Aujourd’hui, le temps que je réfléchisse
comment je vais parler des deux saisons de Bloody Monday que j'ai finies hier (en une petite semaine), je vais juste faire
un petit retour dans le passé en parlant (assez brièvement) des premiers dramas
japonais que j’ai regardés. Séquence nostalgie donc. Parce que comme pour les mangas, les animés (j’en
parlerai peut être un jour prochain), il y a eu un début pour ces séries
télévisées japonaises.
Je passerai sur le fait que j’ai
été plus ou moins conduit à voir souvent des portions d’épisodes, voir plus,
sur l’ordinateur de ma sœur quand elle en regardait. Les premiers dramas que j’ai
réellement regardés, de bout en bout, ce furent : Life, Kurosagi, Nabuta wo Produce et
Hana Yori Dango (la première saison). Autant dire que j’ai commencé par quelques grands
classiques de ce genre, ce serait presque comme dire que Naruto est notre premier
manga (tous parallèles coté qualité étant exclues of course~).
Life. Sur les quatre séries dont
je vais parler, c’est celle pour laquelle j’ai le moins de souvenirs précis.
Cela est sans doute assez révélateur. Quand l’ai-je regardée ? Quelques
temps avant Kurosagi (que je considère réellement comme mon premier drama, que
j’ai regardé en tant que tel). Je l’ai visionnée surtout par curiosité : après
en avoir vu pas mal de passages, du coin de l’œil, j’avais rattrapé mon retard pour
regarder la suite avec ma sœur. Le drama en lui-même n’est pas extraordinaire,
il traite en plus d’un thème assez répandu qu’est celui de la maltraitance à l’école,
entres les élèves eux-mêmes (ce qui donne un coté encore plus sordide à ces
affaires…). L’histoire consistait en une sorte de surenchère continuelle, un
peu comme si on se demandait continuellement comment que demain peut être pire
qu’aujourd’hui. En soi, lors du visionnage, c’est paradoxalement assez accrocheur,
ça révolte, on veut savoir le fin mot de cette histoire, on veut que ça s’arrange.
La conclusion pourrait se résumer avec le proverbe de l’arroseur arrosé. L’histoire de ce coté est plutôt bien maitrisée, mais maintenant, avec du recul, je ne peux
pas dire que j’ai réellement aimé cette série.
Nous avons le manga chez nous, j’ai
prévu un jour prochain de le lire, et à première vue, ça va encore plus loin
que dans la série télévisée.
Kurosagi. Je l’ai regardé notamment
car la pression exercée était trop forte, c’était une condition essentielle pour
survivre chez moi, sans doute, ou pas. Mais aussi
simplement que les dramas commençaient à exercer auprès de moi une certaine attirance
(qui ne s’est affirmée que cette dernière année). Après une rapide enquête,
cela remonte aux environs de novembre 2008 ; je ne me souvenais pas que c’était
si « vieux », comme quoi. Quelles sont les souvenirs que cette série
m’a laissés ? Honnêtement, si je devais résumer la série, cela serait très
difficile. Ce sont essentiellement des impressions, des passages de l’histoire,
des souvenirs que j’ai, de ce fait, n’attendez pas des remarques ou réflexion
de fond, j’en suis incapable ou alors il faudrait que je me regarde de nouveau
la série, ce qui ne me déplairait sans doute pas. Ce serait peut-être même intéressant
pour moi de voir comment mon regard a évolué.
C’était également l’occasion de
découvrir deux acteurs très connus : Yamashita Tomohisa (le célèbre Yamapi),
alias Kurosaki, l’escroc, et Horikita Maki, dans le rôle de Tsurara. Le premier,
dans Kurosagi, en fait, je retiens essentiellement l’opening de la série ("Daite Señorita") qu’il
chante. Son personnage n’était pas totalement convaincant, pour les
escroqueries, ça allait, mais du coté des séquences émotion, moins. Horikita
Maki, je reconnais avoir une certaine faiblesse pour cette actrice. Je l’ai
préférée à Yamapi, elle était plus convaincante. Reste qu’il était assez
agréable de voir évoluer la relation entre ces deux personnages opposés sur
tellement de points, à la conception de la justice totalement différente. Quant
aux autres acteurs, je m’en rappelle assez peu, je me souviens essentiellement
du mafieux dans son bar qui vendait des informations à Kurosaki, il jouait
bien. L’inspecteur, également, qui offrait par ses actions de bons moments de par
son interaction avec le héros.
A relire des commentaires que j’avais
écrits, je ne peux pas dire que j’avais déprécié cette série, au contraire.
Malgré un début assez long à se mettre en place, la série s’améliore progressivement, et même,
les deux derniers épisodes ont offert un très bon final. Si je sais
que ce n’est pas le meilleur drama que j’ai vu, ça reste le premier que j’ai
réellement regardé, et du coup, j’ai une certaine affection pour cette série.
Nobuta wo Produce. Mon visionnage
de cette troisième série s’est étalé entre décembre 2008 et janvier 2009. Diffusée
en 2005, elle est historiquement plus ancienne que Kurosagi (2006).
Avec cette série, je retrouvais
de nouveau le duo Yamashita Tomohisa (dans le rôle de Kusano Akira) et de Horikita
Maki (pour Kotani Nobuko). C’était également la première fois que je voyais à l’écran
Kamenashi Kazuya (pour Kiritani Shuji) lequel, il n’y a pas si longtemps, cet été, m’a
surtout marqué pour son rôle dans Tatta Hitotsu no Koi au coté de Ayase Haruka (un
de mes dramas préférés). Il y a secondairement aussi Toda Erika (pour Uehara
Mariko).
Les trois premiers acteurs ont tout simplement formé un très bon trio,
les garçons surtout car ce coup-ci, ce n’est pas vraiment Horikita Maki qui m’aura
laissé le meilleur souvenir.
La série en elle-même est assez
mémorable du fait de leurs relations, à la base quand même assez irréalistes.
Les méthodes pour promouvoir Nobuta m’ont laissé un bon souvenir, de bons
moments de rire. Mais le plus agréable à suivre était bien évidemment suivre la
construction de l’amitié entre ces trois personnages. Par exemple pour Shuji qui,
accroché à sa popularité, va progressivement se rendre compte de l’intérêt d’avoir
de véritable amis. La série se termine classiquement sur une séquence beaucoup plus
sentimentaliste mais bien réussie. Elle avait été à l'époque un véritable coup de cœur, elle le reste encore aujourd'hui !
Hana Yori Dango. Sans aucun doute
celle que je préfère dans cette liste. Je l'ai vu en février 2009. Le cadre de l’histoire est déjà pour
commencer assez atypique : Makino Tsukushi (jouée par Inoue Mao), d’une
famille pauvre, se retrouve dans un lycée de riches, soit, mais dans un lycée
dans lequel règne un groupe de quatre garçons, fils héritiers des quatre plus
riches et puissantes familles du Japon, en plus ils sont évidemment beaux gosses.
Les « F4 ». Ce groupe est (plus ou moins) dirigé par Tsukasa Dômyoji
(joué par Matsumoto Jun). Ce dernier est un gars sûr de lui, au japonais
incertain, caractériel et il n’aime pas être contredit : c’est le chef, un
point c’est tout. Sauf que Makino n’est elle-même pas sans caractère, un coup
de poing va changer pas mal de choses.
La série se divise en deux
séquences : – la confrontation Makino-Tsukasa, – la naissance de leur
relation. En effet, et évidemment, des sentiments amoureux vont naître. Mais
avec un Tsukasa qui va « essayer » de se la jouer prince charmant,
forcément, ça va prendre un tout autre intérêt et offrir de bons moments pour
rire. Il a un tact impressionnant pour dévoiler ses sentiments ! Reste qu’il
a un bon fond, malgré qu'il n’est pas une flèche, vraiment pas, je reste un fervent défenseur de sa
cause (perdue).
L’autre personnage réellement
intéressant à suivre c’était Hanazawa Rui (joué par Oguri Shun que j’ai revu
récemment dans Hana Kimi), même s’il faut reconnaître que son absence aurait permis
d’éviter de nombreux problèmes. Quelques autres personnages sympathiques, ceux
du F4 évidemment, mais aussi la gérante du magasin où travaille Makino est
excellente quand elle part dans ses délires. Coté délire, on pourra donner une
mention spéciale à la famille de Makino, la palme allant à son père.
Pour conclure, c’est vraiment un
drama que j’ai beaucoup apprécié. Je l’apprécie encore plus depuis que j’ai vu
la seconde saison (bien plus tard par contre).
Et juste parce que cette musique est vraiment belle ("Planetarium" de Ootsuka Ai) :
Voilà pour cette courte séquence nostalgie. C'était je reconnais assez utile pour moi de faire le point sur ces séries que j'ai vues maintenant il y a quelques temps déjà (pas beau de vieillir). Du coup, pour tous les acteurs dont j'ai cité le nom, j'ai depuis vu de nouvelles séries avec eux, sauf - je viens de me rendre compte - pour Inoue Mao (va falloir que je corrige cela).
Ces dramas resteront (sauf Life, un cas un peu à part) resteront des séries pour lesquelles je garderai une réelle affection du fait que ce sont les "premières". Puis tout simplement, si ce sont des classiques, ce n'est pas anodin, il y a une raison : ce sont de bons, voir de très bons dramas ! Commencer avec eux, c'est à mes yeux, une assurance pour ne pas être déçu.
Ces dramas resteront (sauf Life, un cas un peu à part) resteront des séries pour lesquelles je garderai une réelle affection du fait que ce sont les "premières". Puis tout simplement, si ce sont des classiques, ce n'est pas anodin, il y a une raison : ce sont de bons, voir de très bons dramas ! Commencer avec eux, c'est à mes yeux, une assurance pour ne pas être déçu.
Les drama dont tu parles dans ce billet font également partie de ceux que j'ai vus en premier, à l'exception de Life, dont j'ai toujours entendu parlé mais qui ne m'a jamais tenté.
RépondreSupprimerAvec le recul, je me suis rendu compte que cette étiquette de drama "classique" était à prendre avec des pincettes. Il faut prendre en compte le fait que les drama les plus mis en avant le sont par le public féminin plutôt jeune qui les regarde avant tout pour les Johnny's et autres beaux gosses. Ce sont principalement les adaptations de manga qui sont mises en avant, elles sont certes nombreuses mais ne représentent pas la majorité des drama. Et puis il faut compter aussi avec les choix faits par les équipes de fansub, qui dépendent souvent des deux critères précédents, surtout pour les équipes de fansub françaises. Du moins c'était ça il y a quatre ans quand j'ai débuté ! Au final, les choix de départ sont un peu biaisés. Mais ça n'empêche pas de faire ses propres découvertes au fur et à mesure et de découvrir des trucs très différents.
Je n'ai pas du tout envie de revoir Nobuta wo produce, que j'avais pourtant bien aimé, et encore moins Kurosagi, qui est à l'origine de ma persistante désaffection pour Yamapi et Horikita. Par contre, je sais que dans quelque temps je me replongerai avec plaisir dans les deux saisons de HanaDan, mon tout premier drama, et je comprends bien ta nostalgie en repensant à ces séries :)
C'est tout la problématique des "classiques", et cela pour tout, pas que les dramas.
RépondreSupprimerMes dramas préférés, je les ai vu beaucoup plus récemment en comparaison. Je n'en ai pas forcément vu encore beaucoup, mais je commence à avoir un peu plus de recul que quand j'avais commencé ; je commence à attendre de nouvelles choses. Du coup, je comprends ce que tu dis.
Je ne suis pas particulièrement fan de Yamapi, mais Horikita Maki, comme je disais, j'ai une faiblesse~ (mais en général, j'apprécie tous les dramas que je vois avec elle dedans comme tout récemment avec Hana Kimi).
Billet très sympa à lire! GTO a été mon tout premier drama, je l'avais à tout hasard et même si j'ai gloussée de rire durant les 10 premières minutes face au jeu d'acteur assez improbable au fur et à mesure le drama s'est avéré assez convaincant. Après il y'a eu kimi wa pet et bien sur hana yori dango parmis d'autres. Et tu sais quoi, moi aussi je soutient cette cause "perdue" qui malgré ses grandes faiblesses a su effectuer un travail efficace sur les émotions.
RépondreSupprimerJ'ai fait une petite pose après mon dernier drama Rebound, mon rythme de consommation devenait vraiment surhumain. Je reviendrais bientôt sur les bonnes vieilles habitudes, la bouille de Hayami Mokomichi me manque terriblement :3
Tu as fait une petite... "Pose" ? J'imagine bien la scène~ Désolé. XD
SupprimerJ'avoue avoir une certaine difficulté avec GTO... Donc, je ne pense pas me faire la version drama, du moins, ce n'est pas une priorité.
Je constate en tout cas, que pour les premiers dramas, les mêmes titres reviennent fréquemment.
Et merci. ;)
Saizo.
RépondreSupprimerAh les grands classiques ! :D
J'en ajouterais bien quelques uns en plus... x)
Je les ai tous beaucoup aimé (sauf Hana yuri dango, mais c'est surtout car je ne supporte pas Domyoji -et son acteur Matsumoto Jun-)
Mon premier drama a été Dragon Zakura avec Yamapi, Koike Teppei entre autre... Je l'ai trouvé sympa. ^^
Mais dans mes dramas du début le plus culte reste Hanazakari no kimitachi e !! xD (bon Shun Oguri est horriblement moche dedans, mais Ikuta Toma est vraiment trop drôle ! "Ore wa homo ja NAI !!" mdr j'adore ! XD