jeudi 3 mai 2012

Un petit retour sur « Boku wa Tomodachi ga Sukunai »


… ou pour traduire « je n’ai pas d’amis », qui est une série qui partait chez moi avec une très bonne impression. Malgré un épisode 0 mauvais, même nullissime, les premiers épisodes avaient suscités chez moi très vite pas mal d’intérêt (sur la toile aussi en général).

Ça fait maintenant quelques temps que j’ai vu ces épisodes en question (lors de leur diffusion en fait), mais j’en conserve pour souvenir de très bons moments avec des séquences vraiment drôles comme lorsque Sena voulait rejoindre le nouveau club, la pauvre apprenant très vite à connaître comment Yozora se fait une idée de ce que devrait être l’amitié. D’ailleurs, je garde quand même, envers Yozora, une certaine rancune ; son comportement frôlait parfois la méchanceté gratuite. Encore Sena, ses premières séquences de jeu sur les jeux de dragues et compagnie, c’était quelque chose ! L’idée de départ, la création d’un groupe pour apprendre à se faire des amis avec des protagonistes assez décalés, était bien conduite. Bref, c’était un petit coup de cœur sur le coup.

 
 

Je n’ai vu les cinq derniers épisodes que bien plus tard, c'est-à-dire il y a quelques jours. Depuis, mon enthousiasme a eu le temps de retomber ; c’est avec un regard différent, donc, que j’ai regardé la fin de la série. Cela explique peut-être mon jugement plus sévère. Ou alors, la série a perdu de son charme les épisodes passant. Peut-être que c’est un peu des deux en fait.

Disons que si la série restait bien sympa à regarder, la surprise, les éléments qui faisaient l’originalité du titre, ils n’étaient plus là. Je ne rigolais plus autant qu’avant, c’était plus souvent des sourires. Mais parfois aussi un peu d’agacement devant certaines scènes ; disons, qu’un peu de fan-service, ça ne tue pas, mais trop, en insistant bien dessus, ça peut provoquer l’effet inverse. Déjà, dès les premiers épisodes, j’avais une certaine difficulté avec un point : les quelques scènes avec Kobato, comme le moment où elle débarque affolée nue dans la salle devant son frère, je ne sais plus pour quelle raison. Ce genre d’éléments ne me ravissent pas forcément et à mes yeux ne donnent pas une image très positive pour la japanim’.  Bon, c’est en général des détails pas bien méchants (mais ils sont là), l’ensemble restait de bon niveau. Prenons l’exemple du premier « épisode piscine » (on a tous les classiques, piscine, plage, camp d’été, etc. bah oui !), ça débordait de fan-service avec Sena, mais c’était un épisode vraiment sympa.


Je reconnais à Kodaka quand même une certaine classe pour rester autant maître de lui-même avec un tel groupe (pour sa patience et son self-contrôle). C’était un héros assez plaisant à suivre surtout qu’il n’avait pas les défauts horripilants de nombre de héros avec des harems autour de lui (comme « cette chose » dans Zero no Tsukaima, la série que j’ai appris à détester rien que pour son personnage principal). Yukimura n’aura pas été un reverse-trap (... enfin, ça reste flou) de la qualité de celui de Baka to Test, mais il y avait quelques bons passages. La petite bonne sœur, dont j’ai encore oublié le prénom, si ce n’est pour son duo avec Kobato, je ne retiens pas grand-chose ; les réalisateurs ont dû préférés préférable d’ajouter une seconde « loli » style Index. Rika, bien barrée cette fille ; si Sena se faisait des sacrés films parfois avec ses jeux, à côté de Rika, c’était une fille pure.

La fin s’est surtout concentrée autour du personnage de Yozora et son passé en commun avec Kodaka. C’était très classique, mais en général pour ce genre de série, on n’attend pas forcément de grandes innovations, pour ma part, j’attends de passer un bon moment de détente. Toutefois, comme je disais plus haut, Yozora n’est pas forcément le personnage que j’ai le plus aimé, du coup, ça a pas mal joué sur mon ressenti lors du dernier épisode. Dommage, alors que j’avais beaucoup aimé l’épisode durant lequel Kodaka se retrouve à dormir chez Sena et son père. L’humour avait quand même des difficultés pour se renouveler les épisodes défilant.

Pour conclure, j’aurais sans doute eu un avis légèrement différent si j’avais écris ce commentaire en ayant regardé en une seule fois la série, mais en ayant séparé ce visionnage entre plusieurs mois, j’ai relativisé cette très bonne opinion. Et à lire sur les autres blogs, d’autres ont encore plus relativisé leur avis que moi, ce qui n’empêche pas certains d’adorer tout en reconnaissant ces défauts. Boku wa Tomodachi ga Sukunai est un bon animé si on cherche une série pour se détendre et pour rire, voilà.

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