À l’occasion de l’arrivée
prochaine du manga de Spice&Wolf en France chez Ototo, en juillet, pourquoi ne pas en parler un peu ? C’est une belle licence qu’il faut
quand même souligner ! Ototo a fait d’ailleurs un petit dossier sympathique. J’espère que le manga rencontrera un minimum de succès chez
nous.
Plus exactement, aujourd’hui, je
vais parler un peu du tome 6 du manga qui est édité par Yen Press du côté des États-Unis.
Pour rappel, le manga (et le roman) publié outre-Atlantique est facilement
disponible, via Amazon par exemple. C’est le cas pour beaucoup de mangas édités
là-bas (et pas forcement chez nous), sans compter qu’ils sont bien plus fournis que nous
pour ce qui est des romans. Mais revenons à nos moutons (ça tombe bien d’ailleurs,
il y en a~)…
Pour ceux qui connaissent soit le
roman, soit (plus probablement) l’animé, ce tome relate les événements se
déroulant après la quasi-faillite de Lawrence. Ce dernier, afin de sauver son
commerce, suivi par Holo, accompagne une jeune bergère, Norah, dans une autre
ville afin de négocier pour le compte de la société Remelio. La négociation est
terminée, il est temps de rentrer. Mais pour cela, il faut repasser de nouveau
par cette forêt infestée de… Loups. C’est là que reprend l’histoire.
Je n’ai pas encore lu le roman entièrement,
je n’ai lu que le premier tome, (j’ai pourtant les cinq premiers tomes dans la
bibliothèque…), donc, je ne peux pas trop comparer. En tout cas, la fin de ce
sixième volume correspond à la fin du second du roman. De souvenir, c’est
également la dernière partie de la première saison animé de Spice&Wolf.
Un événement majeur dans ce
tome : la transformation de Holo en louve pour s’échapper de la forêt et
rattraper Norah qui risque de se faire tuer. Encore une fois, cette phase de
transformation est plutôt réussie, le mangaka excelle plutôt bien dans le dessin
des loups. Côté ambiance, j’ai quand même regretté sa relative absence lors de
l’apparition du dieu-loup (un équivalent de Holo quoi) de cette forêt, un gamin pour Holo.
Dommage, sinon, le reste était bien réussi, il n’y a en fait pas grand-chose à
redire. Les affaires de Lawrence sont sauvées, et même plus, notre équipe
pourra repartir bien plus tranquillement. Leur relation continue de se développer
avec Holo, qui malgré sa fierté, s’attache de plus en plus à Lawrence.
À souligner également, les deux
derniers chapitres « bonus » qui sont plutôt originaux. Normalement,
le manga se présente avec un découpage très classique pour le genre seinen, ces
deux derniers chapitres ont quant à eux un découpage d’un style shôjo. Sur le
coup, j’ai été surpris. Ce genre de différence dans la présentation saute à l’œil,
l’agencement est différent (on mêle plus facilement les cases, etc.) et du coup
l’effet l’est aussi (c’est même quelque chose que j’aime beaucoup dans le shôjo
quand s’est bien maitrisé). Cela s’explique sûrement par le contenu de ces deux
chapitres : on est plus dans de la romance, il n’est en effet question que
de la relation entre Lawrence et Holo, et, plus exactement, des sentiments de
Holo envers son compagnon de route. Holo se sent mal, elle veut que Lawrence
fasse attention à lui, se comporte en princesse capricieuse, elle éprouve de la
jalousie. À croire que Keito Koume (qui s’occupe de la version manga) a préféré
un style shôjo pour cette parenthèse dans l’histoire ; ce n’est pas un
mauvais choix, le rendu était très bon, Holo extrêmement attachante.
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