellement, ma thèse avancerait probablement plus vite. À coup sûr. Mais, je considère le temps que je passe concernant ma passion pour la culture manga (dans son sens large, tendant même vers « ma passion pour le Japon » de plus en plus) est quelque chose de nécessaire pour moi. Disons que j’en ai besoin. C’est encore une fois difficile à expliquer : peut-être que mon boulot avancerait plus vite, mais je ne sais pas si je serais capable d’être aussi efficace.
4 - Yoko Kanno, plagieuse de génie ?
Aucune idée. Enfin, je connais un peu ce qu’elle a fait, mais de là à juger son travail, je ne franchirai pas le pas. Je pense qu’elle est douée ; si elle est réputée dans son milieu, ce n’est pas pour rien. J’aurais pu en faire des tartines sur le génie de Yuki Kajiura, mais là, pour Yoko Kanno, ce n’est pas dans les cordes (même si par exemple j’ai bien aimé son travail pour Rahxephon ou Macross Frontier par exemple).
5 - Si tu devais conseiller une série à ton pire ennemi, ça serait laquelle ? Pourquoi ?
Zero no Tsukaima… Mais ce serait méchant quand même. Enfin, j’ai une dent sévère contre cette série. J’ai trouvé tellement nulle la seconde saison que c’est devenu un peu mon punching-ball animesque, ahah.
C’est peut-être du fait que c’est avec cette série que je me suis rendu compte que, dans la japanimation, on pouvait tomber sur des (très) gros ratés. Avant, tout était si beau. Cela a dû me laisser un traumatisme psychique assez fort… Sans doute.
6 - Penses-tu avoir le courage de te taper PGSM en entier un jour ?
Google m’a aidé. Pretty Guardian Sailor Moon. Non. C’est peut-être un monument, mais non. Je n’aurais déjà même pas l’idée d’essayer d’avoir du courage à « me taper PGSM ». Ce n’est pas que je n’aime pas, c’est que je n’ai pas envie, tout simplement.
7 - Niveau consommation, es-tu plutôt du genre à bouffer à tous les râteliers pour trouver ta dose, du genre à être très éclectique, ou plutôt élitiste qui ne consomme que peu mais que du bon ? D'ailleurs, comment te décides-tu à commencer une œuvre ?
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Merry Nightmare Un autre bon exemple récent |
Je pense être plutôt éclectique. Je suis très ouvert à tout, à une condition : que ça me divertisse. Ce que je demande à un nouveau manga que j’essaye par exemple, c’est vraiment d’y trouver du divertissement. Ce qui fait peut-être aussi que je suis moins attiré par des séries dites plus « psychologiques », peut-être. Puis des fois tous les raisonnements philosophiques, parfois bien tirés par les cheveux, qu’on peut lire ici ou là, ils me font un peu sourire (à tord ou à raison). Du coup, même un shônen très classique dans la forme (je parlais de Yozakura Quartet récemment), je vais pouvoir aimer, s’il me divertit. Quand je lis un manga, quand je regarde un animé, je ne veux penser que à ce que le lis ou à ce que je visionne, et rien d’autre.
Deuxièmement, ce qui concerne plus les mangas, je vais avoir besoin que ça soit bien dessiné. La qualité artistique du dessin (même si ça dépendra de l’œil de chacun, c’est vrai) est un facteur important. Pour rejoindre la deuxième partie de la question : mes mangas, très souvent, je les choisis par rapport à un coup-de-cœur visuel (souvent par rapport à la couverture). Le contenu ne viendra alors qu’après (c’est alors lui qui me fera continuer ou arrêter la série). Il m’est même arrivé plus d’une fois d’acheter un manga sans même en lire le résumé. Je rate sans doute plein de perles ou je ne sais quoi. C’est peut-être même superficiel comme attitude. Mais, c’est ainsi.
Après, ce sont des remarques générales. Il y a beaucoup de séries – qu’en temps normal je n’aurais pas essayé – que j’ai essayées du fait de bonnes critiques que j’ai lues par exemple. De même, la plupart du temps, je me renseigne un minimum ; partir à l’aveuglette, ça peut-être sympa, mais ça a des limites (financièrement aussi en plus).
8 - Quelle est ta série ULTIME, celle pour qui tu serais capable de tuer père, mère, fils, fille et petits-enfants ainsi que des chatons et autres animaux domestiques afin de pouvoir en profiter jusqu'à la fin de tes jours ? Et elle a quoi de bien ?
Aria. Faut-il que j’explique ? Le titre de ce blog donnait déjà la réponse. Aria est devenu pour moi une philosophie de vie. Je suis peut-être plus discret aujourd’hui, l’actualité fait aussi qu’il y a moins matière à en parler, mais ça reste et ça restera ma « série ULTIME ».
Elle a quoi de bien ? Tout. Les personnages, l’histoire, le dessin, la bonne humeur qui en ressort, tout quoi. Nan, je ne vais pas quand même expliquer. Je pourrais prendre ça comme une injure, eheh.
9 - Ton avis sur le fait que les éditeurs arrêtent des séries en cours de route ?
J’en ai horreur. Mais très égoïstement (et pour être honnête), j’en ai surtout horreur quand ce sont les séries que je suis qui en sont victimes. Aria, comble de malheur, en fut victime.
Après, reconnaissons que ce n’est pas si fréquent que ça. En général, ça va toucher des maisons d’édition en grosse difficulté financière. Du coup, même si on pourra pleurer sur nos séries, il faut reconnaître que c’était peut-être inéluctable (même si ça peut être dur, très très dur…). Par contre, si une maison est en bonne santé, et tant que la série en question ne remet pas en cause cette bonne santé, j’ai du mal à concevoir qu’elle puisse être abandonnée. Déjà pour une question respect envers le lecteur/acheteur. Ils ne font peut-être pas du caritatif, mais être éditeur induit certains devoirs envers leurs « clients ».
En fait, j’ai surtout été confronté à ce problème pour les séries des États-Unis que j’achetais. Peu en France.
10 - Si le Japon finit par interdire l'affichage des petites culottes dans les animes/manga, tu fais quoi ?
Euh…Alors là… Je trouverais une telle interdiction navrante, mais je n’irais pas dans la rue protester tout de même. Je n’ai rien contre du fan-service ou dans le genre, je dirais même que des fois, ça peut-être sympa, mais je ne lis pas un manga ou regarde un animé pour ça. Donc voilà, j’en reste là sur cette question.
11 - Le hentaï, univers dangereux ou fabuleux ?
Ni l’un, ni l’autre. Le hentaï est la face dark/pink (comme on veut), la face pornographique du manga. La BD occidentale aussi, le cinéma aussi, ça touche tout. C’est même, je dirais, « culturellement humain », et ce depuis des millénaires. Je ne vois pas en quoi pour le manga, le hentaï serait plus dangereux ou plus fabuleux. Donc, je ne vais pas partir dans la condamnation ou la louange.
Malheureusement, l’image même du manga a longtemps pâti d’une mauvaise réputation à cause du hentaï. Aujourd’hui, ça me semble être passé, heureusement. Je peux lire mon manga dans le métro sans qu’on me regarde « bizarrement » en croyant justement que c’en est.
Bon par contre, Corti, ça me fait bizarre sur un seul et même billet de donner des réponses concernant ici Aria… Et ici des petites culottes, et même du hentaï… Ce devrait être pénalement condamnable rooh~ Enfin, passons. En tout cas voilà pour mes réponses. C’était encore une fois bien sympa à répondre. Puis ce jeu des « onze questions » m’aura permis d’avoir deux billets « gratuits » pour mon blog en un seul mois, ohoh. Ça donne aussi l’occasion de lire les réponses d’autres sur le même questionnaires (et donc comparer... Genre chez Méta, tuer pour Tsukihime, ça me fait tousser d’étonnement, eheh), ou à de nouvelles questions.
Par contre, je ne vais pas poursuivre la chaîne, désolé. Déjà parce que je l’ai fait pour le billet précédent, et surtout parce que la plupart des blogs que je suis ont déjà été ciblés par d’autres. (Et puis, étant un fainéant convaincu, ça me donne une raison suffisante pour ne pas avoir à trouver onze nouvelles questions... Mais ça, ça ne se dit pas ohoh).
Voilà, merci pour votre lecture, et encore une fois merci à Corti pour ce petit questionnaire bien sympa !