jeudi 3 mai 2012

Un petit retour sur « Boku wa Tomodachi ga Sukunai »


… ou pour traduire « je n’ai pas d’amis », qui est une série qui partait chez moi avec une très bonne impression. Malgré un épisode 0 mauvais, même nullissime, les premiers épisodes avaient suscités chez moi très vite pas mal d’intérêt (sur la toile aussi en général).

Ça fait maintenant quelques temps que j’ai vu ces épisodes en question (lors de leur diffusion en fait), mais j’en conserve pour souvenir de très bons moments avec des séquences vraiment drôles comme lorsque Sena voulait rejoindre le nouveau club, la pauvre apprenant très vite à connaître comment Yozora se fait une idée de ce que devrait être l’amitié. D’ailleurs, je garde quand même, envers Yozora, une certaine rancune ; son comportement frôlait parfois la méchanceté gratuite. Encore Sena, ses premières séquences de jeu sur les jeux de dragues et compagnie, c’était quelque chose ! L’idée de départ, la création d’un groupe pour apprendre à se faire des amis avec des protagonistes assez décalés, était bien conduite. Bref, c’était un petit coup de cœur sur le coup.

 
 

Je n’ai vu les cinq derniers épisodes que bien plus tard, c'est-à-dire il y a quelques jours. Depuis, mon enthousiasme a eu le temps de retomber ; c’est avec un regard différent, donc, que j’ai regardé la fin de la série. Cela explique peut-être mon jugement plus sévère. Ou alors, la série a perdu de son charme les épisodes passant. Peut-être que c’est un peu des deux en fait.

Disons que si la série restait bien sympa à regarder, la surprise, les éléments qui faisaient l’originalité du titre, ils n’étaient plus là. Je ne rigolais plus autant qu’avant, c’était plus souvent des sourires. Mais parfois aussi un peu d’agacement devant certaines scènes ; disons, qu’un peu de fan-service, ça ne tue pas, mais trop, en insistant bien dessus, ça peut provoquer l’effet inverse. Déjà, dès les premiers épisodes, j’avais une certaine difficulté avec un point : les quelques scènes avec Kobato, comme le moment où elle débarque affolée nue dans la salle devant son frère, je ne sais plus pour quelle raison. Ce genre d’éléments ne me ravissent pas forcément et à mes yeux ne donnent pas une image très positive pour la japanim’.  Bon, c’est en général des détails pas bien méchants (mais ils sont là), l’ensemble restait de bon niveau. Prenons l’exemple du premier « épisode piscine » (on a tous les classiques, piscine, plage, camp d’été, etc. bah oui !), ça débordait de fan-service avec Sena, mais c’était un épisode vraiment sympa.


Je reconnais à Kodaka quand même une certaine classe pour rester autant maître de lui-même avec un tel groupe (pour sa patience et son self-contrôle). C’était un héros assez plaisant à suivre surtout qu’il n’avait pas les défauts horripilants de nombre de héros avec des harems autour de lui (comme « cette chose » dans Zero no Tsukaima, la série que j’ai appris à détester rien que pour son personnage principal). Yukimura n’aura pas été un reverse-trap (... enfin, ça reste flou) de la qualité de celui de Baka to Test, mais il y avait quelques bons passages. La petite bonne sœur, dont j’ai encore oublié le prénom, si ce n’est pour son duo avec Kobato, je ne retiens pas grand-chose ; les réalisateurs ont dû préférés préférable d’ajouter une seconde « loli » style Index. Rika, bien barrée cette fille ; si Sena se faisait des sacrés films parfois avec ses jeux, à côté de Rika, c’était une fille pure.

La fin s’est surtout concentrée autour du personnage de Yozora et son passé en commun avec Kodaka. C’était très classique, mais en général pour ce genre de série, on n’attend pas forcément de grandes innovations, pour ma part, j’attends de passer un bon moment de détente. Toutefois, comme je disais plus haut, Yozora n’est pas forcément le personnage que j’ai le plus aimé, du coup, ça a pas mal joué sur mon ressenti lors du dernier épisode. Dommage, alors que j’avais beaucoup aimé l’épisode durant lequel Kodaka se retrouve à dormir chez Sena et son père. L’humour avait quand même des difficultés pour se renouveler les épisodes défilant.

Pour conclure, j’aurais sans doute eu un avis légèrement différent si j’avais écris ce commentaire en ayant regardé en une seule fois la série, mais en ayant séparé ce visionnage entre plusieurs mois, j’ai relativisé cette très bonne opinion. Et à lire sur les autres blogs, d’autres ont encore plus relativisé leur avis que moi, ce qui n’empêche pas certains d’adorer tout en reconnaissant ces défauts. Boku wa Tomodachi ga Sukunai est un bon animé si on cherche une série pour se détendre et pour rire, voilà.

mercredi 2 mai 2012

Concert de May'n à Paris le 8 septembre


Petit message inhabituel, sur ce blog, juste pour parler un peu du prochain concert de May’n en France. Plus précisément, elle va chanter à Paris, le 8 septembre prochain au Divan du Monde. Ce passage dans notre capitale s’inscrit dans le cadre de sa tournée mondiale qui se déroulera entre juin et septembre 2011 : « May’n WORLD TOUR 2012ROCK YOUR BEATS」公演スケジュール ».


Paoru.fr
© Paoru.fr
Ce n’est pas trop dans mes habitudes d’arpenter la France pour des concerts, mais cette fois ci, j’irai. Ma place est achetée ; j’ai vu qu’il y aurait, à partir du 4 mai, des billets VIP, je verrai ce que ça vaut (vu qu’il faut le billet + le billet VIP). Je n’ai jamais eu d’autographe de ce genre, j’avoue que l’envie me titille bien.
C’est tout de même May’n ! Même si j’ai déjà eu la chance de pouvoir la voir chanter l’année dernière à la Japan Expo 2011, une seconde fois ne sera pas de trop.

Pour ceux qui ne la connaissent pas, May’n est surtout connue depuis ses musiques composées pour l’animé Macross Frontier (elle chantait pour le personnage de Sheryl), par des solos comme « DiamondCrevasse »  ou ses duos avec Megumi Nakajima (qui doublait aussi Ranka) comme avec le très bon « Lion ». Depuis, elle a notamment chanté les génériques de plusieurs autres séries, « ScarletBallet » (générique de Hidan no Aria) étant celui qui m’a sans doute le plus marqué. Plus récemment, même très récemment, c’est pour Accel World (actuellement en diffusion depuis début avril, j’en parlerai peut-être dans un billet prochain) qu’elle signe un générique avec « Chase the World » pour lequel j’ai vraiment un gros coup de cœur.


Je suis loin d’être un spécialiste en musique japonaise (même si je n’écoute que çà la plupart du temps), et en musique tout court ; le fait de ne comprendre qu’un ou deux mots sur cent, ça me fait rationaliser juste l’idée de dire que je suis « fan de musique japonaise » (même si en général, je fais l’effort de trouver une traduction des paroles). Mais May’n est une des chanteuses que je préfère, pour sa voix, son style, pour l’énergie qu’elle transmet, assez pour me faire bouger à Paris alors que ce n’est pas dans mes habitudes d’aller à des concerts.

Voilà, c’était juste pour dire cela. Donc, peut-être qu’il y a d’autres amatrices/eurs de May’n, si c’est le cas, je n’en doute pas (que je vous connaisse ou non), rendez-vous le 8 septembre ! Révisez vos classiques d’ici là~

Liens :
Site de May'n : http://mayn.jp/
Le Divan du Monde : http://www.divandumonde.com/

mardi 1 mai 2012

[Blogging] Une année manga vue par un lecteur lambda

On m’a gentiment proposé de participer à un projet de blogging (sous le doux nom de « le dernier bilan avant la fin du monde ») le but étant dans cette opération de réunir un maximum de blogueur pour faire un bilan de 2011 (plus exactement, l’« année fiscale », de mars 2011 à mars 2012), chacun se concentrant sur un thème en particulier lui tenant à cœur. J’ai commencé ce billet tardivement (c’est-à-dire le 28 avril… On avait jusqu’au 28/29 avril *tousse tousse*), donc, je m’excuse d’avance pour son contenu qui ne sera peut-être pas à la hauteur des attentes de chacun.
Donc, pour ma part, j’ai choisi classique en me concentrant sur quelques mangas qui m’ont marqué cette année (mais dont la parution n’a pas forcément commencé en 2011). La pseudo-classification que je vais donner ensuite est évidemment totalement subjective, je n’ai pas l’ambition d’être quelqu’un totalement objectif ; les remarques que je serai amené à faire n’engage que moi, peut-être, probablement, qu’elles seront différentes des vôtres, c’est là que c’est (le plus) intéressant de partager des avis.
En écrivant ce billet, j’ai un peu dérapé, sans m’en rendre compte au début ; vous constaterez qu’à la fin, je pars dans de grandes réflexions évasives sur le manga en France, si vous avez le courage de les lire également, faites-vous plaisir (ou pas).

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Et avant, parce qu'il y a bien plus intéressant à lire avec toutes celles et ceux qui participent à cette manifestation de « la vraie blogosphère » (ou pas... comme quoi... même là, ça ne passe pas~) :

- « Mon bilan 2011-2012 », par Axel sur Meido-Rando.
- « Bilan 2011 : Catastrophe japonaise printanière », par Jonas sur Kakutou.
- « 2011 : l'année où l'animation japonaise a été sauvée », par Tetho sur Anime-Janai.
- « Steins;Gate », par FFenril sur FFenril.info.
- « 2011 : À défaut de ne pas savoir sur quoi écrire, chantons ! », par Ryuurei sur Quartier du Weird.

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Le coup de cœur fanboy de l’année
Bon, je vais être fidèle à moi-même… S’il faut commencer pour cette période avec un manga, ça sera évidemment Amanchu! ; le premier tome est sorti justement en mars 2011. Le manga est plus vieux (fin 2008), mais c’est ici sa sortie française dont il est question. Ki-oon nous a fait l’honneur de rajouter le dernier manga en date de madame Kozue Amano (l’auteure de Aria, juste pour rappel~) dans leur catalogue. Malheureusement, ce manga n’a pas reçu chez nous le succès que j’aurais souhaité (en tant que fan) ; les ventes, d’après Ki-oon eux-mêmes, ne sont pas flamboyantes (voir l’interview sur Paoru.fr). Ils avaient fait pourtant pas mal de publicité, dommage. Mais je garde espoir que la série décolle chez nous, d’autant plus que, pour l’instant, nous en sommes qu’à trois tomes.


Elle possède très nombreuses qualités, c’est un manga rempli de fraicheur ; c’est un tranche de vie dans les règles de l’art qui plaira à tous les adeptes du genre (et plus sûrement), chaque chapitre relatant une petite aventure, parfois anodine, mais toujours raconté avec charme. Les personnages sont peut-être assez stéréotypés, certains dirons, entre Hikari, toujours enjouée et dynamique, et Futaba, une jeune fille réservée, sans grande confiance en elle-même, mais ils sont à la hauteur du titre et ils lui apportent beaucoup de bonne humeur. Et puis, on ne peut que se ravir devant le magnifique coup de crayon d’Amano-sensei !

Mon gros coup de cœur de l’année
Merry Nightmare, ce manga, on pourrait dire que c’est un peu mon titre chouchou de l’année, celui que j’ai découvert et pour lequel j’ai eu un véritable coup de cœur. C’est un manga qui marche assez bien au Japon, il a même eu l’année dernière une adaptation en animé (c’est même par lui que j’ai découvert cette série). De ce fait, on peut comprendre que, chez Taifu Comics, ils étaient assez content de récupérer cette licence, par contre, je ne sais pas si elle se vend bien en France. Bref, moi j’aime, le reste, je m’en fiche !
C’est un petit shônen haut en couleur. On est invité à suivre les aventures de Merry et de Yumeji ; la première est une jeune fille perdue dans le monde réel, c’est Yumeji qui – d’un élan très héroïque – s’est engagé à l’aider à trouver d’où elle vient. Ils sont amenés à faire face à une invasion de démon du monde des rêves qui souhaitent trouver des réceptacles humains (c'est-à-dire dévorer leur âme et prendre leur place) et envahir le monde réel. L’aspect le plus intéressant dans ce schéma classique, c’est l’imbrication de ces deux mondes, c’est bien réussi, notamment l’ambiance dans le monde des rêves (bien retranscrite dans la version animé d’ailleurs).
Les personnages constituent vraiment le point fort de cette série ; Yoshitaka Ushiki a créé une flopée de protagonistes vraiment attachants, que ce soit les deux héros Merry et Yumeji, mais les autres aussi, comme pour l’adorable Sana ou Yui secondée par une Engi vraiment classe. Après la lecture du dernier tome 6 (en France), on nous introduit un nouveau personnage, Clioné, qui je trouvé est assez intéressant, même si on ne l’a voit que pendant quelques pages.


On pourrait reprocher à Merry Mightmare son schéma classique qui consiste en un affrontement successif contre des démons de plus en plus puissant (le dernier sera probablement Héraclès, leur leader). Toutefois, cela ne m’a gêné à aucun moment, puis, ce sont des combats assez dynamiques notamment du fait du style qu’adopte Merry ; Yumeji ne présente pas les gros défauts des héros de ce genre, il a un caractère bien forgé et même s’il est poussé par les beaux sentiments de l’héroïsme adolescent, de l’amitié et tout, il n’est pas du genre à s’effondrer en larme au premier échec pour rebondir deux pages plus loin et compagnie (même si évidemment, il va passer par des phases de questionnement).
J’ai aussi un petit coup de cœur pour le dessin du mangaka. Assez lissé et typique des productions de ces dernières années, il a un style qui me plait car il a été capable de donné un certain charme à ses personnages (les dessins pour les décors restant assez basiques), même le héros est stylé. Puis, je suis assez fan des couvertures de chacun des tomes mettant en scène Merry dans différentes postures dans des palettes de couleurs changeant à chaque fois.
C’est à la fois un titre classique et original à la fois mais dont ses qualités premières sont avant tout sa fraicheur et la qualité de ses personnages. Je suis fan.

Le manga populaire que j’ai aimé
Pandora Hearts ; c’est un de ces mangas très populaire chez nous qui fait pas mal parler (mais plus sur les forums que la blogosphère). Un peu encouragé par un groupe de fan(girls), je m’y suis lancé, et, sans regret en fait. Ce fut une agréable découverte : ce titre nous offre un shônen bien mieux travaillé que la moyenne du genre. C’est « Alice au pays des merveilles » revisité une nouvelle fois mais avec une très grande liberté et une bonne maîtrise de son univers par Jun Mochizuki. Il faut ajouter à ses qualités un très beau coup de crayon qui fait plaisir aux yeux.

Encore une fois, ce titre est disponible chez Ki-oon. À mes yeux, cet éditeur est sans doute le meilleur en France. 2011 le confirme encore une fois ; ils sont capable de trouver de bons mangas (comme cette année avec les trois premiers tomes de Bride Stories ou encore plus récemment avec un Wolfsmund qui pourrait être bien prometteur), d’être capable de les promouvoir avec succès en révolutionnant la publicité autour des mangas en France, puis, ils sont capable de le faire en restant une petite maison d’édition indépendante et sympathique.

Le manga qui reste toujours aussi bon
Alive Last Evolution est un de ces mangas qui mériteraient d’être bien plus connu. On a un tome sorti en mars 2011 chez Pika, un autre septembre suivant, le dernier en date en mars 2012, c'est-à-dire le tome 17 (pour 21 tomes, la série étant terminée au Japon) ; Pika aura toujours eu des sorties assez irrégulières pour ce titre, des dires de mon libraire, (pour Alive tout du moins), ce serait fini, une bonne chose donc.
Parce que c’est vraiment un excellent manga, le dernier tome le confirme encore une fois avec le réveil tant attendu. Le duo Tadashi Kawashima (scénario) – Adachitoka (dessin) a su au fur et à mesure construire un manga avec un scénario riche et attrayant, qui tout en reprenant des classiques du genre (par exemple, de jeunes élus dotés de pouvoir) s’illustre par ses nombreux rebondissements intéressants et surprenants, mais aussi par un côté plus mature dans la narration, et par son dessin, qui, même s’il a fallu quelques tomes pour qu’il s’affine, est à mes yeux aujourd’hui une référence. Alive, c’est aussi de l’action bien dosée, avec des phases d’affrontements qui peuvent couvrir plus d’un tome mais sans pour autant s’éterniser et perdre le lecteur en cours de route, le rythme est bien dosé. C’est également sans compter sur des personnages assez charismatiques, même Taisuke, malgré son côté héros classique sait se démarquer ; je suis assez fan des personnages de Nami, Katsumata ou même l’étrange Yura qui me surprend tout le temps. Le scénario, bien ficelé, est riche en surprise ; après un premier arc, peut-être le plus classique, le plus fidèle aux codes des shônens, on se trouve plongé dans une histoire encore plus complexe avec parfois des passages assez sombres qui donnent une certaine ampleur au titre.


Je pourrais longuement parler de ce manga – mais au risque de spoiler – mais c’est aussi, parce que depuis tout ce temps, c’est à mes yeux un des meilleurs de son genre, et tout simplement, un de mes préférés tous les types confondus. Les tomes parus en 2011 m’ont renforcé dans cette conviction. Il mérite vraiment à être plus connu… Puis rien que pour ses couvertures, souvent splendides, comment ne pas essayer ?

Le manga peut-être le plus intéressant
Une rubrique dans laquelle je vais mettre Le Pavillon des Hommes. Disponible chez Kana depuis quelques temps, c’est aussi en 2011 que j’ai commencé ce manga. Le volume 7 est sorti il y a quelques semaines ; il confirme mon avis sur cette série. Assez difficile à lire du fait notamment de la multiplicité des personnages, des sauts chronologiques, des références historiques. Fumi Yoshinaga réalise une uchronie sur l’époque du shogunat des Tokugawa au Japon ; après une terrible épidémie, ne frappant que les hommes, la population masculine décline dramatiquement et ce sont les femmes qui prennent en main le pays, notamment le shogunat. Pour rendre la lecture plus constructive, il est intéressant de connaître un minimum le Japon de l’époque d’Edo ; quelques lectures complémentaires à côté du manga, ce n’est pas un luxe, puis ça forge sa culture générale.
Kana nous offre d’ailleurs une belle édition pour ce manga (si ce n’est quelques petites bulles de dialogue mal nettoyées ici ou là) qui fait honneur au travail de Fumi Yoshinaga. La traduction me semble être d’un haut niveau ; je n’ai aucun moyen de comparer avec le texte d’origine, mais on sent dans la traduction, une volonté de suivre correctement les codes de la période Edo à travers les dialogues assez soutenus et qui fourmillent de formules de politesse, de respect.
Un manga particulier à lire, mais vraiment plaisant une fois bien dans la lecture.

Le manga qui m’aura déçu
Arata est peut-être ma grande déception de 2011. Il y a sans doute des mangas moins bons, d’autres moins réussis, toutefois, ce choix réside dans le fait que j’avais mis pas mal d’espoir dans ce manga. Je reconnais, en effet, avoir été réellement séduit par les premiers tomes. On se trouvait plongé dans une double histoire mettant en scène deux personnages, tous les deux nommés Arata, vivant dans deux mondes totalement différents : l’un à l’image du Japon du XXIe siècle, et le second correspondant à un monde fantastique dans lequel la magie et des armes magiques existent. Chacun des deux héros, par la force des choses se trouve chacun propulsé dans le monde de l’autre ; l’un se trouve alors accusé du meurtre d’une princesse, l’autre va devoir vivre le quotidien difficile d’un lycéen introverti et maltraité. Le postulat de départ ne présente pas de réelle innovation, mais il était bien mis en scène et, rapidement, j’y ai trouvé un intérêt certain dans la lecture.
Mais, parce qu’il y a un mais, à ma grande déception, on tombe rapidement dans les travers du bon vieux shônen pur et dur. Déjà, on laisse quasiment tomber l’un des deux Arata, on l’abandonne à son lycée pour s’occuper essentiellement de celui qui part à la recherche de la princesse… Soit, mais, Yuu Watase nous sort tous les grands classiques de ces scénarios ; à suivre les grands discours de l’amitié, « oh, t’es méchant, mais t’as un bon cœur tu sais », à voir les grands adversaires se soumettre en avouant, limite aux larmes, leurs méchants crimes, j’avoue que j’ai un peu de mal. Mon intérêt et enthousiasme pour Arata a chuté du coup très rapidement ; j’ai désormais deux tomes de retard sur les parutions, j’hésite vraiment à continuer.

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À chaque fois que je fais un point sur mes coups de cœur, je me rends compte que la plupart sont à ranger dans la catégorie shônen. Ce petit topo en est encore la preuve, si ce n’est Le Pavillon des Hommes, on n’a ici que çà. Pourtant, parmi les lecteurs qui s’y connaissent un peu en manga, il y a une certaine habitude de dire, « le shônen, c’est bien pour commencer, mais après, Coco, faut grandir un peu ». Évidemment, j’exagère, mais c’est pour mieux faire ressortir le fond. À croire que je n’ai pas trop grandi malgré le fait que j’approche des 25 balais. Le shônen reste pourtant, à mes yeux, le genre le plus divertissant et sans doute même le plus efficace. Le seinen va en effet se révéler comme un genre parfois plus profond, c’est dans ce genre de manga qu’on trouvera le plus d’originalité, mais le risque de ne pas y trouver ce que l’on pourrait attendre est sans doute plus grand.

En fait, 2011 aura été pour moi quand même une année de vaches maigres ; j’ai commencé relativement peu de nouvelles séries. Les explications sont diverses, notamment peut-être et surtout parce que j’ai passé la moitié de l’année loin de la France (du coup, un peu loin de toute l’actualité), les prix des mangas – de plus en plus lourd pour le porte-monnaie – m’a sans doute aussi conduit à devenir un peu moins acheteur-compulsif avec les nouveautés comme j’ai pu l’être.
Cependant, même si je considère que les prix deviennent un peu abusés (bon hausse TVA et tout, certes…), j’estime qu’on a une offre en France vraiment intéressante. Pour beaucoup, on aurait même peut-être trop d’offre, qu’on serait noyé par le nombre de nouveaux titres. Au contraire, à mes yeux, elle est satisfaisante. On se plaignait avant de ne pas en avoir assez, il ne faut pas se plaindre maintenant de l’inverse. Il existe en plus, de nos jours, mille et une manière pour se tenir au courant des nouveautés et de l’actualité, et donc faire ses choix, rien qu’avec internet et la myriade de sites, blogs, mais aussi juste en allant fouiner dans les librairies ou avec le bouche à oreille ; se tenir au courant de l’actualité manga en France (et au Japon par extension) est à mes yeux sans doute un des aspects les plus ludiques de cette passion. Cette dernière se résumerait pour moi en trois étapes qui se répètent continuellement, c’est 1) rechercher un manga, 2) le lire, 3) le partager.

Du fait de l’offre disponible en France, je considère aussi que le scantrad est aujourd’hui inutile. C’est peut-être catégorique de dire çà, mais à mes yeux, le scantrad aujourd’hui n’a plus réellement l’utilité qu’il avait hier. J’en suis venu à le penser et le dire parce que trop souvent il y a des gens qui ne lisent du manga qu’avec des scans et qui n’iront jamais, ou si rarement, acheter un manga (même si je sais qu’il ne faut pas généraliser). On va lire après, « pourquoi acheter ce qu’on peut lire gratuitement ? », « je préfère garder mes sous pour autre chose » ; je dois vieillir et peut-être devenir un peu vieux-con, mais cette volonté de tout avoir vite et gratuitement me fatigue de plus en plus (et pas que pour le manga).
Après, quelqu’un qui lit des scans mais qui achète régulièrement des mangas, je n’ai rien contre. Je suis contre ceux qui ne consomment uniquement que du scantrad. Un manga, c’est un objet qui a un prix, il y a un travail derrière ; aimer le manga, lire des mangas, cela a un prix. Certes, ce n’est pas gratuit et ça peut être difficile d’avoir assez d’argent pour se permettre d’en acheter. Un manga, c’est presque le prix d’un paquet de cigarettes, mais si ça peut aussi rendre dépendant, ça ne tue pas.

Je suis peut-être de mauvaise foi, par exemple, pour les animés, je suis encore un grand consommateur de fansub (même si c’est moins vrai qu’il y a quelques temps) et je vais rapidement cracher contre les prix exorbitants des coffrets DVDs chez nous. Je le reconnais. Toutefois, j’achète aussi (et je n’ai même pas le temps pour regarder tous mes coffrets). Mais pour le manga, le problème n’est pas le même : l’offre chez nous est riche et diversifiée, et, en général, tous les grands classiques sont licenciés en France ; il y a ce qu’il faut pour se satisfaire et même plus. On est plutôt chanceux et bien lotis, même si contenter notre passion est de plus en plus onéreux.

samedi 31 mars 2012

.hack//QUANTUM


Quoi de mieux pour réanimer un peu ce blog que de parler d’une de ses sagas préférées ? Je prévois de faire un article consacré à celle-ci en particulier, ça fait un bout de temps que je me le dis, reste que je ne sais pas quand il prendra forme.
Je parle bien évidemment de .hack//. Plus ou moins bien connue du public, celle licence tentaculaire a eu le temps, depuis sa naissance, de s’enrichir. Mon premier contact avec la série remonte au lycée avec .hack//SIGN qui passait sur le câble, puis, très vite après (du fait de la publicité à chaque fin d’épisode), bien évidemment les .hack//GAMES qui ont commencé à sortir chez nous à partir de 2004. Cette saga a tout simplement été une révélation pour moi, elle a beaucoup contribué au fait de me lancer réellement dans les jeux-vidéo et la japanimation. Mes longues heures à jouer à jouer au coté de Kite, à rechercher Aura, à attendre avec impatience la prochaine apparition de Balmung du Ciel Azur, le descendant de Fiana (allez savoir le pourquoi du comment de mon pseudonyme sur l’internet otak’) restent profondément gravées dans mon esprit ; sans parler de ces excellents OAVs de .hack//Liminality qui prolongeaient avec tant de bonheur le plaisir du jeu.
Depuis, j’essaye de toucher à tout, essentiellement les animés, mangas et romans qui sont disponibles coté Europe ou États-Unis, jusqu’au jeu de cartes à jouer et à collectionner. Ce n’est pas facile (voir impossible) de tout suivre ; pour les jeux-vidéo c’est encore plus dur vu que seul .hack//INFECTION et ses suites ont eu le droit à une version européenne.

Aujourd’hui, le prétexte de ce billet, c’est donc un des récents avatars de cette franchise : .hack//QUANTUM. Il s’agit d’une série de trois OAVs s’inscrivant dans la troisième génération, « The World R:X ».

L’histoire relate les péripéties de trois jeunes joueuses qui se trouvent embarquées dans une aventure à laquelle elles ne se seraient jamais attendues. Aucune réelle surprise dans cette nouvelle série : ce .hack// se montre fidèle à l’univers de The World, peut-être à l’exception du fait que le monde réel et le monde virtuel sont bien plus mélangés que dans des productions plus anciennes. Les séquences où on alterne entre les deux sont plus nombreuses. La base est la même : un joueur tombe dans le coma en jouant à un jeu en ligne, le mmorpg The World, ses amis essayent à en découvrir les raisons et se retrouvent confronter aux problèmes internes du jeu. En trois épisodes d’une vingtaine de minutes, les réalisateurs offrent un scénario crédible, intéressant et fidèle à l’univers. Le tout est servi par une belle animation qui amplifie le plaisir lors du visionnage. Ils ont aussi beaucoup joué sur des scènes impressionnantes à gros coups d’effets spéciaux, avec de grandes batailles ; la conclusion, soft, de ces OAVs contraste d’ailleurs pas mal avec cet aspect.


Beaucoup de clins d’œil : le type de personnage des protagonistes avant tout, Kite, Black Rose et Balmung, trois des personnages les plus emblématiques de la saga servent de modèle pour les jeunes Sakuya, Mari et Tobias (trois amies lycéennes). Je regrette peut-être le fait que l’on ait ici que des « héroïnes » et aucun héros masculin (surtout pour Tobias…. Sous les traits de Balmung). Le fan appréciera les furtives apparitions par exemple de Ovan ou Aura à un moment du second épisode, ou encore les différents joueurs ayant un visage connu. « The One Sin » est fidèle à sa réputation. Tobias ne mérite pas ses ailes pour autant, ce n’est qu'un fumigène ; nan, je suis méchant, j’ai quand même bien apprécié ce personnage. Hermit était un personnage plutôt agréable à suivre ; la conclusion pour lui était cependant peut-être un peu facile quand même, j’aurais apprécié quelques choses de moins convenu (sans pour autant lui souhaiter du mal).

Bon, maintenant, ne reste plus qu’à attendre le prochain .hack//The Movie et .hack//VERSUS qui promettent beaucoup, mais vraiment beaucoup ! Dire qu’il y en a qui voulait enterrer cette superbe saga...


samedi 18 février 2012

Mais que se passe-t-il ici ?

Rien de bien grave en fait. Ça fait quelques temps que je n’ai pas tenu mon blog à jour, mais j’avais prévenu dans le billet précédent que ça serait probablement le cas jusqu’à avril du fait que je ne suis pas en France et loin de toute culture otak’.

En fait, je n’aurais pas grand-chose à dire pour remplir les pages de ce blog. N’ayant pas pu me procurer les dernières sorties mangas françaises qui auraient pu faire l’office d’un petit billet comme le tant attendu tome 11 de Übel Blatt ou le deuxième tome du très bon Yozakura Quartet (que j’en courage vivement à lire !), comme je n’ai pu commencer à suivre aucune des séries de cet hiver (c’est à peine si j’en connais les titres). Cela attendra avril-mai. J’ai même cru que le blog de mon compagnon d’aventure, Veine Aventure, allait connaître les mêmes aléas que le mien (mais non, il a publié deux nouveaux billets récemment).

Que dire ? Ce sera quelques mots sur un animé et sur deux dramas.

Tout d’abord Katanagatari… Ça faisait un sacré moment que je voulais voir cette série, c’est chose faite désormais. On va dire que je suis à la fois satisfait, mais également déçu.
Dans les bons points : on a droit à une aventure assez originale avec deux héros plutôt plaisant à suivre. De même, que ce soit pour Togame (et son fameux « cheerio ! ») ou Shishika, on sent vraiment l’évolution de ces personnages.
Une première grosse déception serait l’absence totale du combat contre Sabi Hakuhei ! Mais non quoi ! Je me suis senti bluffé, et pendant tout le reste de la série, j’ai toujours cru qu’on reviendrait sur ce combat qui paraissait dantesque. Rien. La preview de l’épisode 4 n’aura été qu’un méchant canular, mais vraiment méchant. Pourtant qu’est-ce qu’il mettait l’eau à la bouche, j’en piaffais d’impatience. Rien. Mais zut quoi ! Rien.
Bon, il faut reconnaître qu’à la place, on aura eu le droit à un épisode sur Nanami assez space et plutôt bien fait. Cette fille est… Eh bah ! Mais concernant cette petite « prodige », j’aurais finalement été assez déçu par l’affrontement final que je n’ai pas trouvé à la hauteur de ce qu’il voulait montrer. Mais, c’est peut-être juste une question de point de vue.
Le dernier épisode aura été à mes yeux « la » grosse déception. Soit, choisir de clôturer ainsi la relation entre Togame et Shishika, pourquoi pas, mais l’enchainement des événements, l’enchainement des combats, le Shishika vs Monzaemon manquaient  de logique et d’intensité. On pourrait dire que j’ai trouvé la série plutôt (voir très) bonne jusqu’au onzième épisode, le douzième me laisse toujours un goût amer.
Du coté des qualités de Katanagatari, on pourrait également revenir sur sa réalisation impeccable. Le premier générique d’introduction assez entrainant, j’ai vraiment aimé, ce qui fut moins le cas pour le deuxième signé Ali Project (coté ending, en avoir un nouveau à chacun des douze épisodes est appréciable, même s’ils ne se valent pas tous).

Coté drama/films japonais. Ce fut surtout « I Give My First Love To You » (Boku no hatsukoi wo kimi ni sasagu), qui trainait depuis quelques temps sur mon ordinateur sans avoir pris le temps de le regarder.
On a ici – en un film de deux heures – une belle, mais triste, histoire d’amour. Le héros, Takuma Kakunouchi (joué Masaki Okada) par  est atteint d’une maladie cardiaque incurable, qui, sans nouveau cœur, est condamné à mourir très vite vers ses 20 ans. Il a rencontré alors très jeune, à l’hôpital, une jeune fille dont il tomba amoureux, Mayu Taneda (jouée par Mao Inoue). Leur histoire va se poursuivre au-delà des murs de cet hôpital, de l’école primaire jusqu’à lycée. La conclusion de l’histoire est prévisible (et respecte les traditions du genre), mais la toute dernière scène est pour moi assez superflue et n’apporte peut-être pas une touche très agréable du fait que cela peut donner l’impression que Mayu se condamne à vivre sans ne plus pouvoir avancer.
Ce film est plutôt bon ; il est triste, les émotions arrivent à être transmise, l’histoire est prenante (même si très prévisible) et les deux jeunes amoureux assez touchants. Je n’en demandais pas plus. En plus, ça m’a permis de me confirmer dans l’idée que Mao Inoue est vraiment une actrice douée.
Avis aux adeptes du genre.




J’ai commencé hier Dragon Zakura, je reviens du coup, peut-être, dans ce qui pourrait être appelé un classique dans les dramas. Je n’ai vu encore que deux épisodes ; ils mettent en scène une histoire qui pourra se révéler assez drôle (même si j’aurais pensé plus rire avec ces deux premiers), de même, j’ai l’impression qu’on peut déjà prévoir toute l’histoire – à voir si elle saura me surprendre (même si dans ce cas là, j’attends surtout plus qu’elle me fasse rire). Coté animé, il faut que je me finisse Steins;Gate et Mawaru Penguindrum.

Voilà, tant que je ne me suis pas fait kidnapper ou je ne sais quoi, j’essayerai à faire que ce blog poursuive sa petite aventure sur le net. Mais comme je disais, il faudra attendre encore un peu pour que je reprenne un rythme « normal » ici. Le soleil ici ne donne pas forcément envie de rester devant un ordinateur~


dimanche 1 janvier 2012

Bonne année 2012 !! « Augurio di Buon Anno » !

Grâce à la magie des blogs, ce billet sera posté sans avoir besoin d'être assis derrière son ordinateur. A ce moment là, je devrais normalement être en train de fêter la nouvelle année dans un pays plus au sud, au soleil. Je m’éloigne de la France quelques mois, jusqu’à début avril, pour mes études.

Donc avant toute chose : je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne année 2012 !!!!

Aria (tome 2, navigation 9)
J'aurais bien aimé faire un petit billet comme ce j'avais fait pour Noël, mais allez savoir pourquoi, je ne retrouve pas mes épisodes d'Aria the Animation (l'épisode que je voulais était le dernier de cette saison), le dossier est vide. Faut que je la reprenne. J'ai dû gaffer lorsque je l'ai copié récemment sur mon disque-dur externe. Donc, on se contentera d'un petit billet rapide.

Depuis fin août, j’ai lancé ce blog, sans vraiment savoir si je tiendrai sur la longueur, et si oui, comment ça se passerait. En quatre mois, ce blog aura été au final bien plus actif que je ne l’aurais pensé, j’aurais eu également bien plus de lecteurs que je n’aurais osé l’espérer. Pour ça, je dois reconnaître que je dois beaucoup, vraiment beaucoup, aux agrégateurs, Sama surtout, mais aussi Nanami. Sans eux, mes visiteurs par jour se résumeraient à quelques brebis perdues sur internet et les fidèles robots-recenseurs de Google. Pas mal de visites, des commentaires réguliers qui font plaisir. Ce blog me plait bien, c’est en partie parce que je sais qu’il est lu, il faut reconnaître que ça motive bien pour continuer, rien que pour ça, je ne peux que vous remercier.
Mais, avec ce séjour à l’étranger, je risque d’être un peu absent sur la toile, et ici aussi (même si j'aurais internet sur place, mais ce n'est pas l'adsl de chez nous). Je ne pense pas que je vais entièrement déserter, j’ai avec moi des animés, des dramas à regarder, je pourrai écrire des commentaires et les poster quand l’occasion se présentera par exemple. A quel rythme, bonne question.

Une chose que j’apprécie dans cette « blogosphère », c’est qu’on n’est pas seul, notre blog n’est qu’un parmi plein d’autres. J’avais pris l’habitude d’en fréquenter quelques uns bien avant d’ouvrir le mien, c’est désormais bien plus régulier et c’est même devenu une habitude quotidienne. Il y a quelques blogs de la culture Otak’ que je pourrais citer comme ça (et ainsi mettre à jour le blogroll), des blogs qui peuvent m'inspirer. Citron-Fraise de Sirius, dommage que je ne sois pas un adepte de VN qu’il traite de plus en plus, mais rien que pour sa liste de rpg, je ne peux que passer. Néant Vert, de Amo, un autre ancien caennais au registre alternant entre animé et jeu-vidéo, entre sérieux et légereté. Le Chapelier Fou, de Gemini, un des blogs francophones que je trouve le plus intéressant à lire, de par son contenu mais aussi par son style d’écriture. Souvenirs à venir, de Katzina, sans aucun doute un des blogs que je fréquente le plus traitant à la fois d'animés, de dramas mais plus encore. Il y a bien sûr Veine Aventure, de Normand, mais là, c’est quelque chose qui dépasse aussi largement la toile, il a l'habitude d'écrire des dossiers plus que complets. Sous autant vouloir être exhaustif, ce sont les premiers auxquels je pense – mais il y en a d’autres, il y a juste besoin de se balader sur Sama.

Voilà, sur ces quelques mots, je vous souhaite de passer une bonne année 2012 ! Et encore merci à vous.