mardi 30 juillet 2013

Un été simulcast – Quelques avis sur les nouveaux animés de l’été

Depuis quelques saisons, l’offre légale explose en France (avec même les Japonais qui arrive en force, genre Docomo qui sort l’artillerie lourde) et le simulcast n’est pas délaissé. Je m’en réjouis. J’ai compté pas moins de 14 des nouvelles séries actuellement disponibles en français. Wakanim avec six séries est à la pointe, on compte aussi  KZPlay avec deux séries, Dybex avec deux autres mais aussi le plus récent Genzai avec pas moins de quatre séries. Offres gratuites, semies-gratuites ou payantes suivant les plateformes. Reste qu’on ne peut plus trop se plaindre, il y a de quoi faire dorénavant sans passer par le fansub, et cela même sans débourser un seul euro. Ce n’est pas vraiment une critique envers le fansub, je lui dois beaucoup en plus, c’est juste que ce dernier n’était là que pour combler un vide qui tend lui-même dorénavant à disparaître.
Pour cet été, parmi toutes les nouvelles séries accessibles chez nous, j’en ai choisi quatre. Je ne parlerai pas de L’Attaque des Titans qui a débuté la saison dernière – même si depuis l’épisode 13 la série a retrouvé beaucoup de percutions (après un arc pour la défense de Trost un peu trop long malgré de belles séquences). Ni du nouveau Kitakubu Katsudo Kiroku! (ou Chronicles of the Going Home Club), parce que le premier épisode était franchement déprimant tellement c’était mauv… moyen, pour être gentil. En tout cas, étant donné que c’est du simulcast, pas de capture écran pour ce billet. Voici :

  • ServantxService – quatre épisodes visionnés (Wakanim). Coup-de-Cœur de cet été !!

ServantxService - サーバント×サービス
Ah, voici mon grand coup de cœur de ce début d’été. Je vais donc commencé par lui. Une série fraiche, drôle qui fait plaisir à suivre. On suit le quotidien de trois nouveaux employés dans une mairie. Dans une ambiance 100% tranches de vie, chaque épisode se présente sous la forme d’une série de petits passages (adaptation d’un yonkoma oblige). Le rythme est rapide, bien maîtrisé, impossible de s’ennuyer. De plus, il faut dire que j’aime vraiment ces personnages, surtout Hasebe et Lucy qui forment un joli petit… duo~
Malgré cette approche humoristique – assez classique pour ce genre d’animé – on ne va jamais dans l’excès, encore moins dans l’absurde. Puis, mine de rien, malgré cette légèreté, on est dépeint un monde très adulte, et ça, j’apprécie bien. Jusqu’à maintenant, je suis sous le charme, j’espère que ça va continuer.

Un trailer pour se faire une idée~

  • Silver Spoon (ou Gin no Saji) – trois épisodes visionnés (Wakanim). Je continue plus par curiosité que par coup-de-cœur.

Silver Spoon - 銀の匙
La série qu’on est un peu obligé de connaître en ce moment. Je n’ai pas encore lu le manga (Kurokawa), j’avais prévu de le faire un de ces jours prochains, mais autant le dire : ça va attendre un peu, car l’animé ne me donne pas plus envie de m’y mettre que cela. Silver Spoon m’a quand même un peu déçu, étant donné que j’avais pas mal d’attente pour ce titre qui fait beaucoup parler de lui. Je suis resté un peu sur ce premier épisode qui lui m’avait beaucoup déçu, peu engageant pour la suite. Même si les deux épisodes qui suivent se révèlent plus sympa. Il faut reconnaître que c’est très original, assez instructif, c’est une série qui pourrait se révéler comme une très bonne tranche de vie… 
Ce que je préfère en fait, c’est l’ending, avec Sukima Switch que je n’avais plus entendu depuis sa belle performance pour Kemono no Souja Erin.

  • Blood Lad – trois épisodes visionnés (Dybex). Je vais essayer de persévérer quelques épisodes.

Blood Lad - ブラッドラッド
C’est un peu un animé de la saison que j’avais commencé par défaut (je n’ai jamais essayé le manga, chez Kurokawa). J’étais obligé. Pour le générique d’ouverture chanté par… May’n ! Seulement pour ça.
Mais je reconnais avoir été surpris et séduit par le premier épisode qui offrait un univers plutôt sympathique, un monde des démons plutôt loufoque, un héros vampire, Staz, drôle avec sa passion pour tout ce qui vient du monde des humains, ou cette humaine qui débarque comme ça et qui se fait bouffer tout cru, plus que les os. Le tout était bien drôle. Mais la surprise passée, la série perd de son charme. Le deuxième épisode était très moyen, même si le troisième était meilleur et rattrape un peu cette baisse de régime. Ça reste quand même sympathique à regarder avec quelques passages rigolos ; la série profite surtout de son univers décalé, le reste ne suit pas forcement.
Je vais continuer sans doute encore quelques épisodes, profitant du simulcast de Dybex. D’ailleurs, concernant Dybex, franchement, leur travail sur l’épisode 2 était très moyen… mais passons.

Je ne peux pas m’empêcher~
« ViVid » de Mayn (opening de Blood Lad)

  • Day Break Illusion – quatre épisodes visionnés (Wakanim). J’essayerai d’aller jusqu’au bout.

Day Break Illusion - 幻影ヲ駆ケル太陽
Un magical-girl à la Madoka, un magical-girl sombre ; un animé qui souffre et souffrira sans doute encore longtemps dans l’ombre de son ainé, la ressemblance est tellement flagrante. Il n’est ni mauvais ni excellent. Disons que la série essaye d’offrir une histoire sérieuse et profonde même assez sombre. Pourquoi pas, surtout qu’il y a quelques idées bienvenues comme le fait qu’Akari puisse entendre les voix des démons. Par contre, je n’accroche pas trop à la réalisation et, surtout, je n’aime pas ce charac-design. Les personnages eux sont plus que convenus, rien qu’avec cette Seira droite dans ses bottes (pour l’instant), un peu fatiguante au final.
Je vais continuer même si je pense que l’histoire sera très convenue jusqu’au bout, avec des petits passages dramatiques. Mais qui sait ? J’ai envie d’être surpris.

Voilà, pas de grands discours sur ces nouveaux animés, surtout des impressions générales après trois ou quatre épisodes. S’il n’y en a qu’un que je vais suivre à coup sûr jusqu’à la fin, c’est bien ServantxService. C’est vraiment celui là que je conseille.
J’avoue m’être surtout intéressé par ce qui est disponible chez Wakanim et Dybex, le côté gratuit de leur offre n’est pas pas étranger à ce choix, évidemment. L’offre de KZplay me plait bien, mais je n’aurais pas vraiment encore l’occasion de rentabiliser l’abonnement (et Wakanim a déjà avalé mon budget récent – retards sur L’Attaque des Titans et Valvrave obligent – mais avec de la HD, que ça fait plaisir pour les pupilles !) ; Genzai, ce site ne me plait pas du tout personnellement, même si c’est très subjectif et donc critiquable comme avis (dommage pour Gatchaman Crowds qui m’attirait bien pourtant).
J’espère en tout cas que cette offre légale va continuer à se développer chez nous. On l’a réclamée si longtemps, elle est désormais là, tant mieux.

samedi 13 juillet 2013

« Soratobu Kouhoushitsu », un détour dans le ciel japonais !

Soratobu Kouhoushitsu - 空飛ぶ広報室
Oui, ce blog existe toujours, et pour vous le prouver je vais vous parler du dernier drama que j’ai terminé : Soratobu Kouhoushitsu (空飛ぶ広報室 - Public Affairs Office In The Sky). Il s’agit d’une série très récente de 11 épisodes diffusés entre avril et juin 2013 au Japon. J’ai découvert cette série totalement au hasard en tombant sur une vidéo du générique qui m’a laissé une très bonne impression et qui a suscité ma curiosité.
C’est un nouveau petit coup-de-cœur drama, mais celui-ci est un peu particulier. Il met en scène l’histoire de deux personnages – un ancien pilote de chasse et une journaliste ayant perdu son poste – qui se recherche et qui, à travers leur rencontre, vont découvrir progressivement un nouveau chemin.

Soratobu Kouhoushitsu - Ayano Gou
Tout d’abord, Sorai Daisuke (Ayano Gou). Tourmenté par un accident qui a brisé son rêve de devenir un pilote d’élite de l’armée de l’air, un de ceux capables de voler dans les Blue Impulses, la patrouille de France version japonaise. Totalement perdu, tourmenté, à la recherche de lui-même, il a rejoint, à la suite de son accident, l’unité de relation publique de son armée : une office en charge des relations avec la population civile, des médias, mais aussi de valoriser l’image de leur institution militaire. C’est dans ce contexte qu’il fait la rencontre d’Inaba, une journaliste de Teito Television en charge d’un reportage sur les uniformes des membres de l’armée de l’air.
Soratobu Kouhoushitsu - Aragaki Yui
Inaba Rika (Aragaki Yui) est une journaliste en charge d’émissions pour le grand public, des reportages de cuisine par exemple. Un drame personnel pour elle. Elle faisait en fait partie auparavant du département des news, celui des journalistes tout terrain couvrant les événements majeurs dans tout le pays, les meilleurs. À la suite d’un incident, elle s’est vue reléguée dans ce nouveau département ; un rêve brisé. Dotée d’une certaine fierté, sûre de ses capacités et de ses méthodes, elle rencontre donc les membres du département de relation publique de la JASDF (« armée » de l’air). La rencontre entre Sorai et Inaba va changer beaucoup de choses chez eux.

Soratobu Kouhoushitsu - 空飛ぶ広報室Soratobu Kouhoushitsu - 空飛ぶ広報室

Une jolie relation commence à se construire lentement. Soratobu Kouhoushitsu est avant tout une romance, et une très belle romance. Certes souvent prévisible, mais elle est efficace – même si je reconnais être très bon public avec de telles histoires. Ah, il y a eu quelques frustrations dues aux fluctuations, aux détours, aux difficultés dans leur histoire. C’est depuis devenu une habitude, et ils savent bien faire ça en général et c’est sans doute ce qui rend ces histoires absorbantes.
Ce drama nous offre une belle histoire pleine d’innocence avec deux individus recherchant leur propre sentiment l’un vers l’autre mais aussi vis-à-vis de leur rêve disparu. Peut-être trop d’innocence parfois dirons sûrement certains, chez Sorai notamment, mais elle fait plaisir à voir et elle apporte beaucoup de fraîcheur dans cette relation.
Je ne peux pas m’empêcher de poster une jolie petite scène de la série (qui ne spoil pas vraiment) – qui me permet en plus de présenter le superbe générique « Contrail » (Amuro Namie) :

Soratobu Kouhoushitsu - Aragaki Yui
Soratobu Kouhoushitsu - Ayano GouJe dois dire que j’ai été séduit par les performances particulièrement réussies d’Aragaki Yui (Inaba), actrice qui m’avait déjà convaincue (avec Smile par exemple) – je trouve que depuis ses plus anciens rôles, elle a gagné beaucoup en maturité et en force dans ses interprétations –, mais aussi d’Ayano Gou (Sorai), acteur que j’ai découvert récemment avec le très bon Saikou no Rikon. Il m’étonne vraiment comme acteur ; puis son air « dans les nuages » lui va bien je trouve.
Parallèlement, l’ensemble des personnages de la série ont aussi été bien développé ce qui enrichit l’histoire, notamment Sagisaka Masashi (interprété par Shibata Kyouhei), le chef de la section relation publique, un sacré personnage ce colonel. L’ensemble de son équipe est elle-même assez décalée ; elle apporte beaucoup de sourires au cours de la série.

Les derniers épisodes offrent quelques rebondissements dont un assez surprenant, le dernier. En fait, j’aurais dû m’y attendre en faisant un peu plus attention aux dates. Mais une fois devant l’événement, je suis resté figé derrière mon écran…

Soratobu Kouhoushitsu - 空飛ぶ広報室Soratobu Kouhoushitsu - 空飛ぶ広報室
Soratobu Kouhoushitsu - 空飛ぶ広報室Soratobu Kouhoushitsu - 空飛ぶ広報室

Parallèlement à cette histoire, Soratobu Kouhoushitsu offre une double présentation des forces d’auto-défense japonaises, plus exactement des forces aériennes. La série est une série sur la JASDF mais, en plus, le speech tourne autour d’une équipe de cette derrière essayant de faire la promotion de leur institution auprès du public. C’est quand même assez surprenant. C’est comme si en France, on voyait demain sur nos télévisions une série mettant en lumière l’une de nos armées en train de faire sa propre promotion ; assez inimaginable, je pense. Après, il faut prendre en compte l’image particulière de l’armée japonaise ; officiellement, on ne peut même pas parler d’armée, mais de « forces d’auto-défense ». Ce n’est que de la sémantique, mais ça souligne de fait quelques réalités qui nous sont totalement étrangères. Mais ce pari osé est réussi je trouve. J’aimerais bien savoir comment le public japonais a réagit sur ce point.
De fait, cette série permet d’apprendre beaucoup de choses sur cette institution militaire, son action dans le pays, son image aussi – qui n’est pas forcement positive – les problématiques qu’elle rencontre. On nous offre un tableau vu de l’intérieur, édulcoré peut-être, sans doute, mais intéressant.

Soratobu Kouhoushitsu - 空飛ぶ広報室
Soratobu Kouhoushitsu - 空飛ぶ広報室Soratobu Kouhoushitsu - 空飛ぶ広報室 

J’ai aimé Soratobu Kouhoushitsu, un peu plus même. J’ai adoré. Avant tout parce que je suis un grand amateur de ce genre d’histoire mettant en scène si joliment deux individus se cherchant mutuellement. Mais j’ai été également surpris par cette histoire somme toute assez originale. Un bien bon drama, qui ne fera sans doute jamais parti des classiques mais qui mérite d’être connu, voir reconnu. En tout cas, je vous le conseille.

mardi 26 mars 2013

Onze questions sur les mangas et animés

Me revoici avec onze nouvelles questions. Cette fois-ci, elles concernent les mangas et animés. C’est Corti qui m’a désigné comme victime à son questionnaire. Je me plie donc volontiers au jeu de nouveau. Les règles sont les mêmes que pour le précédant billet de ce type (qui concernait alors les dramas). Voici donc un rappel du règlement et ma copie.

Les règles du jeu :
- Poster les règles du jeu sur votre blog,
- Répondre aux 11 questions,
- Inventer 11 nouvelles questions (chacun est libre pour la thématique),
- Partager le tag avec 11 personnes en mettant un lien vers leur blog et en leur annonçant la joyeuse nouvelle.


Mes réponses :
1 - Si tu devais choisir entre anime et mangas et ce de manière définitive, lequel d'entre eux choisirais-tu ? Et pourquoi ?
Manga. Je regretterais à avoir à choisir toutefois. Pourquoi le manga alors ? Peut-être à cause de mon rapport à l’objet « livre » (au-delà même des simples mangas), même mon affection. Disons aussi que j’ai plus conscience de posséder des mangas que posséder des animés. J’ai beau avoir pas mal de coffrets dvds chez moi, je n’ai pas le même rapport avec ces objets. C’est difficile à expliquer. Mais le fait que – je le reconnais – 80% (voir plus) des animés que j’ai vus, je ne les possède pas, ça joue sans doute. C’est totalement l’inverse pour les mangas que j’ai lu, je les ai (quasi) tous tenu entre mes mains, la plupart me les ayant achetés moi-même.
Par contre, je n’irai pas dire que le manga est supérieur à la japanimation, ou vice-versa. D’un, je serai incapable d’argumenter dans ce sens, et de deux, je pense que ce genre de raisonnement serait malvenu.
C’est une réponse certes matérielle, mais aussi affective en fait. Donc, si je devais choisir, ce serait certainement le manga.

2 - Quel est ton souvenir le plus marquant d'anime/manga ?
Tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE - tome 16
Difficile à donner une réponse… Ça dépend la manière avec laquelle on interprète la question.
Côté animé, ça sera bien évidemment la dernière saison d’Aria, Aria the Origination, qui m’a profondément marqué. Côté lecture de manga, ce serait sans doute ma surprise, mon étonnement, que dis-je, ma stupéfaction devant le revirement dans Tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE (l’arc de Tokyo évidemment).
Gundam SEED Destiny - DVD 8Pour une réponse moins « spectateur », c’était par exemple mon impatience en attendant la sortie des DVDs de Gundam SEED Destiny en France. C’était quelque chose avec ma sœur. Et oui, le fansub, je ne connaissais pas encore (puis, on n’avait pas internet chez moi…). Ce serait aussi mon souvenir mes mercredi après-midi, en cachette, devant Sakura Chasseuse de Cartes pour remonter… Très loin.
Enfin, selon la perspective choisie, la réponse peut varier. Ça pourrait être aussi une réponse plus humaine, avec de belles rencontres réalisées par le biais de l’« univers manga ».

3 - Est-ce que tu penses que tout le temps que tu as passé à lire manga ou regarder des animes aurais pu être utilisé de manière plus « intelligente » ?
Ooooh. Actuellement, ma thèse avancerait probablement plus vite. À coup sûr. Mais, je considère le temps que je passe concernant ma passion pour la culture manga (dans son sens large, tendant même vers « ma passion pour le Japon » de plus en plus) est quelque chose de nécessaire pour moi. Disons que j’en ai besoin. C’est encore une fois difficile à expliquer : peut-être que mon boulot avancerait plus vite, mais je ne sais pas si je serais capable d’être aussi efficace.

4 - Yoko Kanno, plagieuse de génie ?
Aucune idée. Enfin, je connais un peu ce qu’elle a fait, mais de là à juger son travail, je ne franchirai pas le pas. Je pense qu’elle est douée ; si elle est réputée dans son milieu, ce n’est pas pour rien. J’aurais pu en faire des tartines sur le génie de Yuki Kajiura, mais là, pour Yoko Kanno, ce n’est pas dans les cordes (même si par exemple j’ai bien aimé son travail pour Rahxephon ou Macross Frontier par exemple).

5 - Si tu devais conseiller une série à ton pire ennemi, ça serait laquelle ? Pourquoi ?
Zero no Tsukaima… Mais ce serait méchant quand même. Enfin, j’ai une dent sévère contre cette série. J’ai trouvé tellement nulle la seconde saison que c’est devenu un peu mon punching-ball animesque, ahah.
C’est peut-être du fait que c’est avec cette série que je me suis rendu compte que, dans la japanimation, on pouvait tomber sur des (très) gros ratés. Avant, tout était si beau. Cela a dû me laisser un traumatisme psychique assez fort… Sans doute.

6 - Penses-tu avoir le courage de te taper PGSM en entier un jour ?
Google m’a aidé. Pretty Guardian Sailor Moon. Non. C’est peut-être un monument, mais non. Je n’aurais déjà même pas l’idée d’essayer d’avoir du courage à « me taper PGSM ». Ce n’est pas que je n’aime pas, c’est que je n’ai pas envie, tout simplement.

7 - Niveau consommation, es-tu plutôt du genre à bouffer à tous les râteliers pour trouver ta dose, du genre à être très éclectique, ou plutôt élitiste qui ne consomme que peu mais que du bon ? D'ailleurs, comment te décides-tu à commencer une œuvre ?
Merry Nightmare - tome 9
Merry Nightmare
Un autre bon exemple récent
Je pense être plutôt éclectique. Je suis très ouvert à tout, à une condition : que ça me divertisse. Ce que je demande à un nouveau manga que j’essaye par exemple, c’est vraiment d’y trouver du divertissement. Ce qui fait peut-être aussi que je suis moins attiré par des séries dites plus « psychologiques », peut-être. Puis des fois tous les raisonnements philosophiques, parfois bien tirés par les cheveux, qu’on peut lire ici ou là, ils me font un peu sourire (à tord ou à raison). Du coup, même un shônen très classique dans la forme (je parlais de Yozakura Quartet récemment), je vais pouvoir aimer, s’il me divertit. Quand je lis un manga, quand je regarde un animé, je ne veux penser que à ce que le lis ou à ce que je visionne, et rien d’autre.
Deuxièmement, ce qui concerne plus les mangas, je vais avoir besoin que ça soit bien dessiné. La qualité artistique du dessin (même si ça dépendra de l’œil de chacun, c’est vrai) est un facteur important. Pour rejoindre la deuxième partie de la question : mes mangas, très souvent, je les choisis par rapport à un coup-de-cœur visuel (souvent par rapport à la couverture). Le contenu ne viendra alors qu’après (c’est alors lui qui me fera continuer ou arrêter la série). Il m’est même arrivé plus d’une fois d’acheter un manga sans même en lire le résumé. Je rate sans doute plein de perles ou je ne sais quoi. C’est peut-être même superficiel comme attitude. Mais, c’est ainsi.
Après, ce sont des remarques générales. Il y a beaucoup de séries – qu’en temps normal je n’aurais pas essayé – que j’ai essayées du fait de bonnes critiques que j’ai lues par exemple. De même, la plupart du temps, je me renseigne un minimum ; partir à l’aveuglette, ça peut-être sympa, mais ça a des limites (financièrement aussi en plus).

8 - Quelle est ta série ULTIME, celle pour qui tu serais capable de tuer père, mère, fils, fille et petits-enfants ainsi que des chatons et autres animaux domestiques afin de pouvoir en profiter jusqu'à la fin de tes jours ? Et elle a quoi de bien ?
Aria - Akari Mizunashi
Aria. Faut-il que j’explique ? Le titre de ce blog donnait déjà la réponse. Aria est devenu pour moi une philosophie de vie. Je suis peut-être plus discret aujourd’hui, l’actualité fait aussi qu’il y a moins matière à en parler, mais ça reste et ça restera ma « série ULTIME ».
Elle a quoi de bien ? Tout. Les personnages, l’histoire, le dessin, la bonne humeur qui en ressort, tout quoi. Nan, je ne vais pas quand même expliquer. Je pourrais prendre ça comme une injure, eheh.

9 - Ton avis sur le fait que les éditeurs arrêtent des séries en cours de route ?
J’en ai horreur. Mais très égoïstement (et pour être honnête), j’en ai surtout horreur quand ce sont les séries que je suis qui en sont victimes. Aria, comble de malheur, en fut victime.
Après, reconnaissons que ce n’est pas si fréquent que ça. En général, ça va toucher des maisons d’édition en grosse difficulté financière. Du coup, même si on pourra pleurer sur nos séries, il faut reconnaître que c’était peut-être inéluctable (même si ça peut être dur, très très dur…). Par contre, si une maison est en bonne santé, et tant que la série en question ne remet pas en cause cette bonne santé, j’ai du mal à concevoir qu’elle puisse être abandonnée. Déjà pour une question respect envers le lecteur/acheteur. Ils ne font peut-être pas du caritatif, mais être éditeur induit certains devoirs envers leurs « clients ».
En fait, j’ai surtout été confronté à ce problème pour les séries des États-Unis que j’achetais. Peu en France.

10 - Si le Japon finit par interdire l'affichage des petites culottes dans les animes/manga, tu fais quoi ?
Euh…Alors là… Je trouverais une telle interdiction navrante, mais je n’irais pas dans la rue protester tout de même. Je n’ai rien contre du fan-service ou dans le genre, je dirais même que des fois, ça peut-être sympa, mais je ne lis pas un manga ou regarde un animé pour ça. Donc voilà, j’en reste là sur cette question.

11 - Le hentaï, univers dangereux ou fabuleux ?
Ni l’un, ni l’autre. Le hentaï est la face dark/pink (comme on veut), la face pornographique du manga. La BD occidentale aussi, le cinéma aussi, ça touche tout. C’est même, je dirais, « culturellement humain », et ce depuis des millénaires. Je ne vois pas en quoi pour le manga, le hentaï serait plus dangereux ou plus fabuleux. Donc, je ne vais pas partir dans la condamnation ou la louange.
Malheureusement, l’image même du manga a longtemps pâti d’une mauvaise réputation à cause du hentaï. Aujourd’hui, ça me semble être passé, heureusement. Je peux lire mon manga dans le métro sans qu’on me regarde « bizarrement » en croyant justement que c’en est.

Bon par contre, Corti, ça me fait bizarre sur un seul et même billet de donner des réponses concernant ici Aria… Et ici des petites culottes, et même du hentaï… Ce devrait être pénalement condamnable rooh~ Enfin, passons. En tout cas voilà pour mes réponses. C’était encore une fois bien sympa à répondre. Puis ce jeu des « onze questions » m’aura permis d’avoir deux billets « gratuits » pour mon blog en un seul mois, ohoh. Ça donne aussi l’occasion de lire les réponses d’autres sur le même questionnaires (et donc comparer... Genre chez Méta, tuer pour Tsukihime, ça me fait tousser d’étonnement, eheh), ou à de nouvelles questions.

Par contre, je ne vais pas poursuivre la chaîne, désolé. Déjà parce que je l’ai fait pour le billet précédent, et surtout parce que la plupart des blogs que je suis ont déjà été ciblés par d’autres. (Et puis, étant un fainéant convaincu, ça me donne une raison suffisante pour ne pas avoir à trouver onze nouvelles questions... Mais ça, ça ne se dit pas ohoh).

Voilà, merci pour votre lecture, et encore une fois merci à Corti pour ce petit questionnaire bien sympa !

dimanche 24 mars 2013

« Les cerisiers fleurissent malgré tout », deux ans après…

Les cerisiers fleurissent malgré tout - Kana
Je vais parler d’un oneshot qui mérite sans doute un peu d’attention en cette période : Les cerisiers fleurissent malgré tout, un manga de Keiko Ichiguchi (édité par Kana) qui est sorti en début de mois. Je vous laisse lire la quatrième de couverture :
Japon, 11 mars 2011,
un tremblement de terre,
un tsunami, Fukushima. 
Est-il possible de faire
des projets après cela ? 
Quand une promesse
devient hommage.

Il s'agit d'un témoignage très poignant de la part d'une expatriée japonaise. Elle vivait en Italie avec son époux lors des terribles évènements du 11 mars 2011 et de ses suites. Il y a treize jours, ça faisait deux ans.
Elle commence son récit en remontant loin dans son passé, en évoquant ses difficultés médicales alors qu'elle était encore enfant. Si ça peut surprendre au début, on comprend vite l'objectif de l'auteure. Elle avait besoin de remettre en contexte cette promesse. Une promesse qui, dans ce drame, a beaucoup de valeur. Retourner au Japon afin de voir les cerisiers fleurir.

C'est vraiment le côté témoignage qui donne tout l’intérêt à ce manga. J'ai ressenti au cours de ma lecture un certain trouble, j'ai vraiment été touché. Avoir vécu cette tragédie, craindre pour ses proches, avoir vu son pays frappés si durement. Elle passe par l’incompréhension, la colère, la volonté de faire quelque chose pour aider. Retourner au Japon. Ce retour, tenir cette promesse devient plus qu'une obligation. Une nécessité. Elle en a besoin pour continuer à vivre.
Je trouve que Keiko Ichiguchi a vraiment réussi à transmettre ce qu'elle ressentait. Même si je pense que c'est impossible de réellement comprendre ce qu'elle a vécu, de comprendre ce que les Japonais ont vécu. La double page sur le tsunami donne froid dans le dos.

J’ai travaillé dans un pays traversé par le Printemps Arabe. Être rapatrié au plus fort de la révolution et devoir suivre les évènements derrière son ordinateur en France, se rendre compte de l’inutilité des médias lorsque tu veux vraiment savoir ce qui se passe, ça m’a marqué. J’avais aussi vraiment besoin d’y retourner, ce qui s’est fait. Cette impuissance, je peux un peu la comprendre, mais dans toute proportion gardée, bien évidemment. C’est une tragédie ici, qui a frappé profondément une nation entière, 130 millions de Japonais, voir même au-delà des frontières.
Mais au final, Keiko Ichiguchi a souhaité aussi transmettre un message positif, en affirmant que l’espoir est toujours là. « Malgré tout », dans le titre, quelle valeur lui donner ? Une attitude peut-être très japonaise devant les catastrophes, mais humaine et sans doute bienvenue pour continuer à avancer et vivre.

Il y a aussi une critique assez forte contre l’attitude du gouvernement japonais, sur le fait qu’il ait volontairement noyé les informations, cachant certaines autres, voir peut-être mentir. Il y avait de la colère, aussi de l’incompréhension devant une catastrophe inimaginable ; dans ces moments, on se tourne souvent  vers les autorités qui peuvent alors cristalliser les critiques. Mais quand on a un minimum lu sur le sujet, on sait que cette critique revient régulièrement au Japon, encore aujourd’hui, une critique assez largement confirmée je dirais même.
À noter enfin que ce manga est édité avec un sens de lecture occidentale, sans doute pour essayer de toucher un public plus large. Si j’ai bien compris, il s’agit même en fait d’une œuvre réalisée pour le public européen. C’est assez rapide à lire, côté réalisation, il n’y a à redire, et, au final, je pense que cette lecture ne peut pas laisser insensible.
À lire. À méditer.

dimanche 17 mars 2013

Onze questions sur les dramas

Il y a quelques jours, j’ai été désigné comme une pauvre victime par Iza pour participer à un « tag ». J’ai accepté de répondre à son invitation et de me pencher sur son questionnaire drama, onze questions au total. Ce n’était un exercice pas si facile en fait, ça m’a pris un peu de temps à réfléchir et à écrire ce billet, mais c’était au final bien sympathique à réaliser. Puis, pour y répondre, je me suis revisionné en plus quelques épisodes de différentes séries, ce qui fait toujours plaisir.
Enfin, bref, voilà je vous rends ma copie :

Les règles du jeu :

- Poster les règles du jeu sur votre blog,
- Répondre aux 11 questions,
- Inventer 11 nouvelles questions (sur les dramas ou autre, chacun est libre pour la thématique),
- Partager le tag avec 11 personnes en mettant un lien vers leur blog et en leur annonçant la joyeuse nouvelle.


Mes réponses aux questions d’Iza :

1) Quel drama vous as plu(e) au point de le regarder plusieurs fois?
Hotaru no HikariJe regarde régulièrement plusieurs fois un ou deux épisodes d’une même série, mais rarement plus. La  seule série que j’ai regardée plusieurs fois, pour l’instant, c’est Hotaro no Hikari. La première saison plus exactement. Et elle me fait toujours autant rire que la première fois. Je me suis encore regardé les quatre premiers épisodes après avoir commencé à répondre à ce questionnaire. J’en ai plusieurs que j’aimerais revoir (une de mes priorités étant Tatta hitotsu no koi, voir si mon regard sur cette série aura changé entre temps). Mais, en fait, disons qu’étant toujours dans une phase de découverte côté drama, je préfère en regarder à chaque fois des nouveaux plutôt que de revisionner des séries que j’ai déjà vues (même si je les ai beaucoup aimées). J’en ai tellement à voir…

2) Pour quel drama avez-vous trouvé qu’une saison 2 fut une mauvaise idée ?
Houlà. Dur, dur. Surtout que les séries en deux saisons ou plus que j’ai vues, elles sont peu nombreuses. Gokusen ? Je n’ai encore vu que la première saison par contre, cependant, si la seconde (et troisième…) est du même niveau, ça aura été une mauvaise idée. Surtout que ça risque de tourner trop en rond (déjà que c’est le cas dans la première saison).
En deuxième saison, pour parler encore une fois d’Hotaru no Hikari, je trouve justement que la suite est moins bonne. J’aime beaucoup cette saison 2, mais, il y a un petit quelque chose que j’ai regretté. Et encore, ça reste à nuancer.

3) À la fin de quel drama vous êtes-vous déjà dit à propos des protagonistes : « Ils me manquent déjà ! » ?
Protagoniste, dans le sens personnages ? Ou acteurs ? On va prendre la première option (ça m’évitera de déraper~). J’aurais envie de répondre que ça m’arrive à chaque fois que j’ai fortement apprécie un drama. En général, j’apprécie surtout une série par ses personnages, du coup, quand elle se finit, les personnages me manquent. Fibre romantique ou autre, je ne sais pas, ce sera régulièrement les deux membres des couples qui me manqueront le plus, ceux qui m’ont marqués tout du moins.
Mais ça dépend, genre Komikado-sensei me manque bien, Sakai Masato m’a bien fait délirer dans Legal High, du coup, j’ai hâte de voir le SP (d’autant plus que le dernier épisode m’a laissé quand même un goût amer, il faut rattraper ça).

4) Quel OST a eu le plus d’influence sur vous ? (Vous l’avez eu en tête pendant plusieurs jours, vous vous êtes surpris à le fredonner, …)
L’OST de Byakuyakou est juste magnifique. Plus récemment, c’est celui de Nagareboshi m’a laissé une très forte impression, la série aidant. Je ne sais pas si c’est un excellent OST, mais à chaque fois que je réécoute une des pistes, je me retrouve plongé dans cette série que j’ai adorée.

5) Imaginez que vous écrivez les paroles de chansons des Johnny’s. Ce serait pour quel groupe ?
Saikou no jinsei no owarikata
Saikou no jinsei no owarikata
Les Johnny’s, c’est un univers qui me rend assez insensible. Je sais ce que c’est, j’en connais quelques uns. Allez, Yamashita Tomohisa ? Pas parce que j’ai envie d’écrire une musique pour lui, mais juste parce que c’est un des acteurs par lesquels j’ai découvert les dramas jap’. Ma sœur était fan de lui en fait…
D’ailleurs, le concernant, dernièrement, j’ai beaucoup apprécié son « Ai Texas » pour le drama Saikou no jinsei no owarikata (qui, au final, s’avère être une série plutôt chouette), même si, dans le clip, son attitude playboy me donne des sueurs froides~

6) Une musique/chanson de drama vous a-t-elle déjà ému(e) aux larmes ? Laquelle ?
Plusieurs. Mais ça dépendra du drama surtout, en général, les OST sont faits pour amplifier et accompagner l’ambiance, ce sont plus les scènes d’une série qui provoqueront cette réaction. Un OST sera réussi s’il réussit à compléter l’ambiance, la tristesse, la mélancolie, la bonne humeur, l’absurde d’un passage. Dans ce registre, pour un exemple de série que je n ai pas encore cité, il l'y a les pistes qui passent par exemple lors du dernier épisode de Sekai no chuushin de, ai wo sakebu. Le travail réalisé ici est juste magnifique.


Allez, tout dernièrement, dans un style particulier : la musique d’au revoir des enfants de la classe de maternelle dans Abarenbou no Mama… Bah voilà quoi.

7) Ils n’ont pas encore tourné de drama ensemble, pourtant vous aimeriez les voir incarner les protagonistes. De qui s’agirait-il ?
Si je prends en compte seulement mes deux acteurs et mes deux actrices préférées, côté combinaison, il me manquerait un drama dans lequel je verrai Yamada Takayuki et Ueto Aya jouer ensemble ? Ça pourrait être sympa à voir. Mais, en fait, j’ai du mal à imaginer une telle série.
Ah d’ailleurs, en parlant de ce dernier, le nœud papillon sur la chemise à carreau, ça ne va du tout, nan, nan ! 

8) C’est typiquement le genre de scène que vous vous passez plusieurs fois, parce qu’à chaque fois, « ça le fait ». Quelle est LA scène de drama qui vous a vraiment, mais alors vraiment fait éclater de rire ?
Hotaru no Hikari
Une autre scène bien marrante aussi !
La scène à éclater de rire ? Dans l’épisode 4 de Hotaru no Hikari (vu que là c’est la série que j'ai en tête) quand Hotaru et Takano se mettent à se rouler par terre pour évacuer le stress. J’ai beau connaître la scène par cœur, elle me fait toujours autant rire.
Pareil pour plein de petites scènes de la série comme quand Hotaru se déplace telle une kame-onna dans la maison à cause de son téléphone qui sonne sur son dos~ 
Après, je pourrais citer d’autres séries.

9) Selon vous, quel drama a réuni le couple d’acteurs le plus harmonieux, le couple parfait en somme ?
Nagareboshi
Kengo - Risa
Humm… Je vais donner le premier nom qui m’est venu à l’esprit en lisant la question : Nagareboshi. Le couple Kengo-Risa est juste magique. C’est assez difficile pour eux deux, leur relation n’est pas évidente au départ, mais petit à petit se construit une très belle histoire. Ils m’ont séduit.
Abarenbou no Mama
Version famille idéale~
Abarenbou no Mama
Le plus beau couple tragique, c’est à coup sûr dans Byakuyakou. Ici se couplent deux très belles performances d’acteurs et une histoire superbement menée. 
Abarenbou no Mama offre plus qu’un couple : une petite famille idéale ! Moi, je veux un fils comme Yuki, et une maman comme Ayu ! Ouais, doublement ouais, triplement ouais !
Et ça va faire la transition parce que…

10) Quel acteur/actrice emmèneriez-vous sur votre île déserte (et paradisiaque, tant qu'à faire^^) ?
Ueto Aya - 上戸彩
Nan, mais là c’est une question où je vais perdre toute rationalité, ce n’est pas gentil. Sur mon île déserte ? Certains, peut-être, ne seront sans doute pas surpris si je répondais la belle Ueto Aya ? Euh, je peux, allez ? Au moment que j’écris ces lignes, mon CD de clips d’un de ses albums est en train de passer sur ma télé. « Hello » en ce moment.
Ueto Aya - 上戸彩Depuis décembre, j’enchaine les séries dans lesquelles elle joue, je me suis pris un abonnement à plein temps à son discographie.
D’ailleurs… Dans l’album « Best of UETOAYA: Single Collection », il y avait un petit papier dans le livret, après avec mes maigres connaissances en japonais, j’ai repéré que c’était un bulletin d’inscription à son フャンクラブ, son fan-club donc… Si j’avais pu, je me serais peut-être bien inscrit (pas sûr d’ailleurs que le bulletin soit encore valable). Aaaaaaaaah…
*toussote*… Je vais passer à la question suivante, tiens…

11) Cet acteur vous a toujours plus ou moins laissé indifférent, voire même, à chaque fois que vous le voyez dans un drama, il vous tape sur les nerfs. Un jour, vous le voyez au détour d’un drama où non seulement il ne vous énerve pas, mais en plus, vous devenez fan. Avez-vous déjà vécu cette expérience ? Si oui, pour quel acteur? (Cela peut également concerner les actrices.)
Aragaki Yui - Smile
Aragaki Yui dans Smile
Pas vraiment. Je suis (très) bon public en plus. Il m’en faut beaucoup pour me taper sur les nerfs. Mais il faut répondre… Aragaki Yui ? Pas que je la détestais, hein. Mais, les première fois quand je l’avais vue, c’était dans DragonZakura et My Boss My Hero. Dans ces deux séries, elle était transparente, trop, elle ne parvenait pas à se montrer dans un grand jour. Je connaissais déjà sa popularité, et ce n’était pas très concluant ici ; un beau visage ne fait pas tout. Surtout dans DragonZakura (ce drama, assez moyen, n’aide pas en plus, faut reconnaître). Mais. Mais après, j’ai vu Smile. Et là, j’ai totalement changé d’avis. Elle peut être une très bonne actrice, vraiment. J’ai vu dernièrement Legal High, là aussi, elle était plutôt convaincante. J’ai Koizora que je dois regarder aussi.


Voilà, j’ai essayé de répondre du mieux possible à ces questions, sans en faire des tartines. Je l’ai fait avec plaisir car ça me donnait l’occasion de parler de dramas d’une manière un peu différente par rapport mes habitudes sur ce blog (d’habitude je ne fais que des fiches sur les séries que j’ai regardées). Je pensais prendre un peu exemple sur Katzina pour faire des tops ou des discussions plus générales, maintenant que je commence à avoir pas mal de visionnages. Sur MyDramaList, j’ai atteint les 50 séries/films vus, ça commence à faire. J’ai quelques idées en tête, à voir si j’aurais le temps (et la motivation ohoh). Enfin bref.

Donc, pour la suite de ce jeu, je me dois de poser moi-même onze questions et de choisir les pauvres victimes. Je vais rester dans la thématique drama avec mes questions :

1 - Il y a eu forcement un début, donc, comment avez-vous découvert les dramas ? La première série ? Voir aussi le premier coup-de-cœur ?
2 - Est-ce que, en parallèle, vous regardez des animés et/ou lisez des mangas ? Si oui, faites-vous un lien, quel qu’il soit, entre ces « occupations » (voir passions selon les cas) ?
3 - Quels sont vos principaux critères pour choisir un nouveau drama à visionner (casting, synopsis, réalisateur, genre de la série, etc.) ?
4 - Vous arrive-t-il de regarder simplement un nouveau drama parce que tel acteur ou telle actrice joue dedans, sans même faire attention au synopsis ? Des exemples ?
5 - Si vous deviez donner un seul titre, un seul, quel serait le drama que vous conseillerez plus que tout ? Pourquoi ?
6 - Inversement, y a-t-il un titre que vous déconseillerez à tout prix ? Pourquoi ?
7 - Je reprends la question d’Iza, parce qu’elle me plait bien : « selon vous, quel drama a réuni le couple d’acteurs le plus harmonieux, le couple parfait en somme ? »
8 - Vous devenez pour quelques temps un acteur ou une actrice, oui, et on vous propose de jouer dans une série qui va être produite de nouveau… Quel serez le drama (que vous avez déjà vu) dans lequel vous aimeriez jouer un rôle (principal ou secondaire) ?
9 - La majorité des dramas japonais sont d’un format relativement court, entre 9 et 11 épisodes, est-ce un format que vous appréciez ?
10 - Quels sont les principales qualités et principaux défauts des dramas (et films) japonais ? Pour cette question, imaginez-vous devoir répondre à quelqu’un qui a plein de préjugés négatifs (fondés ou pas) sur les productions télévisées japonaises, qu’est ce que vous lui diriez pour le convertir ?
11 - Est-ce que les dramas sont pour vous un moyen de mieux connaître le Japon ? De même, estimez-vous qu’ils sont un bon reflet du Japon ?

En « victimes », je suis assez limité ayant encore assez peu de « connaissances drama » sur la blogosphère, je proposerai donc ce questionnaire à Katzina (Souvenirs à venir) et à Asa (du blog Ano Ne~). À vous de voir si l’envie vous dit de répondre à ce questionnaire.
Et, pour les autres qui liront aussi ce billet, n’hésitez pas à participer aussi, je serais ravis de vous lire.

Merci pour votre lecture et merci à Iza.

dimanche 10 mars 2013

Haruki Murakami, quatre de ses romans, entre ballades et voyages

Haruki Murakami - Elena Seibert
Cette fois-ci, je vais changer un peu par rapport à ce que j’ai l’habitude d’écrire sur ce blog. Mais nous allons rester du côté du Japon (tout de même) car j’ai envie de parler d’un romancier nippon que j’ai appris récemment à beaucoup apprécier. Je parle bien évidemment du célèbre Haruki Murakami (村上春樹).
Je ne suis pas un spécialiste de la littérature japonaise (et même de littérature tout court). De même, je n’ai pas lu énormément d’œuvre d’auteurs japonais. Donc, je ne partirai pas dans de grands discours littéraires. Mais, je vais essayer de partager avec vous un peu de mon impression sur cet auteur et sur quelques unes de ses œuvres.

En tout cas, je pense qu’Haruki Murakami doit être un (si ce n’est « le » ?) des romanciers japonais les plus connus chez nous. À titre personnel, avant même de commencer à lire certains de ses livres et même sans être très tourné vers l’actualité littéraire, je connaissais déjà très bien son nom à travers quelques titres tels que Kafka sur le rivage ou plus encore 1Q84 qui ont été beaucoup médiatisés.
Depuis la fin de l’année dernière, j’ai décidé de me pencher un peu vers le roman japonais – au-delà de la littérature directement liée à la culture manga-esque je veux dire – et (avec Junichirô Tanizaki – mais dont les écrits sont plus difficiles à aborder, Le pont flottant des songes par exemple) Haruki Murakami est l’auteur qui me sert donc de tremplin.

Pour faire un point sur mes lectures actuelles (dans l’ordre chronologique) : j’ai commencé avec La ballade de l’impossible, j’ai suivi avec Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil, je me suis tourné après sur le best-seller Kafka sur le rivage et, là, je viens de me terminer la trilogie 1Q84. Par rapport à la quantité impressionnante de romans qu’il a publiés, c’est assez peu, mais étant donné que je me concentre quasiment jamais sur un seul auteur, c’est presque une exception chez moi. Je pense que cette sélection doit être un minimum représentatif de son travail de romancier. Il faudrait tout de même que je me penche un peu sur quelques unes de ses œuvres qu’il a écrites suite au tremblement de terre de Kobe en 1995 qui a eu – à lire ici ou là – une grande influence sur lui.

Haruki Murakami - La ballade de l'impossible* En fait, la raison principale de mon intérêt pour cet écrivain prend source avec La ballade de l’impossible (1987). J’avais choisi ce premier titre un peu au hasard en parcourant rapidement divers avis de lecteur. Je ne voulais pas commencer directement par un de ses derniers best-sellers. Et, pour le coup, c’est vraiment un roman que je conseille. Vivement. La lecture de ce livre m’a vraiment transporté. Avec recul, je me rends vraiment compte que j’ai adoré le lire. C’est même mon Murakami préféré. J’ai trouvé que l’auteur était parvenu à transmettre beaucoup de choses dans son histoire avec des personnages (très) tourmentés mais profondément humain et si attachants de fait. La lecture est très accessible. Connaître un minimum la culture japonaise doit aider à rentrer dans le livre, peut-être, mais au final, chacun pourra y trouver son compte quelque soit son intérêt pour le Japon. À livre. Vraiment, vraiment !

Haruki Murakami - Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil* Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil (1992) est dans la même lignée. L’approche et les thématiques sont semblables. Si on a aimé le premier, on ne pourra qu’aussi apprécier ce titre. C’est un roman toutefois moins ambitieux, mais il intègre une part de mystère à travers le personnage de Shimamoto-san (toujours avec le suffixe -san dans la traduction de Corinne Atlan, édition 10/18, 2002). On est cependant très loin des mystères dont je parlerai ensuite.


Haruki Murakami - Kafka sur le rivage* Kafka sur le rivage (2002). Alors là, j’avoue que j’ai du mal à savoir quoi penser de ce livre. D’un côté, c’est un roman que j’ai trouvé excellent. Cette double narration est particulièrement réussie, c’est intriguant, mystérieux. Je n’ai rien à y redire. Mais d’un autre côté, j’ai au final – et encore là – ressenti un certain manque. Je n’ai pas réussi au cours de ma lecture à rentrer à 100% dans le livre, surtout à la fin. La conclusion m’a laissé dubitatif, elle ne conclue pas vraiment en fait ; elle laisse le mystère autour de l’histoire tout entier. Là, en fait, je dirais que je n’ai pas vraiment saisi tout ce que l’auteur voulait dire. Beaucoup de question se posent, le mystère autour de l’histoire reste vraiment profond. Tout me surprenait, tout était intéressant, c’était franchement bien écrit, mais… Il me faudra sans doute une nouvelle lecture pour mieux apprécier et cerner l’objectif de Haruki Murakami. Est-ce peut-être en cela que ce livre est réussi ? Peut-être.

* 1Q84, bon là, c’est le gros best-seller (écrit entre 2009 et 2010). Je n’ai pas voulu commencer par ce titre justement à cause de sa notoriété, je voulais un peu connaître l’auteur avant de me plonger dedans. Et j’ai bien fait de lire Kafka avant, c’était une bonne introduction. Car, là, nous sommes dans le même style d’écriture qui mêle au monde réel une part importante de fantastique. C’est donc avec ce titre que j’ai terminé récemment mon exploration de l’œuvre de Murakami.

Haruki Murakami - 1Q84 Livre 1Haruki Murakami - 1Q84 Livre 2Haruki Murakami - 1Q84 Livre 3

Fait notable, il est divisé en trois tomes, chacun couvrant une période de trois mois de l’année 1984, avril-juin, juillet-septembre et octobre-décembre. Je considère que la renommée de ce livre est méritée. Il est passionnant à lire. Haruki Murakami est parvenu à créer une histoire et des personnages intéressants et « un monde » captivant. Encore une fois, comme dans Kafka, il reprend le principe d’un double-narrateur. Le lecteur est invité à suivre le roman à travers deux personnages, le professeur de mathématique Tengo, et une coach-sportif Aomamé. Chacun des deux est propulsé dans une histoire qui va dépasser de loin leur imagination. L’un en réécrivant un roman mystérieux d’une jeune fille tout aussi mystérieuse, l’autre en travaillant en tant que « tueuse » professionnelle. On se retrouve dans un monde si réaliste mais dans lequel règnent deux Lunes, où les Little People observent. « Oooh ooh ! » L’histoire est intrigante, très mystérieuse, l’auteur sait garder le suspens ou faire monter la pression quand il le faut. Labyrinthique est un adjectif que j’ai parfois retrouvé dans des critiques, c’est vrai qu’il correspond bien à ce titre.
Le premier Livre est plus comme une sorte d’introduction avec la mise en place de tous les éléments du récit. Le second Livre est juste majestueux avec des moments très forts. Le troisième, surprenant et même déroutant au début (notamment du fait des narrateurs), révèle progressivement une multitude de surprises avec une belle montée en intensité.

À travers ces quatre titres, on ressent bien les différentes thématiques que Haruki Murakami abordent. Les deux premiers romans sont plus personnels, on ressent fortement la présence de l’auteur, ses personnages sont en partie lui-même (personnages pour lesquels il n’a pas peur de se montrer sans pitié. C’est l’impression qu’ils m’ont donné. Si on lit des interviews, des passages biographiques, on ne pourra que retrouver forcement des éléments présents notamment dans La ballade de l’impossible. Cet aspect personnel était vraiment très fort. Les deux autres titres sont un style différent – même si on peut encore ressentir encore la présence de l’auteur parfois (Tengo de 1Q84, je me demande si ce n’est pas en quelque sorte lui-même ?) – car on touche à des univers beaucoup plus mystérieux dans lesquels se mélangent fantastique et réalité. Ce qui est plus un essai littéraire dans Kafka (qui a joué beaucoup dessus), Murakami en fait une partie totalement intégrante du récit du dernier avec l’imbrication de deux mondes, celui du Japon en 1984 et celui de 1Q84. 

Voilà, tout cela n’est qu’un avis personnel, d’un lecteur bien peu au courant des choses littéraire… J’aime en tout cas beaucoup cet écrivain, j’apprécie grandement son style. Ses romans sont vraiment passionnants à lire, surtout La ballade de l’impossible et 1Q84. Si vous ne connaissez pas, je ne peux que vous encourager à essayer. Je continuerai en tout cas à explorer son bibliographie. Je vais juste faire une pause pour essayer d’autres auteurs japonais. Là, j’ai Parfum de glace de Yôko Ogawa et Je suis un chat de Natsume Sôseki qui m’attendent.

P.S. : Un nouveau roman de Haruki Murakami est annoncé pour avril prochain.